Liza Poulin réélue pour un second mandat à la tête de Blainville

Plus de 64 % de ses concitoyens ayant exercé leur droit de vote ont décidé de façon non équivoque de lui faire confiance à nouveau.

Mme Poulin attribue sa victoire à sa campagne positive ainsi qu’à l’attitude de son équipe. Déjà, le porte-à-porte s’annonçait prometteur dès le début de la campagne. « On a fait confiance à l’intelligence collective. Nous avons choisi de répondre par des faits, des idées et une vision claire : celle d’une ville qui continue d’avancer ensemble. Nous, on a beaucoup de fierté pour notre ville », souligne Mme Poulin.

Pourtant, rien n’était gagné dès le départ de cette campagne qui s’est révélée surprenante à bien des égards, surtout avec la présence d’une adversaire aussi coriace que l’était Diane Lemelin, la cheffe du nouveau parti Actions Citoyens Blainville, qui n’a pas ménagé ses efforts pour critiquer la gestion municipale de la mairesse sortante et cheffe du parti Vrai Blainville — Équipe Liza Poulin.

Campagne mouvementée

Liza Poulin l’admet, cette campagne-ci s’est déroulée de façon différente de celle de 2021. « Je voyais que la réponse était bonne sur le terrain, mais j’étais très consciente que ce n’était pas une belle campagne électorale », affirme la mairesse réélue, qui en a vu de toutes les couleurs durant la campagne. « [L’équipe adverse] a misé sur une campagne populiste avec de fausses vérités, des mensonges, de la peur, des faux comptes sur les médias sociaux, des trolls. On savait très bien qui était derrière ces trolls-là et qui venaient dire des choses complètement désordonnées et inadéquates par rapport à Blainville. »

Son adversaire Diane Lemelin avait fait les premiers pas de sa campagne au printemps dernier, en associant son nom à la campagne contre l’entreprise Stablex, menée par les groupes militants de la Coalition des citoyens contre la cellule six de Stablex.

Pour Mme Poulin, il est indéniable qu’une ville comme Blainville ne peut se résumer au seul dossier Stablex. « On a des enjeux communs aux autres villes, des enjeux sociaux, des enjeux environnementaux, des enjeux économiques. Mais on ne peut se permettre de ternir la réputation de Blainville. Une ville ne peut pas se réduire à la présence d’une seule entreprise », martèle Mme Poulin.

Cette dernière sait qu’elle aura des ponts à rebâtir à la suite de la campagne clivante menée par Mme Lemelin, qui a scindé la population en deux, selon ses observations. « Là, mon rôle dans les prochaines semaines, ça va être de rétablir tous les dommages que cette femme-là aura faits avec son équipe sur ma population », indique Mme Poulin, qui dit avoir travaillé fort pour fédérer ses concitoyens ainsi que des partenaires extérieurs autour d’intérêts communs, notamment autour des Jeux du Québec, qui se dérouleront sur son territoire en février 2026.

« Notre plateforme est à l’image de notre population : jeunes, familles, aînés — personne ne sera laissé derrière. Nos engagements sont concrets, réfléchis, portés par le souci d’assurer à Blainville une croissance responsable et humaine », a promis dans son discours de victoire la mairesse réélue de Blainville, Liza Poulin.

La principale adversaire de Mme Poulin, Diane Lemelin, n’a pas souhaité réagir à l’annonce de la victoire de Mme Poulin.