«Au cours des mois de mars et d’avril, les banques alimentaires ont tendance à se vider, voilà pourquoi nous lançons cette collecte à ce temps de l’année», a précisé la directrice générale de Moisson Laurentides, Annie Bélanger.
Entourée de plusieurs organismes participants comme la Montagne d’espoir de Sainte-Sophie et La Maison Parenfants de Mascouche, la directrice a ajouté que plusieurs points de collecte seront installés à des endroits stratégiques, le samedi 24 avril de 9 h à 15 h, où plusieurs bénévoles seront postés pour recueillir les dons en argent.
«Nous espérons amasser 60 000 $ de dons en argent. Pour les denrées, nous avons besoin de fruits, de légumes, de riz, de pâtes, de produits céréaliers, mais également de produits d’hygiène comme du savon, du dentifrice, du shampoing, et autres», de poursuivre Annie Bélanger.
À noter que le Carrefour du Nord et la Place Rosemère seront les hôtes de cette collecte de deux jours.
Quant aux marchands participants, il s’agit de IGA, Maxi, Provigo, Costco, Boucherie Villeneuve St-Antoine, Métro, Walmart, Rona, Frais de la ferme, Bonichoix, La Moisson, Tigre Géant, Marché les 5 saveurs, Familiprix, Jean Couto et Patrick Morin.
La population est donc conviée à donner généreusement.
Moisson Laurentides
Rappelons que chaque semaine, 23 184 personnes, dont 38 % des enfants ont recours à une banque alimentaire dans les Laurentides.

Moisson Laurentides: la grande collecte pour combattre la faim

Fondé en mars 2012 et désigné comme organisme de bienfaisance en septembre de l’année suivante, Le Phare des Lucioles tient ses origines du courrier des Lucioles, un service créé en 2007 à la Maison de la Famille de Sainte-Anne-des-Plaines afin de permettre aux enfants de la 3e à la 6e année des écoles du territoire de rédiger en toute confidentialité leurs états d’âme ou préoccupations tout en étant assurés de recevoir, dans les jours suivants, réponses à leurs questions par le biais d’une lettre leur étant adressée.
«Les enfants n’ont pas de voix, n’ont pas de droit de vote, n’ont pas de pouvoir politique, il est d’autant plus généreux et humain de leur faire une place dans nos préoccupations ou nos priorités», a mentionné Sylvie Éthier qui, lorsque forcée de quitter son emploi d’enseignante au primaire après avoir reçu un diagnostic de rétinite pigmentaire, a mis sur pied ce service de courrier avec ses collègues de La Maison de la Famille où elle avait commencé à faire du bénévolat.
Diverses préoccupations
Constatant le réel besoin des enfants d’être écouté, six bénévoles de la Maison de la Famille, avec l’accord de celle-ci, ont par la suite décidé de créer Le Phare des Lucioles.
«À ce jour, nous avons répondu à près de 3000 lettres !», de préciser Mme Éthier.
«Je suis victime d’intimidation, comment m’en sortir ?», «ma meilleure amie ne me parle plus et je n’ai personne à qui parler, que faire ?», «Je me suis chicané avec mon ami», ou, tout simplement, «je suis heureux d’avoir gagné tel ou tel trophée» ne sont que quelques exemples du type de questionnements auxquels sont confrontés depuis trois ans les bénévoles du Phare des Lucioles qui souhaitent maintenant ouvrir une maison pour accueillir les enfants.
«Nous sommes convaincus, d’insister Sylvie Éthier, que ce nouveau service pourra contribuer au développement de l’estime de soi de nos enfants, ce qui, par le fait même, aidera à prévenir l’émergence de diverses problématiques chez ces derniers.» 
Pas pour ça mais…
Évidemment, lorsque comme Mme Éthier, on décide de consacrer sa vie au bénévolat, on ne le fait pas pour récolter les honneurs, mais comme elle l’a mentionné après avoir reçu des mains du premier ministre Harper une médaille la désignant comme «leader communautaire» pour le Québec, la fondatrice du Phare des Lucioles était évidemment flattée.
«Je vous l’avoue, ça fait vraiment du bien. Ça m’est apparu comme une immense tape dans le dos pour me dire : ‘Ne lâche pas ! On croit en toi et tout le temps que tu donnes à un sens et une valeur pour ta communauté’»
Sylvie Éthier a aussi reçu une bourse de 5000 $ en tant que lauréate, somme qu’elle a choisi de remettre au Phare des Lucioles afin que l’organisme puisse poursuivre sa mission.
Pour contribuer ou en apprendre davantage : [www.facebook.com/pharedeslucioles].

Les honneurs pleuvent sur Le Phare des Lucioles 

Il s’agit d’une formule qui permet de recevoir chaque semaine des fruits et légumes frais, locaux et bio, de la plus grande fraîcheur, ayant poussé ici même, dans nos terres agricoles. 12 fermes de la région vont fournir 845 paniers bio via 31 points de livraison situés dans des endroits stratégiques.
L’inscription aux paniers bio a été devancée cette année, offrant ainsi aux intéressés plus de temps pour choisir leur ferme et leur point de livraison.
Une formule simple et pratique
Avec plus de 500 points de livraison à travers le Québec, les options pour récupérer les paniers sont variées: au travail, près du domicile, de la garderie et du transport collectif. Sur place, les fermiers partagent diverses informations: idées de recettes, trucs de conservation, prochaines récoltes, etc. En plus, les fermiers de famille sont flexibles; un panier d’échanges permet de remplacer des items chaque semaine. On peut aussi suspendre nos livraisons durant les vacances. La période de livraison s’étend de juin à octobre, voire novembre, et peut même se poursuivre plus tard avec les paniers d’hiver.
Encore cette année, le réseau s’étend. On retrouve maintenant des points de livraison pour récupérer son panier bio dans sept stationnements incitatifs de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) et dans plus de 30 marchés d’alimentation Metro participants.
Un choix santé et durable
Chaque panier contient de six à 12 variétés de fruits et légumes fraîchement récoltés. S’abonner représente un moyen efficace de manger les portions de légumes recommandées chaque jour. De plus, la certification biologique assure à la fois l’absence de pesticides de synthèse et des pratiques agricoles qui préservent notre environnement.
Le réseau des fermiers de famille, qui regroupe une centaine de fermes situées sur le territoire québécois, génère plusieurs centaines d’emplois chaque année. Les quelque 13 000 abonnements vendus nourriront près de 40 000 personnes. Ces ventes directes représentent plus de six millions$, un montant directement injecté dans le développement économique local.
Pour pimenter les choses, le public est invité à participer à un concours sur Facebook pour courir la chance de gagner un abonnement d’une saison complète aux paniers bio. Date limite: 23 avril.
Pour se faire adopter par un fermier de famille d’Équiterre et s’inscrire aux paniers bio, visitez: [paniersbio.org]. Découvrez également plus de 150 idées de recettes pour apprêter les légumes de votre panier.