Le conte-théâtral ludique que livrera le Mirabellois Marc Sauvageau s’inspire tout droit des thèmes chers au Roi du Nord. Il se glissera dans la peau du bedeau Isidore Martin dans ce rappel historique d’une 1h10.



L’Urlu semblait le lieu idéal pour l’auteur-comédien Sauvageau en raison de l’intimité qu’offre le petit espace de sa salle, pour y présenter son nouveau spectacle-théâtral, accompagné musicalement par son ami Éloi Amesse, violoniste bien connu dans les Laurentides.&nbsp;



Et comment introduit-on ce rappel au célèbre et bon vivant Antoine Labelle&nbsp;? « On reste sur l’idée d’un lancement d’une toile illustrant le curé Labelle produite par le peintre Rock Therrien, qui sert de prétexte au spectacle, indique le comédien. C’est un faux vernissage et on intègre ça dans l’histoire racontée. »



Le Roi du Nord



Peu après la mort du célèbre Roi du Nord, les citoyens de Saint-Jérôme s’unissent, défient les ordonnances de Monseigneur Fabre et organisent une célébration visant à rendre hommage au curé Antoine Labelle.



Isidore Martin, le fidèle bedeau, est le mieux placé pour présider cette cérémonie. Il connait mieux que quiconque les rêves et ambitions de son défunt patron. Il a pris part à la colonisation des Laurentides puis, dans l’ombre, il a dicté la voie à emprunter au Roi du Nord et défriché de ses mains nues, les milliers d’arpents nécessaires pour fonder une vingtaine de paroisses au cœur de cette région hostile.



Faits historiques



Pour prendre la peau du coloré bedeau Martin, Marc Sauvageau s’est documenté à l’aide d’archives et de témoignages.&nbsp;



« Isidore Martin a fait une soixantaine d’expéditions avec le curé Labelle, donc il connait bien le connaissait bien », raconte Marc Sauvageau, qui spécifie que tous les faits sont historiques et vérifiables.



Il s’est même entretenu avec Pierre Grignon, le neveu et filleul de Claude-Henri Grignon, qui a rendu célèbre le curé Labelle en plus de donner une vie – fictive – à bien des personnages personnifiés au petit écran, dont le détestable Séraphin. « Pierre Grignon connaissait le vrai et le faux, explique Marc Sauvageau. Il a gardé les archives dont il a hérité de son oncle Claude-Henri Grignon. »



Auteur créatif



Fasciné par la sonorité des mots et les images poétiques, le créateur et conteur mirabellois Marc Sauvageau refaçonne la réalité en s’inspirant de ses rêves.&nbsp;



On ne le surnomme pas le Marchand d’idées pour rien. Pour cet électron libre, de simples faits deviennent fantastiques. Son univers rappelle celui des bédéistes&nbsp;; il puise à la source même de notre quotidienneté.&nbsp;



Créateur éclectique, Marc Sauvageau a écrit pour le théâtre&nbsp;:&nbsp;Le Spacetag; ma Dégénération&nbsp;et&nbsp;Le Rien de deux Kilos.&nbsp;Il a aussi publié&nbsp;Invraisemblables, mais Vraies ;&nbsp;une bande dessinée poétique,&nbsp;Sacré gobe-mouche, un conte audio historique,&nbsp;La Déportation des Acariens&nbsp;ainsi qu’un recueil de fables&nbsp;Et Dieu créa les animaux à notre image&nbsp;: bestiaire délirant,&nbsp;chez Planète rebelle.



Touchant et épineux, sensé et drôle, le conte historique présenté le 29 mars, à 15h et à 20h, provoquera bien des émotions en plus de nous apprendre un peu plus sur le célèbre personnage de Saint-Jérôme.&nbsp;

Sept regroupements ont uni leurs voix en conférence de presse le 1er mars pour demander de protéger les femmes locataires en mettant en place, au plus vite, les mesures structurantes qui s’imposent.&nbsp;&nbsp;



« Les hausses de loyers incontrôlées participent&nbsp;à&nbsp;l’appauvrissement et&nbsp;à&nbsp;la précarité&nbsp;économique des femmes locataires », soutient Cassandra Desnoyers du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.



« Les problèmes de logement ont des conséquences directes sur leur santé&nbsp;physique et mentale, plusieurs n’ayant d’autres choix que de résider dans un logement insalubre, trop petit,&nbsp;éloigné&nbsp;de leur travail et de leur réseau, ou encore de subir du harcèlement et de la violence de la part de leurs propriétaire, concierge, voisin ou partenaire »,&nbsp;ajoute-t-elle.



En réponse à ces défis, Madame Desnoyers préconise des mesures telles qu’un gel des loyers, accompagné de mécanismes de contrôle, notamment un plafonnement des hausses, la création d’un registre universel des loyers, ainsi que des garanties renforcées contre les évictions frauduleuses.



