Cette étude, réalisée par la firme JFSA, se trouve actuellement sur la table de la MRC de Thérèse-De Blainville, mais pas dans sa version finale. Elle n’a donc pas été techniquement «déposée» et doit être considérée comme un «document de travail» , a-t-on expliqué aux citoyens qui assistaient à la séance régulière du lundi 2 décembre, et dont les propriétés sont les plus susceptibles d’être touchées par d’éventuels débordements.
Et, bien que les échanges soient demeurés courtois, leur patience, peut-on ressentir au visionnement de la webdiffusion de cette séance publique, semble avoir atteint ses limites. L’un des intervenants a même indiqué qu’en ce moment, il considérait l’achat de sa maison comme l’échec de sa vie.
À la table du conseil, on assure toutefois que l’administration municipale est solidaire de ses concitoyens et que tout ce qui pouvait être fait a été fait. La suite de l’histoire, a-t-on poursuivi, tient dans cette étude qui permettra d’identifier avec précision, et surtout globalement, les causes de ces débordements saisonniers. Il importera ensuite de trouver une solution globale et permanente. «Après, ça va aller vite» , assure la mairesse, Sylvie Sureprenant.
Partager la facture
On a rappelé, par ailleurs, que les débordements de la rivière aux Chiens ne touchent pas que les riverains de Sainte-Thérèse, mais que des problèmes similaires sont vécus à Blainville et Rosemère. On sait également qu’en bonne partie, les causes de ces désagréments se situent en amont, d’où l’importance, d’insister la mairesse, de faire un constat précis de la situation. Il s’agit d’une étape névralgique puisque ce constat amènera une action concertée. «Je ne veux pas que les citoyens de Sainte-Thérèse soient les seuls à payer la facture» , a-t-elle déclaré, alors qu’on pointait vers le nord et qu’on suggérait (une intervention du conseiller Normand Toupin) qu’il faudra peut-être redéfinir les normes de construction dans certaines zones.
Bref, on a insisté sur la complexité d’un problème dont les causes sont multiples et de la nécessité de disposer d’une étude bien ficelée pour y faire face adéquatement et définitivement. «Il faudra être ferré pour demander aux villes d’où vient toute cette eau d’investir dans des infrastructures qui empêcheront ces débordements» , a résumé le conseiller Luc Vézina.
MOTS-CLÉS
Sainte-Thérèse
Inondation Laurentides
rivière aux Chiens
Étude