La mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, ainsi que le maire de Lagoa, João António Ferreira Ponte, accompagné de la coordonnatrice de services au Centre d’éducation et de formation environnementale et à la bibliothèque de Lagoa, Teresa Viveiros, et de la traductrice Palmira Bettencourt, ont donné le coup d’envoi aux festivités en présentant l’exposition de photos 20 ans — 20 photos — Lagoa–Sainte‑Thérèse.
«Quoi de plus concret qu’une exposition de photos?» a lancé en souriant la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant. «Les Térésiens pourront découvrir ici, à la bibliothèque municipale, les beautés de Lagoa jusqu’à la fin du mois d’août.»
Illustrant différents thèmes, dont la mairie, les arts, les écoles, la musique, les sports et la gastronomie, la vingtaine de photos propose à la fois les différences, mais aussi les ressemblances entre les deux villes. Cette exposition sera présentée aux habitants de Lagoa, alors qu’une délégation de Sainte-Thérèse se rendra au Portugal à la fin du mois d’août.
Soulignons que la prise de photos et la préparation de l’exposition ont été réalisées par le photographe Sylvain Fortier, de Clair Obscur.
Lancement du livre Tomaz avec un Z
La coordonnatrice de services au Centre d’éducation et de formation environnementale et à la bibliothèque de Lagoa, Teresa Viveiros, a profité de son passage pour lancer son livre pour enfant Tomaz avec un Z. Édité en 250 exemplaires et exclusivement traduit en français pour la Ville de Sainte-Thérèse, le livre relate l’histoire de Tomaz Borba Vieira, un homme de culture, à la fois professeur, artiste et auteur, et responsable de la bibliothèque de Lagoa.
«Bien que je ne sois pas une spécialiste des arts, j’ai développé le goût et la curiosité pour l’art, particulièrement pour la peinture, a souligné l’auteure. Il y a trois ans, le maire João António Ferreira Ponte a pris la décision d’implanter une bibliothèque dans la ville en rendant hommage au peintre Tomaz Vieira, celui‑là même qui alimentait les conversations de mon enfance.»
Le livre est disponible pour les abonnés de la bibliothèque de Sainte‑Thérèse.

Pacte d’amitié de 20 ans: Lagoa et Sainte-Thérèse: photos et livre au menu

Depuis 1990, l’organisme communautaire Mesures alternatives des Basses-Laurentides, situé à Boisbriand et dirigé par Lorraine Lefebvre, met gratuitement à la disposition des citoyens des MRC de Thérèse-De Blainville, Mirabel et Deux-Montagnes une équipe de médiateurs afin de les aider à régler les conflits avec le voisinage. Grâce à leur intervention, pas moins d’une trentaine de conflits de quartier sont ainsi désamorcés chaque année.
Cumulant toutes deux plusieurs années de service à l’organisme, la directrice Lefebvre et la responsable clinique du service, Isabelle-Maya Désilets, en ont vu de toutes les sortes, des chicanes de voisins: la neige déposée au mauvais endroit, les ordures des animaux domestiques des autres, le stationnement de l’autre occupé sans permission, l’empiètement sur le terrain de l’autre&#8230; Les causes de conflits sont nombreuses.
Le bruit revient régulièrement sur la liste du dérangement causé par le voisinage: musique trop forte, enfants bruyants, tapage nocturne. Et bien souvent, des voisins inconscients des effets de leurs habitudes de vie. L’air de rien, le tapage nocturne peut réellement brimer la vie d’un voisin, lorsqu’il entrave son sommeil, indiquait Mme Lefebvre, lors d’une récente entrevue en compagnie de sa collègue Isabelle-Maya. «La tolérance de l’un n’est pas forcément celle de l’autre», fait remarquer la directrice.
Évidemment, plus on attendra avant de régler les problèmes, plus les frustrations et la colère s’accumuleront, d’où l’utilité, pour ne pas dire la nécessité, de faire appel à la médiation, à un regard neutre. Car les émotions empêchent l’empathie, la capacité de voir la situation du point de vue de l’autre, a observé Mme Lefebvre, avec ses 22 ans d’expérience.
La médiatrice Désilets se souvient d’un conflit mémorable entre une propriétaire et sa locataire qui habitait en face de chez elle. Les malentendus s’étaient à ce point accumulés que la locataire croyait, à tort, que sa propriétaire menait une campagne de dénigrement à son endroit dans tout le voisinage et elle le vivait très mal. L’intervention des médiateurs a ramené la paix, se souvient‑elle.
Lorsqu’ils reçoivent une demande d’intervention, les médiateurs rencontrent d’abord chacune des parties séparément, de façon à les préparer à une éventuelle démarche ou rencontre. Leur mission pourrait se résumer ainsi: dénouer, désamorcer, ouvrir le dialogue.
«Notre rôle, ce n’est pas de faire respecter les règlements municipaux, mais de les aider à parler ensemble. On les prépare à s’asseoir, à aller vers l’autre, à parler au &#8220;je&#8221;, à faire preuve d’ouverture d’esprit, à se montrer empathique», affirme Isabelle-Maya Désilets.
«On les outille pour gérer leurs conflits, comment dire les choses dans le respect, assure Mme Lefebvre. On se fait des impressions sur notre voisin alors qu’on ne se connaît pas. Fausse image, préjugés. Parfois, on a l’impression qu’il est contre nous, alors que ce n’est pas ça du tout. En se parlant, ça défait tout cela», ajoute‑t‑elle.
Pour faire une demande de médiation, les citoyens doivent communiquer au 450‑437‑9903 ou par courriel, au mabl@b2b2.ca.

