Depuis quelques mois, la Maison de la famille de Sainte-Anne-des-Plaines compte une nouvelle tête. En fait, deux co-directrices se partagent les tâches de direction de l’organisme.
Valérie Bernard et Bianca Fortier, deux jeunes femmes énergiques, sont maintenant co-directrices de la Maison de la famille de Sainte-Anne-des-Plaines. France Lachance a quitté son poste à l’été, laissant l’organisme entre les mains de ses successeures. Elle a d’ailleurs délibérément faire le choix de mettre deux têtes en place.
« L’ancienne directrice trouvait que c’était une bonne solution pour commencer pour ne pas être submergé par tout ce qu’il y avait à faire. On a séparé les tâches en deux selon nos forces » confirme Bianca, mentionnant que le travail d’équipe entre elles s’était installé naturellement.
L’aspect de la main-d’œuvre était également un enjeu, ajoute Valérie. Une nouvelle direction devant prendre l’ensemble des tâches en plus de devoir engager pour plusieurs postes était impensable. « Le Conseil d’administration (CA) a voulu garder une base solide avec les employés qui étaient déjà là », explique-t-elle. Les rôles qu’elles jouaient avant leur arrivée en poste leur sont d’ailleurs toujours attribués. Elles ont donc simplement reçu davantage à faire pour la Maison de la famille.
Toutes deux mamans, elles ont chacune leur tour eu besoin des services de l’organisme à un moment ou un autre. Elles ont finalement rejoint les rangs au cours des années.
Bianca Fortier est à la Maison de la famille depuis 2013. D’abord éducatrice pour la halte-garderie, elle a traversé dans les bureaux quelques années plus tard, à la demande de l’ancienne directrice. « France m’a demandé si je voulais passer dans les bureaux, parce qu’elle voyait un potentiel. J’ai dit oui, et je suis devenue chargée de projet », soutient la co-directrice.
Valérie Bernard, de son côté, s’est d’abord impliquée dans le CA de l’organisme. Elle a travaillé au sein du conseil jusqu’à il y a 2 ans. « J’ai des compétences plus en informatique : publicité, infographie. Avec la pandémie, il y a eu un besoin de se moderniser et j’étais là », affirme-t-elle, ajoutant la gestion des réseaux sociaux à ses tâches pour l’organisme.
Toutes deux se complètent ainsi dans leurs compétences et mettent ainsi chacune la main à la pâte selon leurs facilités. Une suite logique des choses selon elles.
Un brin de jeunesse dans le futur
Pour le futur, les deux passionnées voient grand. Elles espèrent dynamiser les services, afin de les mettre à leur sauce. Maison hantée, conférences, cinéma en plein air et d’autres idées embryonnaires sont toutes des pistes afin de se renouveler tout en gardant une part des anciennes activités.
Elles sont malgré tout déjà heureuses d’un petit accomplissement de leur organisme et souhaitent le mettre de l’avant. « Dans les Maisons de la Famille, c’est rare qu’il y ait des aînés. Mais ici, on en a. Donc, nous ce qu’on veut, c’est de faire plaisir à tout le monde quand on est capable et de mélanger tout ce monde-là », explique Bianca. Des rencontres intergénérationnelles pourraient donc davantage être mises de l’avant dans le futur.« La Maison de la Famille, c’est une deuxième famille. C’est quétaine à dire, mais c’est ça », conclut Valérie.
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