Cette démarche vise à mettre à jour la politique Municipalité amie des aînés et des familles (MADA). Les résidents de Lorraine sont invités à partager leur avis sur divers sujets sous l’abri solaire bleu, au cœur du parc.



Selon le maire de Lorraine, Jean Comtois, cette consultation est essentielle pour élaborer une politique qui reflète les priorités des citoyens et des citoyennes, contribuant ainsi à maintenir la qualité de vie et la tranquillité qui caractérisent la ville.



Les participants auront l’occasion de se prononcer sur plusieurs aspects, notamment l’aménagement du territoire, la sécurité, l’offre d’activités de loisirs, la participation sociale et l’inclusion. Quatre kiosques seront installés pour recueillir leurs opinions.



Un atelier pour les enfants de 5 à 10&nbsp;ans sera également organisé. Trois séances, prévues à 11&nbsp;h&nbsp;45, 13&nbsp;h&nbsp;30, et 14&nbsp;h&nbsp;30, permettront aux jeunes de collaborer avec l’illustratrice Émilie Proulx pour imaginer la ville de demain à travers des murales.



Lyne Rémillard, conseillère municipale et responsable de la Commission des aînés et de la famille, souligne l’importance d’inclure tous les segments de la population dans ce processus, y compris les plus jeunes, dont les idées sont particulièrement valorisées.



La mise à jour de la politique MADA est coordonnée par un comité de pilotage de 16&nbsp;personnes, incluant des citoyens, des représentants d’organismes locaux, des membres de l’équipe municipale, et des intervenants régionaux. Ce processus de consultation s’étendra à un sondage public et à une activité automnale dédiée aux aînés.



Martine Guilbault, conseillère municipale et représentante à la Commission des aînés et de la famille, précise que cette consultation vise à identifier les priorités des citoyens pour orienter les actions futures de la ville.



Enfin, la Ville de Lorraine réitère son engagement à lutter contre l’âgisme et à favoriser l’inclusion des familles, en promouvant la participation citoyenne à travers cette initiative.

Le spectacle se déroulait le 16 août au Parc Neuville et bon nombre de citoyens s’étaient déplacés avec leur chaise pour assister à la prestation de Wooden Shapes, qui a répondu aux attentes des amateurs de rock et a emballé même ceux qui n’étaient pas particulièrement adeptes du genre musical qui a fait les beaux jours des décennies 70 et 80.&nbsp;



Tout d’abord, il faut savoir que cinq garçons et une seule fille forment le sextuor de Trois-Rivières qui se promène d’une scène à l’autre avec leur répertoire hommage en plus des pièces originales qu’il compose et interprète au son des quatre violons, du violoncelle et de la contrebasse.



Dire que leurs arrangements classiques des succès des groupes rock surprennent tient de l’euphémisme. Leur interprétation emballe et charme l’auditoire immédiatement.&nbsp;



<h2>Queen, Supertramp</h2>



Le sextuor a proposé plusieurs meedley avec des succès bien connus, à commencer par celui du groupe Queen avec&nbsp;We are rock&nbsp;et&nbsp;Bohemian Rhapsody.



Une belle envolée musicale qui apporte une note poétique aux pièces populaires, qui ont connu leur heure de gloire durant plusieurs décennies.&nbsp;



Ce moment apprécié du public a été suivi d’un meedley sur Supertramp, reprenant les plus gros succès issus des albums&nbsp;Crime of the century&nbsp;et&nbsp;Even in the quietest moments.



Un moment fort réussi. En revisitant ces tubes des années 70-80, Wooden Shapes parvient à prouver que le rock progressif n’était pas que la simple saveur d’une décennie.



<h2>Plus audacieux</h2>



Le sextuor s’est néanmoins fait plus audacieux en s’attaquant au groupe mythique, s’il en est un, qu’est Pink Floyd. Un pari plutôt risqué et qui offrait un joli moment, mais qui a été moins réussi que les meedley précédents. Il faut dire que les arrangements musicaux originaux de Pink Floyd sont d’une telle virtuosité qu’ils laissent peu de place à la réinterprétation. Leur reprise de&nbsp;Comfortably Numb&nbsp;a cependant été plus convaincante que celles des autres pièces du groupe britannique.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Enfin, l’ensemble à cordes a aussi offert des extraits d’Iron Maiden et de Ozzy Osborne, ainsi que de Metallica avec leur magnifique&nbsp;Nothing Else Matters. Un beau moment.



