Ces feux sont activés à la rentrée et à la sortie des classes, afin de mieux capter l’attention des automobilistes.



Le panneau lumineux installé à la traverse piétonnière menant de Place Lorraine au Centre culturel Laurent G. Belley a quant à lui été changé pour le même type de panneau clignotant qu’aux abords des écoles, afin d’uniformiser la signalisation sur le territoire de Lorraine.



Ces dernières années, la Ville a posé de nombreux gestes pour sécuriser les zones scolaires : ajout de marquage au sol, campagne auprès des parents à chaque rentrée scolaire et ajout de signalisation. La sécurité des enfants et de tous les citoyens est un processus en continu.



Lorraine participe également à la seconde phase de la campagne de sécurité routière « Ralentis », qui vise cette année la prudence aux abords des écoles. Rappelons que cette campagne est une initiative de la Société de l’assurance automobile du Québec, en collaboration avec la Ville de Saint-Eustache, à laquelle participent plusieurs municipalités de la région.



Le maire de Lorraine, Jean Comtois, rappelle que le respect des règles de sécurité aux abords des écoles est entre les mains de tous les usagers de la route.



« La réglementation municipale, la présence de brigadières, la signalisation… tout cela s’avère essentiel. Et chacun de nous a un rôle à jouer au chapitre de la sécurité des écoliers : parents des enfants, automobilistes, cyclistes et motocyclistes. Même quand on est pressé ou qu’on voudrait laisser nos enfants le plus près possible de la porte de l’école parce qu’il pleut ou qu’il fait froid, demeurons vigilants et respectons la réglementation. Notre prudence à tous est un gage de sécurité pour nos petites citoyennes et nos petits citoyens », souligne-t-il.

Patrick Archambault, délégué à la sécurité publique, Jean Comtois, maire de Lorraine, et Karine Desaulniers, inspectrice – Soutien aux opérations à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville

Pour l’occasion, l’orateur invité était Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères, et ce dernier a profité de son passage pour galvaniser les militants présents : « Je veux d’abord remercier Xavier d’avoir été parmi nous. Tous ont apprécié d’avoir pu échanger avec lui et son discours a été plus que motivant. Ce fut très agréable pour tout le monde », souligne la députée, Louise Chabot.



Se préparant pour toute éventualité dans un contexte de gouvernement minoritaire, l’exécutif du Bloc Québécois de Thérèse-De Blainville est plus que satisfait de cette soirée de financement : « Cette soirée a été un succès sur toute la ligne et ce, en grande partie grâce au travail des bénévoles et des membres de notre conseil exécutif. Nous pouvons être fiers du travail accompli et je veux féliciter toute l’équipe pour cela. Les gens sont derrière le Bloc Québécois et sont derrière l’idée que nous méritons notre propre pays », ajoute Frédéric Labelle, président de l’association bloquiste de Thérèse-De Blainville.



La soirée a été l’occasion de rassembler plusieurs membres de la communauté qui ont pu signifier leur appui au Bloc Québécois en assistant à un spectacle de musiques québécoises autour d’un bon souper : « Je veux remercier Ô délices traiteur pour l’excellent repas ainsi que Médéric Foucher pour une prestation musicale inoubliable. Mais surtout, ce sont toutes les personnes présentes, que ce soit sympathisants, membres, famille, amis, partenaires, organismes communautaires et élus que je veux remercier.



Votre soutien à notre cause est inestimable et le succès de cette soirée, on vous le doit », conclut Mme Chabot.

Succès pour la soirée de financement du Bloc Québécois de Thérèse-De Blainville

Tôt en matinée, la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, la députée de Les Plaines, Lucie Lecours, la mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines, Julie Boivin, et l’ensemble du Conseil municipal de même que l’ancien maire de l’endroit, Guy Charbonneau et la direction du CISSS des Laurentides ont coupé le ruban officiel, inaugurant du coup cette deuxième maison des aînés régionale qui s’ouvre après celle de Sainte-Agathe.&nbsp;



Ce projet élaboré par l’ancienne ministre des aînés, Marguerite Blais, a été réalisé au coût de 40,5 millions $. La facture initialement prévue à 36,2 M $ a rapidement augmenté en raison du prix des matériaux gonflé par l’inflation post pandémique.



