L’ex-entraineur de ski a été reconnu coupable, le 22 juin, de 37 des 57 chefs d’accusation qui pesaient contre lui en lien avec des agressions commises sur de jeunes athlètes. Le CALACS-Laurentides tient d’ailleurs à mettre en lumière le courage des survivantes qui ont porté plainte et témoigné au procès.
L’organisme souligne que cette cause rappelle également l’importance de connaitre la loi en matière de consentement. «Le juge a clairement mentionné qu’il ne pouvait y avoir, selon la loi, de relations sexuelles consensuelles entre un adulte en position d’autorité et une personne mineure. En effet, la position d’autorité confère un pouvoir qui ne permet pas une relation d’égal à égal», précise Chantal Dubois, intervenante.
Les CALACS demandent d’ailleurs la mise sur pied d’une campagne de sensibilisation provinciale afin de renseigner la population sur la réalité des agressions sexuelles. «Le réflexe devrait être de croire les victimes et de désapprouver le comportement des agresseurs», soutient Mme Dubois.
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