Les six musiciens ont par ailleurs interprété&nbsp;Turbulences&nbsp;et&nbsp;Nebula, deux pièces de leur répertoire original et qui figure sur leur album.&nbsp;



Ils avaient prévu le public d’entrée de jeu&nbsp;: ils se sont fait plaisir en choisissant des pièces qui leur plaisaient. Cela s’entendait.&nbsp;

Spectacle de Wooden Shapes: Quand le rock se fait plus classique

Parmi les sinistrés du <a href="https://nordinfo.com/actualites/basses-laurentides-des-inondations-pires-quen-2017" target="_blank" rel="noreferrer noopener">déluge du 9 août dernier</a>, des citoyens basses-laurentiens se retrouvent sans toit. C’est le cas de la rosemèroise Nawal Chirara, une dame de 75 ans qui a tout perdu à la suite de l’inondation complète de son logement, aménagé au sous-sol d’une demeure résidentielle.



Il n’a fallu qu’une dizaine de minutes pour que le déluge envahisse le logement de Mme Nawal, qui résidait sur la rue William, au nord du chemin de la Grande-Côte. 



Sous le coup de cette averse torrentielle, les deux chauffe-eaux ont pété, les tuyaux, qui n’étaient pas fermés, ont cédé et c’est ainsi que la porte-patio du logement de Mme Chirara a éclaté, laissant entrer l’eau, qui s’est rapidement transformer en un lac de huit pieds entre les murs de son petit logement coquet situé en bas de la maison bigénérationnelle qu’elle partage avec sa fille, Nadia El Aawar, qui habite au-dessus avec son mari et ses deux fils.&nbsp;&nbsp;



<h2>Quinze minutes</h2>



En quinze minutes à peine, tout a été perdu&nbsp;: murs, planchers, meubles, vêtements et combien d’autres objets précieux et souvenirs de toute une vie.&nbsp;



« Ce qui s’est passé vendredi dernier, c’est que nos trois «sump pomp» (pompes à puisard)&nbsp;&nbsp;fonctionnaient très bien mais les égouts ont commencé à déborder, raconte Mme El Aawar. Ma mère habite plus bas que les égouts, aussi ça se déverse chez elle. On a eu peur, car il ne manquait que peu de pieds pour que ça arrive monte jusqu’à chez nous, en haut. »



« Ma mère est sortie du logement en robe de chambre et en petite-culotte », signale sa fille Nadia, qui a recueilli sa mère catastrophée, réalisant à peine ce qui se passait, alors qu’elle se préparait pour la nuit.&nbsp;



<h2>Perte totale</h2>



« Elle a tout perdu, insiste Nadia El Aawar. Il a fallu qu’on aille lui acheter des vêtements dès le lendemain. Elle n’avait plus rien, elle n’a même pas eu le temps de prendre des vêtements, des chaussures. C’est beaucoup d’émotions pour elle, qui a 75 ans. »



Dans le logement, tout est en dessus-dessous&nbsp;: la laveuse a été jetée au sol sous la force de l’eau, le chauffe-eau y a passé, toutes les armoires sont gonflées et inutilisables après avoir été mouillées trop longtemps, les meubles sont entièrement souillés. Le logement est une perte totale.



« Le réfrigérateur est à terre, le chauffe-eau est à terre, le système d’aération est complètement foutu. Tout, tout, tout est complètement&nbsp;foutu : table, chaises, piano, tout », laisse savoir Nawal Chirara, qui résidait à cette adresse depuis 2016.&nbsp;



<h2>Aide attendue</h2>



Depuis le 9 août, Mme El Aawar et sa famille sont privés d’eau chaude. « C’est horrible et je suis surtout triste pour ma mère, qui a 75 ans », déplore Mme Aawar.



Celle-ci a demandé de l’aide sur le groupe Les Voisins de Rosemère, qu’elle espère vivement recevoir. Jeudi soir, elle attendait encore. L’un de ses voisins, un expert en sinistre, est venu pour la conseiller sur le nettoyage à opérer rapidement et un autre voisin a offert ses bras pour vider le logement puis remplir le container qui devait arriver sur place vendredi. Mais ce n’est pas suffisant, vu l’état des lieux. Toute aide sera appréciée.&nbsp;

Lorraine: Consultation publique lors de la Fête de la famille