Cet événement, destiné à financer l’acquisition d’équipements médicaux pour l’Hôpital de Saint-Eustache, a permis d’amasser une somme record de 40 093 $. Plus d’une centaine de convives, issus de la communauté d’affaires, du milieu médical et politique, se sont réunis pour soutenir cette cause essentielle.



Le sommelier invité, Justin Thibault, a soigneusement présenté les vins d’importation privée accompagnant le repas gastronomique en cinq services.



Grâce à des événements comme celui-ci, la Fondation Hôpital Saint-Eustache a récemment pu financer l’acquisition d’une caméra gamma et du système informatique Hermès, des équipements essentiels au nouveau service de médecine nucléaire. Cette contribution renforce son rôle clé dans le financement des soins de santé de la région.

Partenaires et équipe de la Fondation Hôpital Saint-Eustache qui présentent le montant amassé dans le cadre du Souper du Président

Incursion dans la vie d’un déneigeur résidentiel pour mieux comprendre son travail durant tempête.



Entre 10 et 50 cm. C’est la quantité de neige reçue par certaines régions du Québec durant la tempête hivernale majeure de dimanche. 30 cm s’étaient déjà accumulées dans les Laurentides lors de la première tempête de jeudi. Bois-des-Filion n’a pas été épargnée, mais Nicolas Carette, directeur du service des communications se montre optimiste quant aux opérations en cours. «&nbsp;On est comme partout ailleurs, mais la coordination permet d’éviter les retards majeurs comme ceux observés à Montréal&nbsp;».



Comme à la grandeur de la région, plusieurs véhicules se promènent dans chaque secteur pour enlever les bancs de neige accumulés à la suite des deux tempêtes, précisent les responsables, afin de s’assurer que Bois-des-Filion soit débarrassée des accumulations le plus vite possible. «&nbsp;Pour l’instant ça va relativement bien, le chargement de la neige devrait s’échelonner [environ] jusqu’au 20 février&nbsp;».



<h2>Imaginez l’immensité de la tâche d’un déneigeur</h2>



Hugo Bisson s’adonne depuis jeudi, 3h du matin, à un travail de titan à la suite de la première tempête hivernale. Parfois sans observer de pause, il entreprend un parcours de combattant pour effectuer un travail exigeant qu’il a, néanmoins, à cœur et qu’il connaît du bout des doigts. Même s’il n’est pas à son premier coup d’essai, trois ans d’expérience, certaines situations peuvent lui compliquer la tâche. Déneigeur résidentiel privé, il doit parfois composer avec les déneigeurs des villes pour faciliter son travail.



Même avec son tracteur New Holland 2021, équipé d’une souffleuse inversée, Hugo ne peut rivaliser avec les déneigeurs municipaux. Ceux-ci disposent de plus grandes machines pour déblayer les routes principales. D’ailleurs, explique le déneigeur, «&nbsp;il n’y a pas de communication directe entre nous et la ville, mais avec l’expérience, on apprend à suivre la gratte pour optimiser notre travail&nbsp;».



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="958" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-958x640.jpg" alt="Un tempo écroulé sur une voiture, due à la grande quantité de neige." class="wp-image-95864" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-958x640.jpg 958w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-768x513.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205-615x410.jpg 615w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/02/ame-tempete-e1740064134205.jpg 1000w" sizes="(max-width: 958px) 100vw, 958px" /><figcaption>Photo : Hugo Bisson &#8211;
Les deux tempêtes et la quantité de neige tombée ont causé des dommages et de nombreux
incidents, comme en témoigne ce tempo qui s&#8217;est attaissé sous la lourdeur du tapis blanc.</figcaption></figure>



<h2>Les défis du métier</h2>



Entre attitudes peu coopérantes, exigences contradictoires, le quotidien d’Hugo peut se révéler très tendu. En plus d’assembler la neige, la souffler et l’entreposer, il doit croiser des automobilistes peu courtois, ralentissant ainsi ses opérations, ou faire face à des demandes qui dépassent son champ de contrôle. Même en étant contradictoires, il reconnaît devoir jongler avec certaines demandes, comme il jonglerait avec les différents types de neige influençant la qualité de son travail.



