«Comme la population, les élus du Grand Montréal sont inquiets de constater une hausse des événements violents avec armes à feu un peu partout au pays et nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il est nécessaire d’adopter des mesures pour resserrer le contrôle des armes à feu et de poing. Mais cette responsabilité ne doit pas incomber aux municipalités. Il faut légiférer pour établir des règles claires, harmonisées et efficaces à l’ensemble du territoire canadien», a déclaré Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.
La CMM souligne notamment que la délégation de la réglementation des armes de poing aux municipalités pourrait se traduire par plusieurs centaines de règlements différents et que ce manque de cohésion serait très problématique. En outre, certaines municipalités plus petites n’ont pas les ressources nécessaires pour appliquer un éventuel pouvoir qui leur serait délégué pour bannir les armes de poing.
Pour la CMM, seul le gouvernement fédéral est en mesure d’assurer une application uniforme partout afin de contrôler les armes de poing en vente et en circulation au pays et ainsi de lutter efficacement contre la criminalité.
Ajoutons que le Grand Montréal a trop souvent été le théâtre de graves tragédies et de féminicides lors desquels des armes d’assaut et de poing ont été utilisées. Pour cette raison, la CMM est d’avis que le programme de rachat des armes à feu prohibées doit être obligatoire afin de minimiser le risque que des tragédies impliquant de telles armes ne se reproduisent, et en fera part au gouvernement dans sa missive.
MOTS-CLÉS
CMM
Valérie Plante