La cérémonie de commémoration qui s’est déroulée, deux jours plus tôt, a commencé par la parade menée par les cadets de l’air et les cadets de terre qui ont défilé dans les rues, à partir du local de la Légion – filiale 208 pour se rendre à la Place du Souvenir, à l’intersection des rues Saint-Charles et Saint-Louis.
Après le dépôt des couronnes de fleurs au pied de la stèle du Souvenir par les élus de la région, chacun d’eux a eu l’occasion de s’exprimer sur l’importance de rendre hommage aux soldats ayant risqué leur vie pour protéger celle de millions de Canadiens.
Sur plusieurs fronts
Il faut rappeler que des soldats des Forces armées canadiennes ont combattu lors de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre de Corée et celle d’Afghanistan. Cette dernière a entraîné plus de 40 000 membres des Forces canadiennes à se déployer dans ce pays, dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN de 2001 à 2014, ce qui en fait le plus grand déploiement militaire canadien depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le député bloquiste de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Désilets, n’a pas manqué de rappeler que la Première Guerre mondiale, de 14-18, a entraîné dans la mort 18 millions de personnes.
Cette guerre atroce, qui a été suivie d’autres guerres, d’autres conflits internationaux, mérite que l’on souligne les efforts de nos soldats même 106 ans plus tard. Mais ’on oublie aussi de mentionner la participation de 17 000 vétéranes rien qu’au Québec, lesquelles restent encore dans l’ombre tout comme les nombreux vétérans ayant pris part aux conflits internationaux post-Corée, a fait valoir M. Désilets.
Le sacrifice ultime
« On note plus de 60 000 Canadiens sont décédés lors de la Première Guerre et 40 0000, lors de la Seconde Guerre mondiale, et 500 militants lors de la Guerre de Corée et 150 lors de celle de l’Afghanistan ainsi que de nombreux blessés et survivants avec leurs traumatismes », a relaté le député caquiste de Groulx et ministre des Finances, Éric Girard.
Le maire suppléant de Sainte-Thérèse, Michel Millette, s’est permis de rappeler toute l’importance de porter le Coquelicot en hommage à ceux qui ont défendu notre liberté.
« Ces soldats qui ont fait le sacrifice ultime pour que nous puissions vivre dans un monde plus sûr. Nous devons nous rappeler les batailles du passé non seulement pour honorer la mémoire de ceux qui nous ont précédés, mais pour nous engager dans la construction d’un avenir de paix. Leur sacrifice nous rappelle qu’il faut travailler pour que les générations futures n’aient pas à revivre les horreurs de la guerre », a pour sa part commenté le maire suppléant de Blainville, Philippe Magnenat.
L’espoir d’une paix
« Nous nous souvenons de ceux qui sont tombés au champ d’honneur, mais aussi de ceux qui sont revenus. Ces vétérans sont les témoins vivants de l’histoire; ils ont vu l’horreur, ils ont vécu la peur. Ils ont aussi connu l’espoir, l’humanité et la fraternité. Leur expérience est une leçon de courage et de résilience que nous ne devons jamais oublier. Le Jour du Souvenir n’est pas uniquement un moment de commémoration du passé, mais un appel à l’avenir. Plusieurs conflits demeurent partout dans le monde et ce qui nous semble lointain est tout proche avec la mondialisation qui élimine toutes les frontières. Ce jour nous rappelle que la paix, cette richesse précieuse, n’est jamais acquise », a conclu le maire de Rosemère, Éric Westram.
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