L’année a bien commencé avec l’annonce par Anciens Combattants Canada (ACC) d’un investissement de quatre millions de dollars dans le Centre Juno Beach et la signature d’un bail de 99 ans pour mettre ce dernier à l’abri du développement immobilier le menaçant depuis trois ans. Le Centre Juno Beach commémore la participation québécoise et canadienne au Débarquement de Normandie du 6 juin 1944.
« Ce dénouement positif est directement attribuable aux pressions du Bloc et à la forte mobilisation des Québécois pour la protection de leurs lieux de mémoire. On ne pouvait pas accepter que des condos soient construits là où 900 Canadiens-Français ont combattu et où bon nombre d’entre eux sont tombés pour la paix et la liberté », déclare M. Desilets.
Le député bloquiste est également fier d’avoir mis en oeuvre, au Comité permanent des anciens combattants, une vaste étude sur l’expérience vécue par les vétéranes. Toutes les facettes de l’expérience vécue par ces dernières seront examinées durant cette étude pionnière impliquant cinq mois de consultation.
« On tente de cerner les maux spécifiques auxquels sont confrontées les vétéranes après le service et d’identifier leurs causes et leurs solutions afin qu’ACC et les Forces armées canadiennes prennent davantage soin des femmes portant ou ayant porté l’uniforme », affirme le porte-parole en matière d’Anciens combattants.
C’est d’ailleurs dans le cadre de cette étude historique qu’ACC a finalement accepté d’adopter le terme « vétérane ».
« Ce changement de terminologie signifie beaucoup pour les vétéranes québécoises qui avaient en horreur de se faire désigner comme “femmes vétérans” par ACC. Désormais, je m’attends à ce que tous les ministères fédéraux adoptent le terme “vétérane”, pas seulement ACC. C’est une question de cohérence et surtout de respect », insiste le député du Bloc Québécois.
Sans contredit, le plus important gain de l’année est la réduction drastique des délais de traitement des demandes de prestations d’invalidité pour les vétérans francophones, dont les délais moyens sont passés de 57 semaines en 2021, à 29 semaines en 2023.
« Cette progression qui résulte d’années d’efforts et de pressions de ma part est encourageante, mais toujours insatisfaisante. Nous sommes loin de la norme de service de 16 semaines, déjà amplement longue, que le ministère s’est lui-même fixée. Les vétérans du Québec ont servi leur pays, souvent au péril de leur vie. Le gouvernement leur doit des services de qualité fournis dans des délais opportuns et équitables. C’est aussi simple que cela », souligne Luc Desilets.
MOTS-CLÉS
Bloc Québécois
Luc Desilets
Rivière-des-Mille-Îles (circonscription fédérale)