Cette annonce a été confirmée par Jean-François Barrette, qui est un salarié de Paccar ainsi que vice-président de la section locale des employés et membre du comité de négociation syndical.
L’usine de Sainte-Thérèse avait déjà effectué quelques mises à pied en septembre dernier, en promettant de tout faire pour rappeler ses employés. La convention collective des employés avait pourtant été renouvelée le mois dernier.
Or, la réélection de Donald Trump laisse déjà entrevoir qu’il sera plus difficile d’exporter les véhicules fabriqués par Paccar, comme les camions de classe 7, de marque Peterbilt et Kenworth, en raison de la taxe de 25 % chargée prochainement aux frontières.
La clientèle étant fortement du côté américain, le carnet de commandes s’est réduit depuis cette annonce du président désigné, affirme M. Barette.
« La plupart des clients de Paccar sont Américains et on s’est fait dire que l’élection avait créé de l’incertitude, ce qui a diminué notre carnet de commandes de façon drastique », spécifie-t-il.
Jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise comptait autour de 1400 travailleurs et travailleuses, selon les estimations de Jean-François Barette.
Pour le moment, on ignore si les mises à pied seront permanentes ou temporaires, mais pour ceux qui sont concernés, il s’agit d’une triste surprise, à quelques jours de Noël.
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