Vite, un médiateur…: mon voisin m’énerve!

Le mandat du BAPE débutera le 15 septembre et s’échelonnera sur une période de quatre mois, en deux temps: d&#8217;abord, permettre aux citoyens et à la commission d&#8217;enquête de s’informer sur tous les aspects et les enjeux du projet, ensuite permettre l’expression des opinions de la population et le dépôt des mémoires. «Les dates des séances, qui se dérouleront probablement à Laval, seront annoncées dès que possible, au plus tard d’ici la fin du mois d’août», a indiqué Alexandre Corcoran-Tardif, responsable du dossier au BAPE. Le rapport final du BAPE devra ensuite être rendu public dans les 60 jours suivant la fin du mandat.
Mise en chantier en 2016?
La nouvelle d’un BAPE dès l’automne est d’autant plus réjouissante, estime M. Larocque, qu’elle survient 14 jours seulement après qu’il ait suggéré par écrit au ministre Heurtel «qu’une décision rapide de sa part éviterait de retarder encore une fois la réalisation de cette importante infrastructure pour la région métropolitaine». Il y voit là le signe de l’adhésion du gouvernement au projet. «C’est un signe que le gouvernement comprend bien l’impatience de la population qui, de déception en déception, attend le parachèvement maintes fois annoncé depuis les 40 dernières années», croit‑il.
Ceci confirme aussi la position du ministre des Transports, Robert Poëti, voulant qu’il ne souhaite pas retarder ce projet. Le ministre a même évoqué la possibilité de voir le projet réintégrer le Plan québécois des infrastructures (PQI), dès le prochain budget.
Mieux encore, la tenue d’un BAPE dès septembre permet de croire qu’un décret pourrait être adopté au printemps, pour une mise en chantier en 2016. «C’était ce qui était prévu au départ. On est dans les temps. M. Poëti a tenu parole», constate M. Larocque. Ce qui ne l’empêchera pas de demeurer vigilant. «Après 30 ans, je ne suis plus surpris de rien. Mais on va laisser le gouvernement travailler et on va suivre chacune des étapes. Parce que le problème est pire qu’hier. Parlez‑en aux 100 000 personnes qui sont prises dans le trafic à tous les jours. Elles ne sont plus convaincues, elles sont écœurées!»
Doté d’une enveloppe budgétaire de 500 à 600 millions de dollars, le projet de parachèvement de l’autoroute 19, avec voies réservées pour le transport collectif, rallie autour de lui l’ensemble des municipalités de la couronne nord et de la région des Laurentides, la Ville de Laval, la Ville de Montréal ainsi que la Communauté métropolitaine de Montréal.

Enquête et audiences publiques au BAPE dès septembre