La forêt du Grand Coteau de Rosemère consiste en une parcelle de 20 hectares où l’on retrouve une multitude de milieux humides, de communautés végétales et de peuplements forestiers en plus d’abriter de nombreuses espèces rares, menacées ou vulnérables. De surcroît, le boisé fait partie du Corridor forestier du Grand Coteau, lequel assure la connectivité des milieux naturels ainsi que la diversité faunique et floristique de la couronne nord de Montréal.
En 2022, la Ville de Rosemère, en collaboration avec l’organisme Nature-Action Québec, a déposé une demande de financement en vertu du Fonds sur les solutions climatiques axées sur la nature d’Environnement et Changements climatiques Canada (ECCC) afin d’acquérir une parcelle de 7 hectares de la forêt du Grand Coteau de Rosemère.
« Quelques mois plus tard, la Ville de Rosemère recevait une réponse défavorable sans la moindre justification de la part d’ECCC. Je n’en revenais pas, car le projet répondait à tous les critères d’admissibilité en visant directement la réduction des émissions de GES et la conservation d’un habitat à haut potentiel écologique en pleine zone urbaine », explique Luc Desilets.
« Ce n’est pas aux municipalités du Québec de porter seules le fardeau financier lié à l’acquisition et la valorisation d’espaces verts. C’est pourquoi nous demandons à ce qu’ECCC réévalue la demande de Rosemère et offre une participation financière rétroactive à hauteur du tiers du coût d’achat des 7 hectares de la forêt du Grand Coteau récemment acquis par la Ville de Rosemère », ajoute le député du Bloc Québécois.
Fortement préoccupé par l’inaction du gouvernement canadien en matière de lutte contre la crise climatique, le groupe Mères au Front réitère l’importance de la protection des zones d’intérêt écologique.
« À la COP15, le Canada a annoncé vouloir protéger 25 % de ses terres et de ses océans d’ici 2025 et 30 % de ceux-ci d’ici 2030. Pour le bien des générations futures et face à l’urgence d’agir, nous demandons au ministre de l’Environnement de passer de la parole aux actes en appuyant Rosemère dans sa démarche d’aménagement de la forêt du Grand Coteau en réserve naturelle. Le soutien actif du ministre de l’Environnement aux projets d’aménagement de réserves naturelles comme la forêt du Grand Coteau, est vital à la lutte aux changements climatiques, au maintien de la biodiversité dans la région des Basses-Laurentides et à la qualité de vie de ses résidents actuels et futurs. », fait valoir la porte-parole de Mères au Front – Rivière-des-Mille-Îles, Marie-Claude Beaulieu.
Pétition en ligne
Le député du Bloc Québécois et Mères au Front – Rivière-des-Mille-Îles invitent tous les citoyens interpellés par cet enjeu à signer et partager la pétition, disponible en ligne jusqu’au 3 août 2023 : Pétition e-4389 sur noscommunes.ca.
MOTS-CLÉS
Rosemère
Forêt du Grand Coteau
Luc Desilets
Mères au front