Comme à la maison



L’établissement ayant pignon sur la rue des Cèdres est pourvue de quatre ailes comprenant 12 chambres individuelles avec salle de bain chacune et disposant d’espaces communs, comme une salle de séjour et une cuisine.&nbsp;



En tout, l’endroit pourra accueillir 48 résidants. Une aile est déjà pleine avec ses 12 résidants et d’autres aînés occuperont bientôt les autres ailes.&nbsp;



Le concept des maisons des aînés repose sur la volonté d’installer un aîné en perte d’autonomie dans un lieu qui ressemble à celui qu’il quitte et de pouvoir conserver certaines habitudes de vie comme l’heure du lever matinal.&nbsp;



« C’est à nous de nous ajuster au rythme de chacun d’eux », a mentionné Sylvain Pomerleau, qui&nbsp;assure actuellement le poste de président-directeur général par intérim au CISSS des Laurentides.



Enfin l’aboutissement



« C’est l’aboutissement de plusieurs années de travail », a souligné Mme Bélanger, qui a tenu à rappeler l’initiative de sa prédécesseure Marguerite Blais à la concrétisation de ce projet.



« Ce projet représente un véritable gain pour une qualité de vie de nos aînés et qui aura des retombées dans notre communauté. On attendait ce moment avec impatience, surtout M. Guy Charbonneau, car il a travaillé sur le projet. Ça été un militant de la première heure, qui a fait un bon plaidoyer », a indiqué pour sa part la députée de Les Plaines, Lucie Lecours.&nbsp;



Visiblement heureuse d’inaugurer cette nouvelle adresse pour aînés, la mairesse Julie Boivin n’a pu s’empêcher de souligner la beauté du terrain choisi pour y ériger ce nouvel établissement. Surtout que les établissements pour aînés n’étaient pas légion sur son territoire, qui compte quatre résidences pour personnes autonomes et deux résidences privées pour personnes ayant besoin de soins.



Disposer de ce type de résidence permettra aux aînés en perte d’autonomie de maintenir intacts les liens avec les membres de leur famille qui habitent Sainte-Anne-des-Plaines et ainsi garder le goût de vivre, soulignait-elle.



La semaine prochaine, l’équipe du CISSS des Laurentides et Mme Bélanger se dirigeront du côté de Prévost où une troisième Maison des aînés sera inaugurée, suivie de celles Blainville et de Saint-Canut, en 2024.&nbsp;



Le bonheur d’y vivre



Lucie Chaumont, une honorable dame de 92 ans se dit tellement heureuse de vivre dans un tel endroit et avec des gens qu’elle aime côtoyer.&nbsp;&nbsp;« On a du fun », dit-elle sur un ton enthousiaste.&nbsp;



Dans une autre aile, Lise Roger qui y a trouvé confort et bons soins. Aux prises avec l’alzheimer, cette dernière reçoit quotidiennement la visite de son mari Guy Sincennes. Venus s’installer à Sainte-Anne-des-Plaines où vivaient déjà leurs trois filles, ce couple qui compte 60 ans de mariage poursuive leur vie commune d’une autre façon.&nbsp;



Disposant d’une carte pour entrer dans le bâtiment, tout comme ses filles, M. Sincennes peut venir la visiter le jour comme la nuit, selon les besoins. « On a 80 ans tous les deux et on s’aime encore comme des fous », lance-t-il, heureux de l’accueil reçu par sa femme dans sa nouvelle habitation.&nbsp;

Lorraine agit pour améliorer la sécurité des écoliers