L’oléoduc Énergie est était un incontournable. Simon Marcil se dit heureux de voir le projet laissé de côté, ce qui est, selon lui, une bonne nouvelle pour les gens de son comté et de toute la région des Laurentides. « Nous nous sommes battu pendant des années en coalition avec des organisations civiles et, en politique, nous étions les seuls qui étaient contre, car nous trouvions que ce projet n’avait pas d’allure. La plupart des gens étaient contre dans notre localité. Il n’y avait pas d’acceptation sociale. Et puis nous avons gagné. Le pipeline ne passera pas.»
Il y a aussi la gestion de l’offre, qui occupe toujours l’horaire du député à l’heure actuelle. « C’est une question de traités internationaux, mais nous sommes impactés ici, dans le comté et dans la région. Nous avons des centaines et des centaines de compagnies agricoles dans Mirabel. Nous avons besoin d’être protégés et nous sommes les premiers à se battre dans ce dossier, ici même et à Ottawa. Je sens que nous avons l’appui des gens pour continuer à défendre leurs intérêts. »
Au final, il ne pouvait pas passer sous silence l’industrie de l’aéronautique, soit « le pain et le beurre de plusieurs milliers de familles dans la circonscription ».
« Bombardier est un gros dossier. C’est 5000 emplois directs et indirects dans le comté. Ces travailleurs sont vos voisins, vos amis ou des membres de vos familles qui travaillent localement. Le maintient de l’industrie aéronautique et la continuité de son développement sont des dossiers prioritaires et majeurs pour nous. Nous voulons protéger les gens et les travailleurs de chez nous. »
Relation avec les citoyens
La circonscription de Mirabel est énorme et présente des réalités distinctes selon ses municipalités et ses secteurs. Dès le début de son mandat, l’élu cherchait à bien servir ses concitoyens en ouvrant des bureaux satellites aux quatre coins du territoire.
«Le comté est plus grand que Montréal, donc je ne peux pas offrir de service aux citoyens en ayant seulement un bureau central à Saint-Janvier. Je veux être présent et bien servir à la grandeur du comté, en ouvrant des bureaux à différents endroits.»
Le député et son équipe ont réussi à satisfaire ce besoin essentiel, et ce, rapidement, selon ses dires : « Je suis fier de mon coup. Nous avons des bureaux à Sainte-Anne-des-Plaines, Saint-Colomban, Saint-Placide et à Pointe-Calumet. La demande ne permet pas d’y proposer un service continu, mais nous sommes présents et nous répondons aux particularités et aux différents enjeux de ces territoires. Je connais bien mon comté, car j’y habite depuis des années. Il faut le dire, il y a des particularités et des nuances importantes selon ses secteurs. Il faut prendre en compte toutes ces réalités. »
En ce sens, l’élu fédéral se dit très heureux de la relation qu’il entretient avec ses concitoyens. « Je ne suis pas un représentant d’Ottawa dans le comté, mais bien le représentant des citoyens du comté à Ottawa. Il faut faire la distinction. J’aime mon travail. J’aime discuter avec les gens dans la rue et dans les endroits publics. Nous avons une très belle relation avec nos concitoyens », conclut-il.
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