Élue par les mairesses et maires des sept villes de la MRC, elle devient la première femme à occuper cette fonction depuis la création de l’organisation en 1982, marquant un jalon important pour la région.



« Je remercie sincèrement mes collègues de la MRC pour leur confiance et leur soutien. C’est un privilège d’assumer cette responsabilité au moment où notre région fait face à des enjeux déterminants pour son avenir. Ensemble, nous aurons à porter des dossiers majeurs qui exigeront un leadership fort, rassembleur et résolument tourné vers l’action. La MRC doit jouer un rôle moteur, tant dans la région qu’à l’échelle métropolitaine et nationale, et je suis déterminée à travailler de façon collaborative, transparente et ambitieuse pour améliorer la qualité de vie de nos citoyennes et citoyens », a déclaré la nouvelle préfète.



Liza Poulin sera secondée par Marie-Élaine Pitre, mairesse de Rosemère, qui devient préfète-suppléante, formant ainsi le premier tandem entièrement féminin à la tête de la MRC.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/marie-elaine-pitre-mairesse-edited.jpg" alt="" class="wp-image-99223" width="432" height="432" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/marie-elaine-pitre-mairesse-edited.jpg 683w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/marie-elaine-pitre-mairesse-edited-218x218.jpg 218w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/marie-elaine-pitre-mairesse-edited-640x640.jpg 640w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/marie-elaine-pitre-mairesse-edited-64x64.jpg 64w" sizes="(max-width: 432px) 100vw, 432px" /><figcaption>Photo courtoisie Madame Marie-Élaine Pitre Préfète-suppléante de la MRC de Thérèse De Blainville Mairesse de la Ville de Rosemère</figcaption></figure>



Le conseil de la MRC a aussi procédé à plusieurs nominations. Christian Charron, maire de Sainte-Thérèse, est nommé délégué de la MRC au conseil d’administration de la Communauté métropolitaine de Montréal. Liza Poulin et Christian Charron sont désignés délégués à la Table des préfets et des élus de la Couronne Nord. Liza Poulin et Marie-Élaine Pitre sont également nommées déléguées au Conseil des préfets et des élus des Laurentides.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited.jpg" alt="" class="wp-image-99225" width="428" height="428" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited.jpg 864w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited-218x218.jpg 218w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited-640x640.jpg 640w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited-64x64.jpg 64w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/christian-charron2-edited-768x768.jpg 768w" sizes="(max-width: 428px) 100vw, 428px" /><figcaption>Photo courtoisie Monsieur Christian Charron Maire de la Ville de Sainte-Thérèse</figcaption></figure>



La MRC de Thérèse-De Blainville regroupe les villes de Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion, Rosemère, Lorraine, Sainte-Anne-des-Plaines et Sainte-Thérèse. Cette instance régionale intervient dans plusieurs domaines, dont l’aménagement du territoire, la culture et le patrimoine, la sécurité civile et incendie, la sécurité routière, ainsi que le développement économique et territorial. Elle exerce aussi d’autres mandats, notamment en transport collectif, logement social et abordable, intelligence artificielle et gestion de la zone agricole.



La MRC est administrée par une équipe d’environ quinze employés sous la direction générale de Kamal El-Batal, en poste depuis 2012.

Voilà ce qui ressort du plan de rencontre de la mairesse réélue pour un second mandat à la tête de Blainville, qui s’apprête à s’entretenir avec Bernard Drainville, désormais à la tête du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.



Mme&nbsp;Poulin affirme qu’elle a également l’intention de lui demander de suivre l’avis de la Santé publique, soit de caractériser l’air ambiant sur une période plus longue, recommandation qui sera suivie par la Ville de Blainville, a-t-elle assuré lors de sa prise de parole, au tout début de la séance du conseil municipal du 18&nbsp;novembre.



Mme&nbsp;Poulin affirme par ailleurs être toujours en attente du rapport d’échantillonnage effectué par les employés de la Ville à l’automne.



Toutefois, l’analyse des composés organiques et des métaux dans l’air, entre les mois d’août et décembre de 2024, ne s’est pas montrée concluante quant aux risques potentiels sur la santé, a laissé savoir la mairesse.



<h2>Comité citoyen</h2>



Lors de la période de questions, Marie-Claude Archambault, membre de la Coalition des citoyens de Blainville contre la cellule #6 de Stablex, a néanmoins questionné la mairesse de Blainville sur la composition du prochain comité de citoyens sur l’environnement, lui demandant de lancer un appel public afin « d’obtenir de bons candidats pour ce comité ».



Mme&nbsp;Archambault estime important que la composition de ce comité soit revue&nbsp;: « car on n’est pas à la même place qu’il y a cinq ans », a-t-elle lancé à Mme&nbsp;Poulin.



