Ce sera la première fois que Flavie sera sur la même scène que son paternel depuis la fin de sa formation en théâtre au Collège Lionel-Groulx, en 2023. Elle s’en réjouit, évidemment.
Flavie détient déjà une belle feuille de route. Elle a joué dans quelques pièces de théâtre, notamment au Quat’sous et au Rideau vert où elle s’est jointe aux deux troupes formées par la relève, tandis que les amateurs de séries télé ont pu la voir dans Nuit Blanche où elle interprétait Coralie.
Devenir comédienne jeu lui est rapidement apparu comme une évidence, elle dont les deux parents mènent une carrière artistique.
Les Veillées festives, c’est une première sur une scène de la région sur un show qui tiendra l’affiche durant plusieurs représentations. « C’est le fun de revenir littéralement à la maison. Parce que c’est vraiment quelque chose de familial », lance-t-elle spontanément.
Son père Luc, lui, n’a plus besoin de présentation. On l’a vu sur plusieurs productions théâtrales mais également celles du petit écran.
Ce que bon nombre de Basses-Laurentiens savent peut-être un peu moins, c’est que ce dernier a grandi à Blainville avant de s’établir à Boisbriand avec sa famille.
Voilà pourquoi il est devenu membre actif de la troupe du Petit théâtre du Nord avec Mélanie Saint-Laurent, Sébastien Gauthier et Louise Cardinal. Depuis, la troupe se démène pour partager leur passion du théâtre avec les citoyens de la région en leur présentant régulièrement des œuvres originales. Et en plaçant la région au cœur des projets de création.
Spectacle multifacette
Et justement, Les veillées festives consistent en une série de «conte-musical» où chacun des spectateurs qui habitent l’une des villes de la région pourra se connecter à un pan de sa vie ou de celle de ses ancêtres, puisque le concept du spectacle s’appuie sur l’histoire d’ici.
L’événement conte-musical revient pour une quatrième saison avec un nouveau spectacle au Centre de création de Boisbriand, les jeudis, vendredis et samedis, du 28 novembre au 14 décembre 2024.
Luc et Flavie sont tous deux enthousiastes à l’idée d’être sur la scène de la même production, Veillées Festives – Naviguer l’incroyable où il sera question de cours d’eau …et peut-être bien d’inondations. Tant le père que la fille tentent de nous réserver des surprises, question de bien tâter l’hameçon et nous faire sortir pour une soirée que l’on promet joyeuse, tout en rendant hommage à la singularité du territoire.
Nos cours d’eau à l’honneur
Luc Bourgeois revient sur le concept des Veillées festives. « Il y a de la musique, il y a des chants, il y a une table de quiz, il y a des contes. C’est une soirée assez loufoque. On a voulu volontairement toucher tous les publics avec cette formule-là. »
Et une ambiance familiale aussi. « C’est une rencontre…On échange avec le public, on se déplace, on les accueille quand on est là, quand ils rentrent, on les assoit », rappelle-t-il.
Luc Bourgeois insiste sur l’originalité des textes, qui sont le fruit créatif d’auteurs de différentes générations.
« On est toujours très vigilant à encourager la relève. Il y a deux jeunes auteurs. Pareil pour le jeu. On aime avoir une jeune équipe qui nous relance, qui nous challenge. Cette année, c’est Flavie », souligne-t-il.
Et cette quatrième édition portera sur les cours d’eau. Pour Luc Bourgeois, il est évident que les cours d’eau ont eu une influence sur l’essor économique et la vie artistique locale.
« Les Basses-Laurentides, avec tout ce qui s’est développé avec l’industrialisation, ce que ça a permis au fil des siècles pour l’avancée vers le nord. Alors, on parle de tout ça, on a une thématique annuelle. Cette année, ce sont les cours d’eau, les cours d’eau environnementaux. »
« C’est qu’avant les routes, on a nos ancêtres qui empruntaient les cours d’eau. Les cours d’eau pour se déplacer, pour la chasse…
Le comédien Bourgeois explique qu’une recherche historique basée sur des faits vécus fait partie de la commande placée aux auteurs, qui en feront des contes assurément locaux.
Abordera-t-on les inondations du 9 août ? Peut-être un peu, mais juste un peu, l’écriture des textes ayant commencé des mois auparavant, laisse savoir Luc Bourgeois.
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