L’ancien propriétaire d’Infrabec faisait face à six chefs d’accusations dont ceux de complot pour abus de confiance auprès de l’ex-mairesse Sylvie St-Jean, fraude, intimidation et complot pour fraude.
Son père Giuseppe, quant à lui, faisait face à une accusation d’intimidation. Ce dernier aurait tenté de faire pression pour écarter la concurrence d’Infrabec dans l’appel d’offre pour les travaux de construction sur la rue des Grandes-Tourelles, à Boisbriand.
Pour en revenir à Lino Zambito, on se souviendra que sa firme, Infrabec, avait obtenu le contrat de réfection de l’usine d’épuration de Boisbriand, au prix fort de 28 millions $.
Mais on retiendra surtout sa tentative d’éliminer Marlene Cordato de la course à la mairie, en vue des élections municipales de 2009, alors qu’il avait tenté de la dissuader de se présenter. Or, la rencontre qu’il avait organisée à cette fin avec Sylvie St-Jean et Marlene Cordato avait été enregistrée à son insu.
Cet enregistrement, un élément de preuve dont l’original aurait été «perdu» par le Directeur général des élections, se retrouve d’ailleurs au cœur du procès de Claude Brière, l’ancien conseiller municipal, devenu par la suite employé de la Ville de Boisbriand pour ensuite être embauché par la firme BPR-Triax. Son procès vient tout juste de commencer.
Les représentations sur sentence se tiendront le 29 septembre prochain devant le juge Paul Chevalier. C’est à ce moment là que les accusés connaîtront leur peine.