À la programmation de Blainville en fête, on retrouve entre autres Look-up, un cirque d’acrobatie aérienne. La troupe met en vedette le côté très artistique du cirque. « On a une discipline assez unique qui s’appelle le Swaypole », explique William Poliquin-Simms, directeur général et artistique de Poliquin-Simm2.
Cette discipline implique une longue pole flexible sur laquelle les artistes se retrouvent au sommet. « La perche fait 20 pieds de haut. Et on a un acrobate qui est en haut et qui la fait balancer dans tous les sens », continue-t-il.
Ce genre de numéro se veut poétique, amenant un moment de contemplation pour le spectateur. Les artistes qui performent ont souvent des accessoires, permettant d’illustrer leur chorégraphie « C’est une danse aérienne acrobatique », spécifie le directeur général et artistique.
Un parcours unique
« Mon frère, Vincent, à la base était un danseur contemporain qui est devenu un artiste de cirque. Et moi, je suis son antipode : acrobate, clown, dynamique », explique William Poliquin-Simms, soulignant se compléter dans ces facettes.
Les deux frères ont ainsi approché le monde du cirque il y a environ 15 ans. Natifs de la ville de Québec, ils ont fait l’école de cirque de Québec pour ensuite se lancer dans ce métier peu conventionnel. Ils ont voyagé dans de nombreux pays, mais rêvaient de revenir pratiquer dans leur pays.
« On voulait des projets qui répondaient et apportaient une belle variété », confirme William Poliquin-Simms en mentionnant leur entreprise Poliquin-Simms2. Avec la pandémie, ils ont investi afin de proposer leur style sur la route. « On a développé les swaypole. On a créé des remorques-scènes autonomes. On a changé les choses pour être moins à l’international et avoir davantage le pouvoir décisionnel », explique-t-il. Ainsi, avec leurs troupes, ils peuvent choisir les endroits qui leur conviennent, autant au Québec qu’à l’international.
L’idée même de l’entreprise est de pouvoir se promener et aller à la rencontre de tout un chacun. Le fait de se rendre dans les Basses-Laurentides est une première, mais ils soulignent qu’avec l’organisation, ce n’est certainement pas une dernière.
« C’est notre mission : de développer et de rendre les arts vivants les plus accessibles possible à l’ensemble de la population. Il n’y a pas juste Montréal et Québec qui ont droit à de beaux événements de qualité », explique-t-il, emballé de l’événement à venir à Blainville.
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