De son côté, Céline Magontier, du Front d’action populaire en réaménagement urbain, révèle des chiffres alarmants&nbsp;:&nbsp;



« 206 000 femmes au Québec vivent dans un logis ne répondant pas&nbsp;à&nbsp;leur capacité&nbsp;de payer, avec un maigre revenu médian de 24 000&nbsp;$ par an. »



« Le logement social, sous forme de HLM, de coopérative ou d’OSBL d’habitations, permet d’offrir durablement un toit qui correspond tant&nbsp;à&nbsp;leurs contraintes&nbsp;économiques, qu’à&nbsp;leurs impératifs. Or, non seulement il en manque cruellement depuis des années, mais les gouvernements le sous-financent. »



Elle a ensuite insisté sur la nécessité impérieuse d’actions concrètes&nbsp;: « Les budgets à venir de Québec et d’Ottawa doivent prévoir des investissements permettant la construction d’au moins 50 000&nbsp;logements sociaux au Québec au cours des cinq prochaines années. »



Une crise qui amplifie les inégalités



La crise actuelle du logement n’épargne pas non plus les femmes immigrées et racisées. Comme le mentionne le réseau d’action qui les représente, elles font face à une discrimination prononcée lors de la recherche d’un logement et elles ne connaissent pas toujours leurs droits et les recours disponibles. De plus, elles se trouvent souvent sans références, historique de crédit ou preuves de revenus.&nbsp;



De même, pour le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec, la crise actuelle augmente le pouvoir des propriétaires et la compétition entre locataires. Ceci a pour conséquence d’amplifier les inégalités entre hommes et femmes, mais aussi entre différentes catégories de femmes.&nbsp;



« Nous appelons le gouvernement Legault&nbsp;à&nbsp;mettre en place des unités universellement accessibles, adaptables et sécuritaires ; et incluant un financement pour du soutien communautaire. Les fonds alloués au logement social doivent&nbsp;être suffisants et modulés pour tenir compte des coûts réels selon les régions », a indiqué Marie-Ève Desroches, la porte-parole, ajoutant que cette&nbsp;compétition désavantage particulièrement les femmes âgées, autochtones, monoparentales, en situation de handicap et racisées.



Les femmes victimes de violence sont prises au piège



Parallèlement, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes fait mention de l’impact de la crise sur la sécurité et la dignité des femmes victimes de violences&nbsp;:&nbsp;



« Souvent isolées de leur réseau et dans une situation financière précaire en raison de la violence, plusieurs hésitent ou renoncent à quitter leur conjoint violent, faute de logements accessibles. D’autres vivent de l’itinérance ou sont contraintes de vivre dans des logements précaires ou qui ne répondent pas à leurs besoins. Pour celles qui trouvent refuge en maison d’hébergement, leur durée de séjour s’allonge, limitant les places disponibles pour d’autres femmes. »



Ces organisations sont unanimes&nbsp;: elles insistent sur la nécessité de considérer le logement comme un droit fondamental plutôt que comme une simple marchandise. Elles appellent les gouvernements à agir pour éviter que le marché locatif privé, orienté vers le profit, ne continue d’aggraver les inégalités.

Cri du cœur pour protéger les femmes locataires

La file d’attente interminable pour acheter les billets avant le match conférait d’entrée de jeu une atmosphère unique à la rencontre. Avec presque 600 spectateurs présents, il était aisé de trouver des jeunes fans ayant leur mot à dire sur l’issu de la partie, sur les joueurs s’étant démarqués cette année ou sur l’adversaire idéal pour les séries.  C’est le cas notamment du jeune Nolan Verner qui célébrait le 3e but des Panthères en me parlant d’Adam Labelle, son joueur préféré, du valeureux Elliott qui courent les matchs de Sherbrooke à Québec avec sa mère et sa sœur tellement il aime le hockey. Ou encore des jeunes Nicolas et Ayden, accompagnés d’un papa passionné et de Xavier, le petit frère, disant tous souhaiter un affrontement contre les Cobras de Terrebonne pour les séries.  Les enfants se réjouiront de savoir que leur désir est partagé par Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme et fan de la première heure des Panthères, présent sur place pour le dernier match à domicile : « Si jamais nous sommes opposés à Terrebonne, je vais certainement proposer un défi de chandails à mon ex-voisin de siège à l’Assemblée nationale, le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy ».   La saison se termine malheureusement sur deux défaites, une de 6-3 à la maison devant un jeune public qui y a cru jusqu’à la fin, et 7-0 à Terrebonne vendredi. Mais pas le temps de se morfondre, car déjà dimanche, les Panthères amorçaient leur ronde huitième de finale face au Titan de Princeville dans une série deux de trois. Et ce qui s’annonçait une promenade dans le parc en deuxième période aura finalement donné quelques cheveux blancs à l’entraineur, puisque ses joueurs ont échappé une avance de trois buts dans le dernier vingt, avant de voir Lefebvre jouer les héros en faisant 5-4 en prolongation.   



<h2>Une série terminée, une autre qui commence!</h2>



Les Panthères sont parvenues à éliminer le Titan de Princeville en les balayant 2-0. La tâche n’aura pas été aisé puisqu’il fallut encore une fois qu’Alexandre Lefebvre joue les héros en prolongation pour mettre le dernier clou. Avec deux buts en prolongation en 24h, Lefebvre s’assure de laisser une marque indélébile sur la saison des Panthères. Rappelons qu’il a fini au sommet des buteurs de l’équipe en saison régulière et que même si l’échantillon est petit, il connait tout un début de série! Mais indépendamment de la durée du parcours des Panthères en série que l’on souhaite le plus long possible, les fans seront ravis de savoir qu’ils peuvent suivre leur équipe préférée sur les ondes de TVBL. La chaîne des basses Laurentides présente depuis le 7 mars, et le fera une fois par semaine pour un total de six épisodes, une série documentaire mettant en vedette les joueurs, les coachs, l’administration et tout l’écosystème de l’équipe chérie de Saint-Jérôme. Bonne écoute !

L’URLU : Marc Sauvageau sur les traces du Roi du Nord