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Portes ouvertes à Lionel-Groulx: des milliers de jeunes s’y présentent
 

Devant une étudiante déjà attirée vers les soins infirmiers

Portes ouvertes à Lionel-Groulx: des milliers de jeunes s’y présentent  

Publié le 19/11/2015

Mercredi, avait lieu au collège Lionel-Groulx, la soirée «portes ouvertes» destinée à informer les futurs collégiens au sujet des programmes d’études disponibles. Ils ont été 3200 à s’y présenter et à visiter les quelque 35 kiosques installés pour l’occasion au carrefour étudiant.
 

En observant de plus près les habitudes des jeunes visiteurs au cours de cette soirée, deux scénarios distincts sautaient rapidement aux yeux. Alors que certains, accompagnés de leur parent, se dirigeaient d’un pas décidé vers un kiosque en particulier, sachant de toute évidence ce qu’ils avaient envie de faire de leur vie, d’autres, l’air moins confiant, erraient d’un kiosque à l’autre, espérant qu’un programme d’études leur bondisse tout bonnement au visage.

Étudiant de 5e secondaire à l’École secondaire de Mirabel, Jacob fait partie de ce dernier groupe.

«Je n’ai aucune idée dans quoi je vais m’en aller [sic], a-t-il répondu lorsque questionné à ce sujet. J’espère que cette soirée va m’aider à faire un choix», a ajouté le jeune homme, digne représentant d’autres nombreux adolescents de son âge qui, comme lui, à quelques mois de terminer leurs études secondaires, n’ont toujours pas trouvé leur véritable passion.

Pour Philippe, c’est tout le contraire. Déjà étudiant au cégep de Lachine et résidant d’Oka, il s’est présenté avec sa mère au collège Lionel-Groulx, affirmant vouloir se rapprocher de chez lui.

«Je pense que j’aimerais mieux revenir chez nous, a-t-il mentionné, et je me suis dit qu’il n’y avait rien de mieux que de venir voir le cégep pour me faire une idée. Je regarde pour la technique en gestion de commerces car plus tard j’aimerais travailler en administration pour une entreprise.»

Informer plutôt que convaincre

Pendant qu’au premier étage du collège, on y faisait la promotion de diverses activités sportives, parascolaires et théâtrales, un étage en-dessous, au carrefour étudiant, attendaient patiemment, derrière leurs kiosques, des enseignants et responsables de programmes passionnés.

Pour Sonia Sévigny, coordonnatrice du département de soins infirmiers, programme qui recevra sa première cohorte d’étudiantes à l’automne 2016, cette soirée revêtait une grande importance.

«Beaucoup de jeunes ne savent pas en quoi s’en aller, a-t-elle indiqué. Mon rôle ce soir est donc de leur expliquer en quoi consiste notre programme et de répondre à leurs questions.»

Devant une étudiante déjà attirée vers les soins infirmiers, Mme Sévigny en profite alors pour «vendre sa salade».

«Je leur dis, entre autres, que nous avons refait le programme en entier, que nous sommes repartis du devis ministériel et que nous avons refait un découpage des compétences en y intégrant les nouvelles technologies.»

Quelques kiosques plus loin, Nicolas Racine, l’un des 20 enseignants en éducation physique au collège Lionel-Groulx, n’hésite pas à faire la promotion d’une vie active pour conserver une bonne santé physique et mentale. Selon lui, comme c’était le cas au primaire et au secondaire, les cours d’éducation physique doivent continuer, une fois au cégep, de prendre une place importante dans la vie des jeunes.

«Les jeunes ne s’en rendent peut-être pas compte, affirme M. Racine, mais lorsqu’ils nous arrivent au collégial à 17 ou 18 ans et qu’ils sont encore à la maison, bien qu’ils ne surveillent pas leur alimentation, ils n’ont pas encore de problèmes de surpoids. C’est à ce moment qu’ils doivent toutefois faire encore plus attention et surveiller davantage leurs habitudes de vie.»

Pour en apprendre davantage au sujet des 35 programmes d’études pré-universitaires et techniques offerts au collège Lionel-Groulx, il suffit de visiter le [clg.qc.ca].