Mme St-Laurent se présente en tant que conseillère pour le district Du Coteau et Mme Laporte, au district Saint-Rédempteur, Serge Paquette et Stéphane Dufour ne se représentant pas aux élections municipales de l’automne prochain.



La mairesse Liza Poulin a souligné le départ des deux conseillers qui ont apporté une contribution remarquable à la communauté blainvilloise par leur engagement et leur rigueur, dit-elle.



Mme Poulin se réjouit des candidatures de Mme St-Laurent et de Mme Laporte, qu’elle estime prometteuses : « Nathalie et Jade incarnent le renouveau, la compétence et une proximité sincère avec les citoyens. Elles partagent pleinement nos valeurs et s’engagent à bâtir avec nous une Blainville moderne, humaine et inclusive. »



Nathalie St-Laurent, résidente de Blainville depuis 2009, travaille en développement stratégique dans le secteur médical et préside depuis 2020 le conseil d’administration de la Corporation des



Roseaux. Impliquée localement, elle souhaite mettre son expérience et son sens de l’engagement au service des citoyens.



« La politique municipale est une politique de proximité, et c’est ce qui me touche foncièrement. Je serai honorée de gagner votre confiance pour défendre vos intérêts avec rigueur et conviction », affirme Nathalie St-Laurent.



Jade Laporte pour sa part est détentrice d’un baccalauréat en gestion, d’un microprogramme en développement économique local et d’une certification PMP. Elle a œuvré à la MRC Thérèse-De



Blainville, accompagnant les entrepreneurs et s’imprégnant des réalités du territoire.



« Je veux mettre mon expérience au service d’un milieu de vie dynamique et inclusif, et encourager une plus grande participation des femmes et des jeunes en politique municipale », indique celle qui se dit résolument tournée vers l’avenir.

Selon les deux idéateurs, le mouvement ENVOL se veut souple, humain et ancré dans la réalité des conseils municipaux d’aujourd’hui et s’adresse aux candidats qui veulent rester indépendants, mais jamais isolés, selon les explications des deux conseillers municipaux de Boisbriand.



<h2>ENVOL, l’allumette</h2>



&nbsp;« On a trop vu de candidatures brillantes s&#8217;éteindre faute de structure ou de soutien, ou de candidats de grande qualité qui hésitent à se lancer. ENVOL, c&#8217;est l&#8217;allumette. L&#8217;élan. Le «vas-y, on est là» », lance Karine Laramée.



« ENVOL permettra à des gens de partout au Québec de se lancer en politique municipale sans devoir choisir entre la solitude ou un parti rigide. On propose une troisième voie : une communauté, des ressources et un appui solide, tout en conservant l’autonomie locale de chacun », précise Jean-François Hecq, en spécifiant que l’objectif derrière cette initiative est de donner des ailes aux candidatures indépendantes ou partiellement regroupées, en les connectant à une communauté engagée.



« L’engagement local est une force transformatrice. ENVOL aspire à renforcer les ponts entre les conseils municipaux du Québec pour un avenir plus cohérent, plus écologique et plus humain. On ne cherche pas à prendre le pouvoir. On veut le partager », ajoute Jean-François Hecq.



Mme Laramée va encore plus loin. « Trop souvent, j’ai vu des équipes aligner des candidatures “poteau” : des gens peu engagés, ou simplement des proches du parti, placés là pour compléter une équipe sur papier. ENVOL, c’est la liberté de dire : je ne complète pas mon équipe pour les apparences. Je m’entoure de candidats impliqués, ou je préfère avancer seule… mais soutenue par un mouvement. »



<h2>L&#8217;Élan collectif</h2>



Dès la fin de l’élection municipale, ENVOL proposera une plateforme collaborative nommée «L&#8217;Élan Collectif», où les membres pourront partager leurs idées, tester leurs projets et s’inspirer mutuellement, qu’ils soient de Sainte-Anne-des-Monts, de Longueuil, de Boisbriand ou de toute autre ville du Québec.



« La plateforme permettra à tout élu ou aspirant élu de partager ensemble des idées qui permettront aux différentes communautés d’innover, d’évoluer. Fini le temps où on gardait nos idées en chasse gardée pour convaincre la population que ce sont les meilleurs choix. La politique municipale se vit tous les jours, pas juste aux quatre ans! », insiste Jean-François Hecq.



