La rentrée scolaire devrait être un moment de joie et de fébrilité pour les élèves, les parents et tout le personnel scolaire. Malheureusement, c’est la troisième rentrée scolaire sous le thème de l’improvisation. À quelques jours de la rentrée scolaire, la CAQ est plus occupée à parfaire son spin que de s’assurer que dans chaque classe, il y aura un enseignant qualifié. À l’heure actuelle, il en manque 1400 enseignants et des classes doivent être fermées.
Après trois rentrées scolaires assombries par la pandémie et un manque de préparation du gouvernement pour affronter la crise, nous voilà encore une fois confrontés au chaos. Ce sont nos jeunes, qui en paient encore le prix. Un gouvernement libéral fera tout pour favoriser la persévérance scolaire et la réussite éducative, en mettant notamment en place les mesures suivantes :
– Retenir les enseignants et s’assurer d’avoir les professionnels supplémentaires requis pour répondre aux besoins des élèves en difficulté;
– Augmenter le nombre d’enseignants légalement qualifiés, notamment en facilitant l’accès aux maîtrises qualifiantes;
– La mise en œuvre d’un grand chantier de remise à niveau de nos écoles primaires et secondaires, incluant l’enjeu de la qualité de l’air comme nous ne serons pas ventilosceptiques;
– Assurer que le transport scolaire soit suffisant pour répondre à la demande;
– Rendre le programme de tutorat permanent ;
– La mise en place d’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 500 $ pour permettre aux familles de couvrir des frais encourus pour favoriser la réussite scolaire;
– Bonifier le supplément pour l’achat de fournitures scolaires à 215 $ par enfant et non imposable.
« En tant qu’enseignant depuis 13 ans, je suis témoin du manque de services aux élèves, du manque de valorisation de la profession, de l’improvisation dans la gestion et de l’inefficacité de notre réseau. Le système scolaire est pris dans une autre époque, une époque qui ne nous appartient plus. Il a grand besoin de changements et d’innovations, tant au niveau de la gestion que des programmes. Il faut absolument redresser le réseau scolaire et cela commence par la valorisation et la réussite. L’école doit être un milieu de vie dans lequel les enseignants, le personnel de soutien et les élèves s’épanouissent à leur plein potentiel. Des solutions existent, avec des études et des appuis scientifiques, des moyens qui fonctionnent. Cela demande, je l’admets, des changements profonds. »
– Alexandre Mercho, candidat officiel dans Blainville
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