
<p>Ils rappellent que la transparence, l’intégrité et le respect des citoyens doivent guider les débats publics.</p>



<p>Le regroupement déplore une approche électorale axée sur la peur et réaffirme sa volonté de mener une campagne honnête et constructive.</p>



<h2><strong>Le programme triennal d’immobilisations : un outil de planification</strong></h2>



<p>Le Programme triennal d’immobilisations (PTI) permet à la Ville de planifier ses projets dans le temps. Contrairement à ce qu’affirme Mme Cordato, il ne s’agit pas d’une liste de dépenses immédiates. À ce jour, seulement 34,4 M$ ont été autorisés, et non 260 M$ comme avancé. Le regroupement estime que cette interprétation trompe les citoyens et appelle à l’honnêteté intellectuelle.</p>



<h2><strong>Des projets concrets en cours</strong></h2>



<p>Les élus soulignent plusieurs actions entreprises, dont l’achat de génératrices permanentes pour les stations de pompage, la mise à jour du plan d’intervention sur les infrastructures de voirie et la préparation de plans et devis pour des travaux prévus en 2026. Ces initiatives, souvent subventionnées par des programmes gouvernementaux, visent à assurer la qualité et la durabilité des services municipaux.</p>



<h2><strong>Moderniser l’héritage municipal</strong></h2>



<p>Les élus rappellent que plusieurs projets inscrits aux anciens PTI, comme l’agrandissement de la bibliothèque ou du garage municipal, n’ont pas été réalisés sous les mandats précédents. L’administration actuelle dit vouloir rattraper ce retard, notamment par la création d’un pôle communautaire regroupant une nouvelle bibliothèque et une salle multifonctionnelle de 400 places.</p>



<p>Le mandat de 2021-2025 a également permis l’adoption de règlements favorisant le logement abordable et les unités d’habitation accessoires, afin d’accroître l’offre résidentielle.</p>



<h2><strong>Une dette à relativiser</strong></h2>



<p>Selon le regroupement, les calculs avancés sur la dette par habitant omettent des facteurs clés : 54 % des revenus fonciers proviennent du secteur commercial et industriel, plusieurs projets sont subventionnés, et le taux d’endettement net demeure inférieur à 1 % au budget 2025. Comparer Boisbriand à d’autres villes sans tenir compte de ces réalités serait trompeur.</p>



<h2><strong>Une gestion responsable</strong></h2>



<p>Les élus rappellent que la baisse de taxes de 2017, présentée comme « historique », est survenue en année électorale, contre l’avis de la direction générale, et a été suivie d’une hausse de 3,23 % l’année suivante pour rétablir l’équilibre budgétaire. Ils y voient une manœuvre électorale plutôt qu’une mesure de saine gestion.</p>



<h2><strong>Pour un débat honnête</strong></h2>



<p>Le regroupement invite à un débat fondé sur des faits vérifiables et respectueux, estimant que les citoyens de Boisbriand méritent des échanges honnêtes et constructifs sur les enjeux municipaux.</p>



<p>C’est du moins le message livré par le chef du Parti Citoyen — Équipe Christian Charron lors d’un entretien avec le Nord Info auquel prenaient part les candidats qui se présentent à ses côtés, dans leur district respectif.</p>



<p>« Les inondations et les refoulements d’égout, c’est un gros enjeu qu’on veut régler », promet de prime abord le chef du Parti Citoyen, qui est entouré de candidates spécialisées en environnement, soit Héloïse Bélanger et Marie-Michèle Boisvert.</p>



<h2><strong>Partenariat nécessaire</strong></h2>



<p>En reprenant les rênes de l’administration de Sainte-Thérèse s’il est réélu, M.&nbsp;Charron envisage d’établir un partenariat avec les municipalités de Rosemère et de Blainville, également touchées par les inondations passées et d’éventuels refoulements d’égout.</p>



<p>L’idée première, explique M.&nbsp;Charron, serait de déployer un nouvel émissaire entre Sainte-Thérèse et la Rivière des Mille-Îles, car l’actuel se remplit lors de pluies torrentielles, ce qui entraîne des refoulements. Comme cet émissaire dessert également Rosemère, il se retrouve vite surchargé. Une collaboration entre les trois villes voisines serait souhaitable afin de trouver une solution durable commune et fonctionnelle, pense-t-il.</p>



<p>« On met l’idée sur la table. Ça réglerait tous nos problèmes parce que tout vient de là », assure M.&nbsp;Charron, au sujet des refoulements d’égouts.</p>



<p>M.&nbsp;Charron envisage de mettre en place des mesures de protection pour les immeubles situés dans les cuvettes et d’installer des postes de pompage pour le réseau pluvial dans le secteur de la rue de la Rivière. Il prévoit aussi de réaliser une étude en vue de construire une digue dans ce secteur.</p>