<h2>Un logo, une histoire</h2>



Le terme ENVOL n’a pas été choisi en vain.&nbsp; C’est que ce terme évoque la liberté, celle d’enfin se lancer ! Celle de croire qu’on peut faire les choses autrement. Et le Phoenix placé au cœur du visuel représente la résilience, la transformation, la capacité de renaître, expliquent les idéateurs. &nbsp;Tout comme eux ont su évoluer et se réinventer au fil de leurs huit ans d’engagement.&nbsp;



« Le Phoenix est l&#8217;animal mythique de celles et ceux qui ne renoncent jamais. Il brûle, il tombe, il renaît. Plus fort, plus sage. Il nous ressemble. Ce logo, c&#8217;est notre histoire. Et on espère que ce sera aussi celle de plusieurs autres », conclut Karine Laramée.

Le mouvement non partisan ENVOL prend son envol

Avec l’inauguration du nouveau pavillon du CISSS des Laurentides à Saint-Jérôme, incluant une unité en pédopsychiatrie, c’est tout le réseau régional qui se renforce — et c’est une promesse tenue pour les citoyens d’ici.



Ce nouveau bâtiment au coût de plus de 110&nbsp;millions de dollars détient une capacité d’accueil de 89&nbsp;lits d’hospitalisation, dont 79 pour la clientèle adulte, et 10 pour l’unité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Il accueille 185&nbsp;employés et près de 25&nbsp;psychiatres pour les services en santé mentale adulte, ainsi que 75&nbsp;employés et une dizaine de pédopsychiatres pour l’unité pédiatrique.



C’est une étape importante pour les services de santé mentale régionaux, souligne Julie Delaney, présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides. Le projet, précise-t-elle, s’est concrétisé en deux phases. La première étape, franchie le 12&nbsp;avril 2023, a marqué le déménagement des unités d’hospitalisation en psychiatrie adulte. La seconde, complétée le 20&nbsp;janvier 2025, s’est conclue avec l’ouverture officielle de l’unité d’hospitalisation en pédopsychiatrie, complétant le pavillon destiné entièrement à la santé mentale.



L’unité de pédopsychiatrie est dotée d’une salle multisensorielle, d’une salle d’apaisement ainsi que d’un environnement sécuritaire et adapté à la clientèle de 6 à 17&nbsp;ans. « Ces jeunes peuvent avoir un accès à des services adéquatement adaptés à leur situation ici même dans la région, ce qui est une nouveauté en soi », estime fièrement Mme&nbsp;Delaney.



Le nouveau pavillon « offre un cadre propice au rétablissement tout en favorisant la présence des proches et en diminuant donc le sentiment d’isolement de nos usagers », explique la PDG du CISSS, vantant le côté moderne du nouveau bâtiment qui, selon elle, crée un environnement propice au rétablissement.



<h2>La santé mentale des jeunes mieux prise en compte</h2>



Le ministre responsable des services sociaux, Lionel Carmant, a mis l’accent sur l’importance de l’unité de pédopsychiatrie, insistant sur l’aspect santé mentale de la jeunesse. 



Il a souligné les améliorations significatives dans l’accès aux services et la réduction des listes d’attente au cours de l’année précédente. Il place cette nouvelle unité dans une perspective moderne des soins. « Ce qu’on inaugure aujourd’hui également c’est une vision moderne. Donc dans cette trajectoire qui a été instaurée au cours des derniers mois, on vient ajouter un outil de plus pour la prise en charge de nos jeunes avec des problèmes de santé mentale. »



Il appelle les équipes à « devenir des leaders nationaux » pour cette prise en charge qu’il juge complexe, mettant l’accent sur la continuité des soins et l’intégration des différentes ressources.



<h2>Un service régional sous le signe de la collaboration</h2>



La ministre responsable des aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Sonia Bélanger, a pour sa part, salué l’approche collaborative du projet&nbsp;: « Ce nouveau pavillon de santé mentale ainsi que l’unité de pédopsychiatrie, c’est important, c’était mérité, et j’entends déjà plein de belles choses sur ce que vos équipes font depuis quelques années. »



Selon la ministre Bélanger, ce pavillon reflète « la signature de notre région, une approche humaine […] enracinée dans la communauté, tournée vers le mieux-être, une approche collaborative, un carrefour communautaire. » Les portes sont ouvertes pour les partenaires, prévoit-elle.



Le nouveau pavillon servira de site de référence à toutes les Laurentides, expliquent les experts présents. Les consultations se feront avec un lien vers les urgences de Saint-Jérôme si nécessaire, et le concept de psychiatre permettra d’offrir l’avis d’un pédopsychiatre même aux jeunes méconnus du département.

Nouvelles candidates à Vrai Blainville – Équipe Liza Poulin