Cette saison 2024 sera la plus abondante des 15 dernières années, en plus d’offrir des pommes de qualité remarquable.&nbsp;



<h2>Hiver doux, automne fructueux</h2>



Déjà en mai dernier, la saison, qui s’amorce avec la floraison des pommiers, s’annonçait pour être particulière. « On a eu une floraison qui était incroyable. On a eu un hiver doux et une saison de floraison un peu plus hâtive que la normale, alors les abeilles ont eu le temps de très bien travailler », décrit Éric Rochon, président des Producteurs de pommes du Québec.&nbsp;



D’une autre part, à l’hiver, le secteur de Saint-Joseph-du-Lac est fréquemment touché par la grêle qui vient nuire à la production. « Des fois, une région entière peut être dévastée par la grêle, mais cette année, il n’y a presque rien eu », constate M. Rochon.



C’est le cas du Verger et Cidrerie Lacroix, à Saint-Joseph-du-Lac, qui a été épargné a eu congé de la grêle cette année. « On n’a rien eu! On a été chanceux et on n’a pas eu beaucoup de neige, donc ça aide à ce que nos bourgeons résistent au froid », confirme Robin Kristner, gestionnaire de production et de maintenance au Verger Lacroix.



« Après ça, en juillet, les producteurs pouvaient déjà savoir que ça s’alignait pour être une grosse saison. On voit qu’il y a plus de fruits, que le fruit est plus gros, alors ça va donner une production majorée par rapport aux dernières années », constate M. Rochon qui est également producteur à la ferme Rochon et Frère, à Mirabel.&nbsp;



Normalement, au Québec, ce sont approximativement 5,3 millions de minots qui sont produits annuellement. Mais cette saison prévoit une production qui peut atteindre plus de 6 millions de minots.&nbsp;



Toutefois, au Verger Lacroix, on constate que la saison est aussi devancée par rapport aux années précédentes. « On a eu le rapport de notre agronome et on est environ à une semaine d’avance », affirme M. Kristner.



<h2>Pommes plus savoureuses</h2>



Puis selon les différentes variétés, les pommes sont davantage sucrées, acidulées, juteuses ou parfumées. « Les arbres n’ont eu aucun stress lié au manque d’eau. On a eu de belles journées chaudes et ensoleillées, alors tout ce mélange climatique fait que la pomme va être plus belle, mais aussi plus savoureuse », explique M. Rochon.&nbsp;



Ces pommes plus savoureuses seront assurément bénéfiques pour le verger Lacroix qui, en plus d’être une cidrerie, offre un restaurant sur place depuis quelques années. Le chef peut ainsi s’amuser davantage avec les dix variétés de pommes produites sur leur terre. « On a revu le menu, car le chef peut vraiment plus jouer sur les balances de saveurs. On essaye aussi de faire des accords mets et cidre. Alors d’avoir une belle variété et une bonne quantité, ça nous permet d’avoir plusieurs cartes en main », souligne M. Kristner.&nbsp;



Une récolte aussi fructueuse permettra aux producteurs d’avoir une meilleure offre en magasin. « On demande aux consommateurs d’aller dans les vergers cet automne, mais aussi d’acheter nos fruits en épicerie. L’offre va être incroyable cette année », fait valoir M. Rochon.&nbsp;

Si ce thème a été retenu, c’est que la Fondation Sercan rendra hommage ce soir-là à René Goyer, président d’honneur de ce Bal masqué, qui vient&nbsp;&nbsp;de quitter la présidence de la Fondation Sercan. Celui-ci, remplacé par Serge Duthé, occupait ce poste depuis 2011 et a siégé, les cinq années d’avant, sur le conseil d’administration de l’organisme.



Pendant ces 18&nbsp;années, M. Goyer a été associé de très près à l’essor de la Maison Sercan qui offre, pour le territoire des Basses-Laurentides, des soins palliatifs aux personnes en fin de vie, mais aussi de l’accompagnement et du soutien aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches.