La neige humide et collante, soutient Hugo, exige beaucoup plus d’effort et d’ajustements que la neige sèche et poudreuse. Celle-ci est plus facile à souffler. Si le vent est fort, il peut aussi redistribuer la neige déjà dégagée, ce qui vient alourdir la tâche.



Il explique que lors de fortes accumulations, l’espace des dépôts à neige peut être limité. Il devient alors difficile de l’entreposer dans un endroit approprié. Et, ceci, reconnait le déneigeur, peut avoir de lourdes conséquences sur le processus de déneigement.



<h2>Un travail exigeant mais gratifiant</h2>



S’il existe un seul fait marquant lors de ces deux tempêtes vécues par Hugo, c’est l’entraide remarquée au sein de la population. Des résidents impuissants, non adéquatement équipé, dont le trottoir est enseveli, ou la voiture piégée par la neige, reçoivent tout bonnement de l’aide d’autres résidents.



Un véritable élan de solidarité rendant la tâche moins lourde ; la neige, plus facile à souffler. Comprenez que ni les attitudes peu coopérantes de certains clients, ni le manque de courtoisie de certains automobilistes, encore moins le stress ou la fatigue ne peut arrêter Hugo dans son aventure de chasseur de neige.

Les déneigeurs en plein travail dans les rues

Le travail complexe d’un déneigeur en temps de tempête

Totalisant près d’un demi-hectare, ces lots supplémentaires parachèvent le projet d’acquisition de milieux naturels de grande valeur écologique et protéger à perpétuité ces espaces verts de tout développement immobilier, a fait savoir récemment la direction des communications de la Ville de Rosemère.



La Ville de Rosemère a acheté ce lot au coût de 6 230 $, montant complété par une somme de 11&nbsp;454 $ répartie à part égales entre le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).



La Ville de Rosemère avait précédemment acquis 13,1 hectares en 2021, puis 7 autres en 2023 avec le soutien de la CMM et du gouvernement du Québec. Avec l’achat de ces derniers lots, c’est près de 20,5 hectares de forêt qui seront protégés.



L’administration Westram tient par ailleurs à souligner que toutes ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal et viendront consolider le Corridor forestier du Grand Coteau, qui s’étend des plaines agricoles de Mirabel, à l’ouest, jusqu’aux tourbières de L’Assomption, à l’est.



Rosemère est membre du comité du Corridor forestier du Grand Coteau (CFGC), un regroupement ayant pour mission de contribuer à la conservation et à la mise en valeur de ce patrimoine naturel exceptionnel, souligne-t-on.



« Avec l’acquisition de ces trois lots, la Ville de Rosemère protégera les milieux naturels qui sont présents sur son territoire. Les citoyens bénéficieront ainsi d’espaces verts à haute valeur écologique de la forêt du Grand Coteau », mentionne Eric Girard, ministre des Finances et député de Groulx.



La mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui est aussi la présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal, s’est aussi exprimée sur cette acquisition.



« Chaque nouvelle acquisition est importante pour atteindre notre objectif de protéger 30 % du territoire métropolitain d’ici 2030, et de favoriser ainsi la résilience de la région face aux changements climatiques. Je félicite la Ville de Rosemère d’avoir su concrétiser cette vision en assurant la protection de la forêt du Grand Coteau, un véritable joyau essentiel au maintien de la biodiversité et de la qualité de vie de la population du Grand Montréal. »



« Avec ces dernières acquisitions, la Ville est désormais propriétaire de l&#8217;ensemble des terrains qui forment la forêt du Grand Coteau à Rosemère. Elle s&#8217;engage à assurer la conservation à perpétuité de ce vaste espace naturel à la biodiversité particulièrement riche au bénéfice de la collectivité d&#8217;aujourd&#8217;hui et de demain, une décision naturellement responsable », assure pour sa part le maire de Rosemère, Eric Westram.

Rosemère: Trois lots s’ajoutent aux espaces naturels protégés

Plus de 40 000 $ amassés pour la Fondation Hôpital Saint-Eustache

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