Celle-ci déploiera une somme de 785 352 $, sous forme de subvention, aux organismes communautaires, municipalités et employeurs de sa circonscription ayant manifesté leurs besoins de main-d’œuvre estivale.
« Cette subvention permettra à plusieurs jeunes d’obtenir une première expérience sur le marché du travail dans des milieux stimulants et importants pour notre monde », a souligné la députée de Thérèse-de-Blainville, qui avait réuni les responsables de plusieurs organisations locales à l’occasion d’un point de presse, lundi matin.
Voilà une nouvelle qui réjouit les 58 organisations qui profiteront de la subvention fédérale et dont bon nombre s’étaient déplacés lundi matin pour rencontrer Mme Chabot.
La plupart d’entre eux en ont profité pour faire part de leur expérience positive grâce à l’embauche étudiante, mais aussi de leurs réels besoins, que ne comblent pas entièrement ce programme d’une durée d’à peine huit semaines.
L’an dernier, la députée Chabot avait participé au recrutement de 224 étudiants avec le programme d’été fédéral. Or, ce nombre d’emplois étudiants a été revu à la baisse pour 2024, malgré les demandes qui s’ajoutent sur le bureau de la députée.
Étude sur le programme
Mme Chabot s’en désole. Consciente de la nécessité de rehausser le financement de ce programme, la députée bloquiste déposait le 9 avril dernier au comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) de la Chambre des communes, le rapport d’une étude sur le programme Emplois d’été Canada.
« Le but de cette étude, que j’ai mis en œuvre, était de consulter témoins et experts afin qu’ils nous fassent part de leurs connaissances et préoccupations. Un nombre important d’entre eux ont constaté que la baisse de financement de 2023 les avait empêchés de mener à bien leurs projets. C’est pour cela qu’au Bloc Québécois, nous demandons que le gouvernement libéral écoute et suive la recommandation de ces témoins, soit d’augmenter de façon substantielle le financement de ce programme », soutient la députée de Thérèse-De Blainville.
Flexibilité demandée
À la lumière de ce comité de travail, une série de recommandations a été formulée. Il est notamment question d’une plus grande flexibilité, accordant une embauche plus étendue et d’une réponse devancée afin de permettre aux organismes de mieux planifier leur saison estivale.
Parmi les commentaires exprimés à l’endroit de la députée, il a aussi été question de la difficulté de remplir la demande de subvention de ce programme, surtout avec complexité du système gouvernemental, sans parler que certains organismes sont à cheval sur certaines circonscriptions.
Bien qu’imparfait, le programme d’emplois d’été fédéral actuel permet à bien des organismes d’assurer leur mission en période estivale, notamment pour ceux qui offrent des camps de jour et pour ceux qui n’ont pas le budget nécessaire pour remplacer leurs employés durant les vacances d’été.
MOTS-CLÉS
Bloc Québécois
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Thérèse-De Blainville (circonscription fédérale)
Louise Chabot
Emplois d'été Canada