Rappelons que le projet de loi no 40 modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaire prévoit doter le réseau scolaire québécois d’une gouvernance moderne, efficace et plus près des besoins des élèves.
Ce projet de loi permettra notamment de réduire la bureaucratie et de dégager des économies d’environ 45 millions de dollars sur quatre ans; de dépolitiser la gouvernance scolaire; de donner davantage d’autonomie aux écoles et de rapprocher la prise de décision de celles et ceux qui connaissent les élèves par leur nom; d’assurer une gestion optimale des ressources qui sont investies dans le réseau scolaire public.
Fin des commissions scolaires
Le projet de loi prévoit une décentralisation importante de la prise de décision vers les écoles. Il prévoit également l’abolition des élections scolaires et la fin des commissions scolaires telles qu’on les connaît actuellement pour les transformer en centres de services scolaires (CSS), qui fourniront des services essentiellement administratifs aux écoles situées sur leur territoire.
«Le projet de loi que nous présentons aujourd’hui est fidèle aux engagements que nous avons pris. Nous modernisons la gouvernance scolaire en nous inspirant des meilleures pratiques. En un an, nous avons fait plus, beaucoup plus pour notre réseau scolaire. Il est maintenant temps de faire mieux et de doter notre réseau d’une gouvernance digne du 21e siècle. Après des années d’attente, nous remettons enfin les écoles entre les mains de nos communautés», a déclaré le ministre Jean-François Roberge.
De son côté, Lucie Lecours, députée de Les Plaines, a ajouté : «En appuyant la réforme de la gouvernance scolaire, on remet les décisions qui concernent les élèves dans les mains de ceux qui les connaissent le mieux, c’est-à-dire le personnel scolaire. C’est ajouter une merveilleuse touche d’humanisation à notre système scolaire, tout en s’assurant d’une gouvernance qui soit moderne, efficace et à la proximité des élèves. Jumelé à l’opération Grand rattrapage, on ne pourra qu’être fier de notre système scolaire québécois et des résultats qu’il produira.»
MOTS-CLÉS
députée Lucie Lecours
Les Plaines