Souvent définie comme une femme à la nature humaine et empathique, Me Closson-Duquette s’intéresse à la condition des femmes, se préoccupe de l’épanouissement de ses filles adolescentes, mais aussi au sort de ses concitoyens.
Malgré les heures qu’elle doit investir dans ses innombrables dossiers et causes à défendre, Me Closson-Duquette siège sur différents conseils d’administration, peu importe qu’il s’agisse de groupes communautaires ou de fondations renommées.
Humanité et solidarité
C’est qu’elle est allée à la bonne école. « J’ai grandi avec des parents très impliqués. Ma mère a été présidente du centre de Centraide et directrice du CABSB et m’emmenait l’aider. Mon père a été entre autres président de Familia. Mes parents parrainaient des enfants de Vision mondiale, aidaient des familles en Haïti et s’investissaient dans bien d’autres causes », se rappelle-t-elle.
C’est aussi un peu grâce à son père, un avocat de Sainte-Thérèse bien connu, qu’elle a pris sa vie personnelle et sa carrière en main. Elle a donc choisi le métier d’avocate, plus spécifiquement le droit des affaires, visant surtout le secteur du divertissement.
Après avoir travaillé pour Donald K Donald, l’ADISQ et Astral Radio, celle-ci a ouvert son bureau en plein cœur du Village de Sainte-Thérèse, où elle pratique le droit des affaires et la médiation commerciale.
Cérébrale et sensible
Mais l’implication bénévole s’inscrit au cœur de ses préoccupations. Me Closson-Duquette aime bien côtoyer les gens du milieu communautaire, ce qui lui permet de laisser sa sensibilité s’exprimer à bon escient.
Elle a été présidente du conseil d’administration de Resto Pop, impliquée sur celui du Festival international de la chanson de Granby, de la Fondation Juste pour un répit, et même animatrice bénévole à TVBL.
Au printemps 2023, elle a lancé une campagne pour la fondation Fémina qui vient en aide aux femmes victimes de violence conjugale. Et elle donne du temps à certains clubs sportifs où s’entraînent ses filles, de 12 et 15 ans.
« Honnêtement, je n’ai pas tant de mérite que ça. Mais à un moment, j’étais tellement impliquée qu’il m’a fallu faire des choix », confie-t-elle.
Il reste que son agenda est encore bien rempli. « Oui, j’ai de la misère à dire Non. C’est l’un de mes défis », admet Me Closson-Duquette.
L’égalité reste à gagner
L’avancement de l’égalité homme-femme lui tient à cœur. L’événement de Polytechnique a été un choc pour elle, qui était alors pensionnaire tout près de là puis en découvrant l’iniquité salariale réservée aux femmes sur le marché du travail.
Elle veut autre chose pour ses filles. Elle leur parle de causes féministes comme celui du recul du droit à l’avortement aux États-Unis. Elle sème des graines chez ses filles, croit-elle.
« On pense toujours que c’est acquis, mais non. D’ailleurs, je veux que mes filles restent vigilantes, qu’elles s’affirment et s’entraident. Il reste du travail à faire sur l’équité salariale. Il y a des revendications qui ne sont pas encore gagnées. »
MOTS-CLÉS
CCITB
Sainte-Thérèse
Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville
Marie-Noëlle Closson-Duquette