«Les groupes communautaires sont essentiels au filet social du Québec. Ce sont 75 M$ de plus qui devaient être injectés à la mission des organismes, et ce, avant même le contexte de pandémie et tout ce que cette situation a entraîné pour les organismes», fait valoir Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL.
Le Regroupement souligne que les fonds d’urgence sont souvent déployés de manière désordonnée et qu’il y a de grandes variations dans les consignes formulées aux organismes. Il rappelle, du même souffle, que la Coalition Avenir Québec s’était engagée en campagne électorale à faciliter les procédures administratives et à mieux soutenir le milieu communautaire.
«Le gouvernement doit cesser d’infliger de la pression additionnelle sur les organismes qui jonglent déjà avec peu de moyens pour répondre aux besoins de la population. Notre capacité d’agir est mise en péril et on ne peut pas répondre à l’accroissement des besoins sans d’abord simplifier les procédures administratives, dont la reddition de comptes, afin de permettre aux organismes de se concentrer sur leur travail auprès des citoyennes et citoyens de la région. À quelques semaines de l’énoncé complémentaire au budget 2020-2021, nous demandons aussi au gouvernement de maintenir et de bonifier ses engagements», affirme le coordonnateur du ROCL, Benoit Larocque.
Le ROCL représente 152 organismes d’action communautaire autonome oeuvrant dans les Laurentides.
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