En cette année anniversaire, la Ville de Sainte-Thérèse a voulu souligner la Fête Nationale de façon toute spéciale, le 24 juin, aussi a-ton prévu un invité de marque en la présence de Paul Piché, l’un des chansonniers emblématiques du Québec et dont les chansons ont été reprises à tous les feux de camps depuis leur sortie.



Dire que le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, est fier de sa présence relève de l’euphémisme.



« Rappelons que cet ancien étudiant du Collège Lionel-Groulx a déjà confié que c’est au café étudiant qu’il avait donné ses premiers spectacles et que c’est lors de son passage à Sainte-Thérèse que des classiques tels que À qui appartient l’beau temps? ont pris naissance. Vous êtes donc attendus en grand nombre afin d’assister à cette prestation qui passera assurément à l’histoire de Sainte-Thérèse! », s’est empressé de commenter le maire Charron, à l’annonce de la liste des artistes qui foulera la scène.



L’artiste Piché ne sera pas seul sur scène le 24 juin puisque le DJ Christian Alary le précédera dès 17h dans le stationnement de l’hôtel de ville, lieu prévu pour les spectacles, avant qu’il ne monte sur la scène à 20h00 pour offrir quelques-uns de ses plus grands succès durant 60 minutes. 



Kumpa’Nia se glissera entre les deux pour une prestation d’une quinzaine de minutes, soit à 19h45 puis à la fin du show de l’artiste Piché, à 21h45, juste avant le feu d’artifices qui illuminera le ciel du village térésien à 22h00.



Un été chaud



Ce n’est pas tout. Entre le 25 juin et le 25 août, pas moins d’une quinzaine d’artistes ajouteront leur nom à la programmation des prestations artistiques. Parmi eux, retenons l’hommage de la troupe Leloup et ses fourmis, qui reprendra le répertoire de l’illustre Jean Leloup le 25 juin, ainsi que la présence d’Édith Butler, le 16 juillet, de Luce Dufault, le 13 août et celle de Dumas, le 24 août.



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L’administration Charron et le Service des loisirs de Sainte-Thérèse souhaitait offrir une programmation visant toutes les générations. « Notre ville vibrera au rythme de concerts variés. Ce sera l’occasion parfaite pour se réunir en famille ou entre amis et découvrir des artistes talentueux », a laissé savoir le maire Christian Charron.&nbsp;



Les spectateurs pourront donc assister aux prestations musicales de Zach Boileau, Coco Country Band, Seb et Jess, Something New, Smokin’DeVille, Ramon Chicharron, Brian Taylor et Au Temps des Seigneuries.&nbsp;



On annonce aussi l’événement de danse avec Les Espagnolades et un spectacle circacien avec Place au cirque avant de clôturer la saison estivale avec une soirée théâtrale Avant de devenir un arbre.&nbsp;



La liste complète des activités est disponible sur le site de la ville, au&nbsp;<a href="http://www.sainte-therese.ca/">www.sainte-therese.ca</a>&nbsp;ou sur papier à la bibliothèque municipale.

Ce n’est que tout récemment, à l’aube de la cinquantaine, qu’elle s’est autorisée à prendre son envol comme artiste d’arts visuels. Designer industrielle, céramiste et créatrice de bijoux pendant fort longtemps, Maryse Ménard avait pourtant de sérieux atouts dans les mains.&nbsp;



Ce rêve qu’elle imaginait sans oser y donner vie alors qu’elle observait sa mère artiste-peintre et ses oncles qui sculptaient le bois, elle l’a finalement concrétisé en créant ses premières œuvres au tournant de l’année 2020.&nbsp;



Fortement influencée par les courants de l’Automatisme et de l’Expressionnisme, plus particulièrement par le travail de Marcelle Ferron, de Paul-Émile Borduas ainsi que du français Pierre Soulages, Mme Ménard s’est laissée aller à jeter sur toile les œuvres abstraites que lui suggère son état d’esprit du moment et le mouvement qui en découle.&nbsp;



Grâce à sa gestuelle habile, sa spatule donne forme à des œuvres aux coloris inspirés et inspirants. Les coups de spatule parfois jetés avec vigueur ou encore avec douceur laissent, empreintes de passion, de sensibilité, entrevoir deviner les émotions du moment de l’artiste en pleine création.



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Intensité et mouvement



« Mon travail est avant tout abstrait [..], à la fois actuel tout en étant intemporel. Il exprime avec intensité l’émotion, le mouvement et la profondeur. [..] Pour moi, l’un des défis fascinant de l’art abstrait réside souvent dans la capacité à s’arrêter juste à point, ni trop tôt, ni trop tard. Un exercice à la fois exigeant et exaltant », résume l’artiste en expliquant sa démarche.



Si les Ferron-Borduas et Soulages ont retenu son attention, c’est parce qu’ils l’ont influencée par l’équilibre dans leur travail et la sensibilité qui se dégage de leurs œuvres, insiste Mme Ménard.



Mais elle avoue qu’il y a une part d’instinct dans l’attirance qu’elle éprouve pour certains artistes. « Il y a des œuvres qui nous touchent et dont on n’arrive pas à savoir pourquoi. »



Pourtant, celle-ci ne se permet pas encore de se mettre à l’ouvrage sans méthode. Discipline de travailleur autonome oblige, la designer en elle effectue ne peut s’empêcher de rechercher de nouvelles techniques, de nouvelles matières de travail, en vue de s’outiller pour que ses créations traduisent encore mieux et tout en mouvement, ses états d’âme.



Démarche



« Dans ma démarche, je m’intéresse à la façon dont le mouvement se transpose visuellement sur le support. Chaque tableau que je crée est une capture d’un instant précis, révélant la gestuelle et les émotions du moment v», souligne Mme Ménard, qui privilégie l’acrylique, le graphite et le fusain sur toile et papier.



Dans son travail créatif, son souci de l’équilibre est constant. « Souvent, les portions peintes de l’œuvre ne couvrent pas entièrement le support, si bien qu’elles semblent s’en détacher. Ce jeu d’équilibre de formes négatives et positives fait partie de la composition spatiale du tableau », commente-t-elle.



Le vernissage de l’exposition Peindre au Je se tiendra le 7 juin, dès 17h00. Il s’agit de la sixième exposition solo de l’artiste au talent éclatant.&nbsp;

Peindre au Je selon Maryse Ménard

Jean&nbsp;Brousseau, un individu détenu à l&#8217;Établissement pénitencier Archambault,&nbsp;est décédé le 26 mai 2024.



Au moment du décès, l’individu purgeait, depuis avril 2024, une peine de trois ans et six mois pour des délits de possession et distribution de matériel de pornographique juvénile, d’accès à la pornographie juvénile et de leurre à l’endroit d’un enfant de moins de 16 ans. À cela, s’est ajoutée une omission de se conformer à une ordonnance.



Les proches du prisonnier Brousseau ont été informés de son décès.&nbsp;



Comme c&#8217;est toujours le cas lors du décès d&#8217;un détenu, le Service correctionnel du Canada (SCC) examine les circonstances de l&#8217;incident et le coroner en a été avisé.&nbsp;

Paul Piché en vedette pour la Fête nationale