Avec la mise en place des travaux virtuels, Mme Chabot a passé plus de temps dans la circonscription. Dès le début de la pandémie, la députée et son équipe ont mis la main à la pâte pour répondre aux nombreux appels des citoyens. Une fois le tourbillon des premières semaines passées, les énergies de la députée se sont portées sur l’aide aux organismes et aux entreprises locales.
«J’ai donné mon aide à des organismes d’aide alimentaire. Les besoins étaient grands et le sont toujours. Pour les PME, j’ai profité de la réouverture des commerces pour rencontrer les propriétaires et les travailleurs et discuter de leur situation, tout en leur présentant les programmes d’aide qui pouvaient les concerner. J’ai également eu des échanges réguliers avec la CCITB (la chambre de commerce) pour suivre de près la situation des entreprises de Thérèse-De Blainville. Une des clés de la reprise est d’encourager le plus possible l’achat local. Nous devons compter sur la solidarité de la communauté pour passer à travers», souligne-t-elle.
Aide d’urgence et aide aux aînés
Louise Chabot mentionne que, dès le début de la pandémie, les élus du Bloc Québécois ont donné leur accord à la mise sur pied d’une aide d’urgence pour les personnes ayant perdu leur emploi en raison de la COVID-19. Elle souligne toutefois qu’une entente a été signée entre les partis, dans laquelle le gouvernement libéral s’engageait à modifier la PCU pour la moduler selon les revenus gagnés pour en faire un incitatif à l’emploi.
«Nous avons fait cette demande il y a deux mois et le gouvernement s’était engagé à mettre en place cette mesure. Aujourd’hui, toujours rien n’a été fait. Le résultat de cela, c’est qu’en plus d’avoir renié son engagement, le gouvernement libéral nuit maintenant à la relance économique. Le gouvernement du Québec l’a dit, les entreprises, les commerces et les organismes à but lucratif le disent: les besoins de main-d’oeuvre pour continuer à fonctionner et à offrir des services ne sont pas comblés. Des changements doivent être apportés, sinon c’est toute la relance économique qui risque d’être compromise», fait valoir la députée.
Autre dossier pour lequel les élus du Bloc sont revenus à la charge à plusieurs reprises: l’aide aux aînés. Grands oubliés de la crise, les aînés vont recevoir cette semaine un montant unique de 300 $ ou 500 $, selon qu’ils touchent ou non le Supplément de revenu garanti (SRG).
«Notre demande au Bloc était d’offrir une aide permanente à nos personnes aînées. La situation se prêtait à une augmentation immédiate et permanente de la pension de vieillesse de 110 $ par mois, tel que nous le réclamons. Le montant unique, c’est bien, mais que les gens soient rassurés, nous allons continuer à revendiquer une augmentation permanente», dit Mme Chabot.
Autres dossiers
Rappelons, par ailleurs, que la session parlementaire à Ottawa a débuté avec les blocus ferroviaires qui, d’abord limités à la Colombie-Britannique, se sont étendus à tout le Canada. En plus de faire plusieurs propositions pour une sortie de crise pacifique, le Bloc Québécois a réitéré son opposition au projet d’expansion de sables bitumineux Teck Frontier, à l’origine du conflit avec les nations autochtones.
De plus, un nouvel accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, l’ACÉUM, a été ratifié. Les bloquistes estiment que le Québec fait les frais de cette entente par l’absence de protection pour les producteurs de lait et l’industrie de l’aluminium et ont l’intention de suivre de près les développements dans ce dossier qui touche l’ensemble de l’économie québécoise.
Finalement, avant la pandémie, le Bloc Québécois a fait adopter, avec l’appui des députés de l’opposition, une motion qui demande au gouvernement de faire passer le nombre maximum de semaines de prestations de maladie de 15 à 50.
Porte-parole du Bloc Québécois dans ce dossier, Louise Chabot considère essentiel de poursuivre le combat. «Le nombre de semaines de prestations n’a pas été revu depuis 1978. Tout le monde s’entend pour dire que 15 semaines, ce n’est pas assez. Les travailleuses et les travailleurs en ont bien assez de se battre contre la maladie, ils n’ont pas besoin d’ajouter un stress financier à cela. Vous pouvez compter sur moi pour revenir à la charge», déclare-t-elle.
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Louise Chabot
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