<p>Enfin, le chef du Parti Citoyen s’engage à proposer aux citoyens du secteur De Rouen-De Roussy des options de protection contre les crues de la rivière au cours des huit mois suivant sa réélection. « On veut consulter et travailler avec les citoyens là-dessus », insiste M.&nbsp;Charron.</p>



<h2><strong>Le plan se poursuit</strong></h2>



<p>Alors que le programme d’inspection résidentielle gratuit et celui de travaux correctifs subventionnés amorcés en août se poursuivront en 2026, d’autres mesures avaient préalablement été annoncées dans le cadre du plan municipal contre les inondations.</p>



<p>Parmi les mesures déjà envisagées, il est question d’installer des génératrices à toutes les stations de pompage, un nouveau poste de pompage permanent sur la rue De Rouen ainsi qu’un bassin de rétention de 5 500&nbsp;m<sup>3</sup> au poste de pompage principal d’ici 2027.</p>



<p>En cours d’année&nbsp;2025, l’administration Charron s’est aussi affairée à réduire les bassins des étangs de 30&nbsp;cm « afin de stopper le retour de l’eau, en cas de fortes pluies », a indiqué l’actuel maire.</p>



<h2><strong>Mégaprojet de bioagriculture</strong></h2>



<p>Dans la foulée de l’intérêt citoyen pour l’agriculture locale, Christian Charron et les membres de son parti envisagent un mégaprojet dans le secteur de Sainte-Thérèse-en-Haut&nbsp;: soit le développement de la bioagriculture urbaine sur une terre longeant l’Autoroute&nbsp;15. Il est aussi question d’intégrer à ce développement agricole un talus, qui réduirait le bruit de l’A15 pour les résidents du secteur.</p>



<p>« Ça fait 60-70&nbsp;ans — je ne sais pas trop — que cette terre est en friche et ne sert strictement à rien et comme elle est zonée agricole, on ne peut pas la développer. Donc notre vision, c’est d’en faire l’acquisition et d’y développer un projet de bioagriculture urbaine », indique M.&nbsp;Charron.</p>



<p>Ce dernier entrevoit l’intérêt de jeunes agriculteurs désireux d’y exploiter la culture maraîchère en louant des parcelles de terre ainsi que de possibles partenariats avec des institutions. M.&nbsp;Charron cite l’exemple de la Ville de Boisbriand avec la fiducie agricole qui y a été créée.</p>



<p>Tout est encore à définir, car le projet pourrait aussi inclure des mini-fermes avec animaux pour attirer les enfants, de l’autocueillette des produits y étant cultivés. « Les possibilités sont grandes. Tout ça est évidemment à peaufiner », affirme M.&nbsp;Charron.</p>



<p>Sur ce terrain, serait également aménagé un sentier multifonctionnel se rendant jusqu’à la route&nbsp;117 qui serait connecté par servitude à Hydro-Québec. « On viendrait le compléter pour qu’il puisse être utilisé comme sentier multifonctionnel pour les piétons et les cyclistes.</p>



<p>Pour ce qui est des partenariats entourant le projet bioagricole, rien de concret n’est encore ressorti des discussions.</p>



<p>Il faudra attendre le résultat de l’élection municipale du 2&nbsp;novembre. D’ici là, l’équipe compte faire connaître l’ensemble de ses engagements au cours des prochaines semaines.</p>


L’équipe Charron met le cap sur le Plan contre les inondations


<p>Selon leur analyse du Programme triennal d’immobilisations 2025-2027, adopté à l’unanimité par le conseil municipal, Boisbriand prévoit près de 260 millions de dollars en dépenses d’ici 2027. « À titre de comparaison, les villes de Granby et Drummondville, qui comptent ensemble cinq fois plus d’habitants, dépenseront 10 millions de dollars de moins que Boisbriand sur la même période », souligne Yann Gobeil-Nadon. Il estime que la Ville est parmi celles qui prévoient le plus s’endetter par habitant.</p>



<p>Deux projets dépasseraient chacun 70 millions de dollars, alors que seulement 2,5 % des investissements sont consacrés aux travaux de réfection des réseaux d’aqueduc et d’égout. Marlene Cordato déplore que la Ville tarde à se doter d’un plan concret de gestion des eaux pluviales, malgré les problèmes vécus par plusieurs familles. Elle affirme que le conseil municipal néglige les priorités essentielles des citoyens.</p>



<p>L’ancienne mairesse propose une approche axée sur la rigueur et la priorisation des besoins fondamentaux&nbsp;: sécurité des quartiers, mobilité, entretien des infrastructures et adaptation aux changements climatiques. « Nous voulons une ville qui investit au lieu de dépenser. Ce que nous avons fait une fois, nous pouvons le refaire ensemble », rappelle-t-elle en référence à la baisse de taxes de 2017.</p>



<p>Le Ralliement des citoyens de Boisbriand invite la population à voter pour « une ville bien gérée, humaine, durable et responsable » lors du scrutin du 2 novembre prochain.</p>


Pour une campagne fondée sur les faits à Boisbriand

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