La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de conseillers municipaux, ainsi que de dirigeants de Maxi et de Loblaw, sous les yeux de nombreux clients venus découvrir le nouveau commerce.



Représentant un investissement de plusieurs millions de dollars, le magasin de plus de 10 000 pieds carrés entraîne la création d’une cinquantaine d’emplois et propose une offre adaptée aux besoins du quartier. On y trouve notamment une variété accrue de produits locaux, de repas prêts-à-manger et de produits naturels et biologiques, en plus d’aliments frais à prix concurrentiels.



L’entreprise souligne que cette ouverture reflète sa volonté de faciliter l’accès à des produits de qualité à prix abordables pour les familles québécoises : fraîcheur, diversité et valeur demeurent au cœur de la promesse faite aux consommateurs.



Afin de marquer cette inauguration, le directeur du magasin, Johnny Scrivo, a remis un don de 2 500 $ à Moisson Laurentides, un organisme important et bien implanté dans la région. Il affirme que son équipe souhaite non seulement accueillir les clients dans un environnement moderne, mais aussi contribuer activement à la communauté en soutenant des organismes locaux et en ayant un impact positif dans la vie des gens.



La bannière Maxi, qui compte près de 200 magasins à travers le Québec depuis plus de 40 ans, demeure un acteur majeur du commerce alimentaire à escompte, misant sur la fraîcheur, la qualité et l’économie pour mieux répondre aux attentes des consommateurs.

L’administration municipale n’aura toutefois pas à débourser une telle somme d’argent afin de devenir propriétaire du centre, détenu jusqu’à présent par l’OBNL Corporation du Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville.



Or, en raison de déficits répétés au fil des ans, la Ville s’est vue forcée de soutenir l’organisme en lui avançant les fonds nécessaires au remboursement du prêt consenti initialement à l’OBNL pour se porter acquéreur des lieux. Sous forme de prêt, tel qu’entendu avec l’OBNL, la Ville a donc comblé les déficits annuels, totalisant une somme de 4,7 millions, somme à laquelle s’ajoutent la radiation des avances de fonds et le remboursement de la marge de crédit et les taxes municipales et scolaires impayées.



La résolution adoptée lors de la séance du conseil municipal du 17 novembre vient donc officialiser l’acquisition par la Ville du centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville.



Interrogé sur cet acte d’appropriation, le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, explique que ce prêt sera effacé et qu’il ne reste que la différence à débourser afin que le Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville devienne officiellement propriété de la Ville de Sainte-Thérèse.



« Dans le fond, on acquiert le Centre culturel et communautaire pour 1,7 M $ et en retour, on efface le [prêt]. On est propriétaire d’une bâtisse qui vaut 6,1 M$ », souligne M. Charron.



Ce dernier assure néanmoins qu’une fois l’acte de propriété notarié, il n’y aura pas de changement significatif dans l’administration de l’endroit qui continuera d’être géré par la Corporation du Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville. « L’OBNL continue d’exister et va gérer les locations de salles », ajoute le maire.



Bien que la bibliothèque municipale occupe le bâtiment, elle est déjà la propriété de la Ville en raison du mur mitoyen intérieur la séparant du centre culturel.



L’acte notarié officialisant le titre de propriété sera signé au cours des prochaines semaines.

Sainte-Thérèse acquiert le Centre culturel et communautaire

Non seulement, les mêmes noms de famille figurent devant leur siège, mais les divisions entre les conseillers, issus de deux partis politiques à parts égales, ne risquent pas de changer de sitôt, si l’on se fie à la séance du conseil, qui se tenait le 17 novembre.



Au lendemain du scrutin municipal du 2 novembre, le maire et les conseillers tenaient leur première séance publique et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y avait de l’électricité dans l’air. Les échanges se sont déroulés dans une ambiance parfois chaotique.



En cause ? La proposition du maire et des conseillers de son parti, Michel Millette, Jacynthe Prince et Mylène Morrissette, de nommer le citoyen Frédéric Maurier sur le comité d’urbanisme à titre de représentant citoyen.



Or, celui-ci n’est pas un simple citoyen, mais l’un des candidats du Parti citoyen de Christian Charron, ce qui déplaît aux conseillers élus sous la bannière du Parti thérésien, Armando Melo, Barbara Morin, Johanne Michaud et Catherine Vézina – nouvelle élue dans le district de Lonergan, représenté antérieurement par son père Luc Vézina.



C’est Johanne Michaud qui a été la première à exprimer son désaccord sur cette nomination, qu’elle juge partisane. Selon Mme Michaud, la nomination d’un citoyen sur l’un des comités municipaux devrait passer par un processus public et démocratique.



Au moment du vote, les opinions étaient tranchées entre les deux clans, qui ont tour à tour exprimé leur accord ou désaccord.



Le maire Charron s’est dit surpris de la réaction des conseillers Melo, Vézina, Morin et Michaud alors que la proposition leur avait été soumis lors de la réunion plénière en huis clos, qui précédait la séance du conseil. Les conseillères Michaud, Morin et Vézina ont rétorqué qu’elles n’avaient reçu aucun détail entourant cette notice, au cours des jours précédant la plénière.



À la toute fin de la séance, le citoyen Frédéric Maurier, qui était présent dans la salle, s’est levé et a laissé savoir qu’il était prêt à fournir son curriculum vitae ainsi qu’à répondre à toutes les questions des conseillers, afin de leur démontrer qu’il avait bien les compétences requises pour s’acquitter du mandat.

Ouverture officielle du nouveau Maxi à Bois-des-Filion