Le 15 mars dernier, le Collège Lionel-Groulx annonçait la nomination de Philippe Nars à titre de directeur général. Après plus de huit ans à porter le chapeau de directeur des études, M. Nasr débutera dans ses nouvelles fonctions le 2 juin prochain, succédant au directeur général actuel, Michel Louis Beauchamp.
« Je suis confiant, c’est un défi professionnel qui est intéressant et stimulant. Je suis prêt à relever ce défi qui est de prendre la relève à Michel Louis », se confie Philippe Nasr.
« C’est un collège qui est dans une bonne posture présentement, alors je vais avoir la chance de prendre un collège qui est dans un bon contexte et je remercie Michel Louis pour le travail qu’il a fait pour mener le collège là où il est actuellement », continue-t-il.
Des défis à venir
C’est un mandat de cinq and qui attend M. Nasr et ce dernier est bien conscient que ce nouveau poste vient avec des défis à prendre en charge. D’abord, la croissance du Collège Lionel-Groulx amène plusieurs réflexions. « Quand un collège, qui est déjà grand, devient très grand, ça devient le défi numéro un », fait-il valoir.
Justement, le collège connaîtra une croissance dès l’année prochaine en termes du nombre d’effectifs d’étudiants et le ministère de l’Éducation a d’ailleurs déjà confirmé des agrandissements pour l’établissement. « Dès cet été, on va avoir des nouvelles classes modulaires qui vont être installées », confirme M. Nasr.
Ainsi, quand une institution d’une envergure comme celle-ci est appelée à grandir, l’administration doit être en mesure de prendre en charge davantage d’étudiants, de membres du personnel et un renouvellement des équipes. « Tout le défi est d’être capable de maintenir le sentiment d’appartenance, cette culture institutionnelle, malgré un grand contexte de croissance », explique M. Nasr.
« L’autre défi qui est important et qui va attendre le collège d’ici les prochaines années, c’est tout ce qui concerne la réussite post-pandémie », soulève-t-il. En effet, il a été constaté que les taux de réussites étaient en baisse depuis la pandémie. De plus, l’engagement des étudiants a été fragilisé.
« Donc on doit être capable de mettre en place les bons moyens pour soutenir nos étudiants pour faire en sorte qu’ils puissent réussir et persévérer en enseignement supérieur », constate M. Nasr. Toutefois, le nouveau directeur général est fier de se retrouver auprès de l’équipe actuelle pour relever ce nouveau défi professionnel : « Les gens qui sont au collège, ce sont des gens qui sont engagés dans la réussite des étudiants. C’est un cégep accueillant, dans lequel les étudiants ne trouvent pas juste un milieu d’études. C’est un milieu de vie aussi. »
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