N’ayant pas eu la chance de terminer sa tournée événementielle en 2023 en raison des différentes grèves du milieu scolaire, l’équipe de Nico-Bar a repris la route le 29 janvier et fera son dernier arrêt le 15 mars.
L’automne dernier, le Nico-Bar de la Société canadienne du cancer a visité cinq régions de la province afin d’informer et de sensibiliser les jeunes adultes aux aspects toxiques de la cigarette et des produits de vapotage. En plus d’avoir rencontré et encouragé près de 3 000 étudiants de 29 établissements scolaires pour adultes à cesser de fumer ou de vapoter, le Défi Nico-Bar a accueilli 10 687 inscriptions.
« L’équipe Nico-Bar est renversée chaque année de voir les témoignages des jeunes lors de nos activités. Que ce soit dans le Défi Nico-Bar ou pendant les événements, c’est vraiment gratifiant de savoir que le travail que nous faisons toute l’année a un impact réel chez les jeunes adultes. Merci à tous nos partenaires pour une autre année remplie de succès », Michèle Fyfe, qui est gestionnaire de projet Prévention du cancer et promotion de la santé de la Société canadienne du cancer.
Les inscriptions au Défi Nico-Bar seront également rouvertes et les participants qui cesseront de fumer ou de vapoter durant sept jours consécutifs courent la chance de remporter 1 000 $. Un gagnant par catégorie (fumeurs, vapoteurs, accompagnateurs) sera fait.
Financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le Nico-Bar veut encourager les jeunes de 18 à 24 ans à réfléchir à leur consommation de produits de vapotage et tabagiques.
« Le Nico-Bar est une campagne nécessaire afin de contrer le fléau de la cigarette et du vapotage auprès des jeunes », estime-t-on à la Société canadienne du cancer.
Selon l’enquête canadienne sur le tabac et la nicotine réalisée en 2022, 48 % des 20 à 24 ans ont déclaré avoir essayé le vapotage au cours de leur vie. On y souligne également que 8 %, des jeunes de cette même tranche d’âge fument la cigarette. Le plus important facteur de risque du cancer du poumon est le tabagisme.
Enfin, la Société canadienne du cancer rappelle que le tabagisme demeure le plus important facteur de risque du cancer du poumon.
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