Cette dernière lui a répondu qu’elle se pencherait prochainement sur la composition de ce comité, à savoir sa mission et les objectifs visés.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="682" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited.jpeg" alt="" class="wp-image-99218" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited.jpeg 1024w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited-327x218.jpeg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited-960x640.jpeg 960w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited-96x64.jpeg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited-768x512.jpeg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/11/rc-blainville-echantillonnagemunicipal-2-edited-615x410.jpeg 615w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Photo courtoisie  Plusieurs manifestations ont été tenues contre Stablex, dont celle du 13 septembre où des citoyens ont été arrêtés.</figcaption></figure>



<h2>Arrestations</h2>



Dans un autre ordre d’idées, le service de police de Blainville a confirmé avoir procédé à une dizaine d’arrestations à travers le Québec, d’hommes et de femmes qui avaient pris part à la manifestation du 13&nbsp;septembre, organisée par les militants contre Stablex. D’autres arrestations devraient suivre au cours des prochaines semaines, selon l’agent Sara Tousignant, porte-parole du Service de police de Blainville.



Les personnes arrêtées comparaîtront prochainement au Palais de justice de Saint-Jérôme. Des accusations d’introduction sur un terrain privé et de méfaits pour bris causés seront portées contre elles.&nbsp;



On se souviendra que la manifestation contre les activités de Stablex à Blainville réunissant 200&nbsp;citoyens avait complètement dérapé lorsque ces derniers ont forcé l’entrée sur le terrain de l’usine et saccagé l’endroit.



À l’invitation de la Coalition des citoyens de Blainville contre la cellule #6 de Stablex, les participants s’étaient rendus devant l’usine pour exprimer leur mécontentement face à la poursuite des activités de Stablex et leur étendue sur le terrain de la Grande Tourbière.

Blainville veut que le MELCCFP resserre sa surveillance de Stablex

Même dans sa mise à jour économique du 25 novembre dernier, le ministre des Finances, Éric Girard, n’a rien prévu pour ces travailleurs.



Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de se faire entendre. Encore le 18&nbsp;novembre, des membres du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides sont sortis, affichant leurs revendications sur pancartes brandies du haut de leurs bras. Rassemblés à Saint-Eustache ainsi qu’à Boisbriand, ces travailleurs et travailleuses tentaient de rappeler au gouvernement les impacts des compressions budgétaires et de ses politiques d’austérité des dernières années.



De concert avec Fédération autonome de l’Enseignement et la Coalition Main rouge, les travailleurs se lançaient ainsi dans une démarche de solidarité afin de dénoncer de façon plus large les coupes budgétaires, celles touchant les services publics et les programmes sociaux.&nbsp;



« Les compressions qui s’accumulent et le gel des subventions décrété par le Conseil du trésor font craindre un nouvel affaiblissement du filet social et une aggravation des inégalités. Face à l’ampleur et la complexité des crises sociales qui frappent le Québec, elles et ils joignent aujourd’hui leur voix à celles de dizaines de groupes sociaux, communautaires et syndicaux aux quatre coins du Québec pour réclamer un véritable changement de cap. »



Les membres de cet élan solidaire sont pourtant d’avis qu’il existe des alternatives fiscales qui permettraient d’augmenter les revenus de l’État et, par la même occasion, de répondre aux besoins réels des citoyens.



<h2>Choix politique</h2>



« On nous rabat les oreilles depuis plus d’une décennie avec l’équilibre budgétaire. La réalité, c’est que c’est un choix politique et fiscal&nbsp;: on prive l’État de milliards avec des baisses d’impôt pour les plus riches, tout en trouvant toujours de l’argent pour des projets comme Northvolt ou des contrats au privé. Si on peut financer ça, on peut aussi financer la lutte contre la pauvreté et le renforcement du filet social ! », a martelé Valérie Lépine, porte-parole de la Coalition Main rouge.



Dans le milieu de l’éducation, on considère que les besoins des élèves, jeunes ou adultes, pâtissent fortement des coupures d’heures du personnel, d’achat de matériel, de réduction d’activités parascolaires et de projets. « Les besoins sont criants dans le réseau ! », insiste le Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides.



« Le gouvernement de la CAQ justifie ses compressions dans les organismes publics, dont les Centres de services scolaires, par le contexte budgétaire et la capacité à payer des Québécoises et Québécois. Considérant qu’elle en est à son deuxième mandat, c’est indécent ! La CAQ est la responsable du contexte budgétaire actuel », affirme Dominique Sauvé, présidente du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides.



Pour les organisateurs de cette sortie publique du 18&nbsp;novembre, il est clair que le gouvernement doit revoir ses priorités. « Plutôt que de multiplier les mesures antidémocratiques et les projets à courte vue, il doit assumer sa responsabilité première, soit d’assurer le bien-être de la population. Celle-ci a déjà trop souffert du désengagement de l’État et des inégalités sociales qui en résultent. Des solutions fiscales alternatives permettant d’y remédier existent et leur adoption n’est qu’une question de volonté politique. »

Liza Poulin élue préfète de la MRC de Thérèse-De Blainville