Plus particulièrement, durant son mandat à la présidence de la Fondation Sercan, il a contribué à l’ajout, en deux temps, de huit lits en soins palliatifs –&nbsp;leur nombre passant successivement de quatre à sept en 2011, puis de sept à 12 l’an dernier&nbsp;–et à l’agrandissement de la Maison Sercan dont les nouvelles installations ont été inaugurées en avril 2023.



«&nbsp;Je crois avoir fait ma part&nbsp;», a mentionné M. Goyer en marge de l’annonce de ce Bal masqué aux Salles de réception Constantin, là où l’activité aura lieu. Habitué de remercier les autres, celui-ci sera, cette fois-ci, sous les projecteurs. «&nbsp;Recevoir des hommages, ce n’est pas mon fort. Je suis plutôt habitué à être à l’arrière des autres, et non à l’avant. J’ai bien hâte de voir ce que cela va donner. C’est sûr que ça me stresse un peu…&nbsp;», d’avouer l’homme de 67&nbsp;ans qui est à la tête des Résidences funéraires Goyer.



<h2>Erick Remy, porte-parole</h2>



Outre cette portion hommage, ce Bal masqué, qui se déroulera dans l’ambiance des années 1940, sera agrémenté d’un souper de cinq services, de danse avec le groupe Sophistoccasion et d’encans crié et silencieux, durant lesquels des articles d’une valeur de 25&nbsp;000&nbsp;$ seront mis aux enchères.



Ancien conseiller municipal à la Ville de Boisbriand, de 2014 à 2021, journaliste artistique et animateur de radio et de télévision bien connu, Érick Remy (fils d’Edward Remy) agira à titre de porte-parole et de maître de cérémonie de cette soirée. «&nbsp;Moi, mes parents sont morts de façon indignes en 2021 et 2002, alors que nous étions encore dans la pandémie. On va tous mourir un jour et l’idéal serait de mourir dans la dignité. C’est ce qu’offre la Maison Sercan. C’est plein d’amour, de bonté et d’attention pour les gens. Je ne pouvais donc pas dire non à cette invitation&nbsp;», de dire M. Remy.



<h2>Pour acheter des billets</h2>



Les billets pour participer à ce Bal masqué sont actuellement en vente au coût de 250&nbsp;$ par personne via le&nbsp;<a href="https://maisonsercan.ca/activites/">https://maisonsercan.ca/activites/</a>. Il est aussi possible de choisir pour des tables de huit, 10&nbsp;ou 12&nbsp;personnes, ou encore d’opter pour une commandite, incluant différents avantages. L’objectif est, après avoir amassé 86&nbsp;000&nbsp;$ l’an dernier, de recueillir au moins 100&nbsp;000&nbsp;$ cette année.



À tout seigneur, tout honneur, laissons le mot de la fin au président d’honneur de ce deuxième Bal masqué, René Goyer&nbsp;: «&nbsp;C’est une activité de financement importante pour la Fondation Sercan et nous avons des objectifs audacieux que nous devrions être en mesure, je crois, de dépasser. Et c’est une belle soirée festive pour les personnes qui sont là avec un bon souper, de la danse et de l’animation. Cela va être agréable. C’est dispendieux, oui, mais les gens en ont vraiment pour leur argent&nbsp;».



Que dire d’autre&nbsp;?

Deuxième édition du Bal masqué pour la Fondation Sercan

Ce dernier en a fait l’annonce sur sa page Facebook, en ce 18 septembre. Bien qu’il ne confirme pas officiellement sa candidature, M. Surprenant affirme qu’il y pense.



« Toujours intéressé par la démocratie, la Journée internationale de la démocratie m&#8217;a amené à réfléchir quant à mon engagement dans ma communauté. Ma participation à la Classique de golf des Maires, hier, m&#8217;a amené à pousser plus loin cette réflexion, aussi je vais prendre les prochains mois afin d&#8217;évaluer plus sérieusement mon engagement, cette fois-ci en politique municipale pour notre belle ville &#8211; Ste-Thérèse. Elle a besoin de compassion, de vision ! », écrit Claude Surprenant.



<h2>Retour politique</h2>



On se souviendra que Claude Surprenant s’était fait élire comme député caquiste de Groulx en 2014, succédant ainsi à Hélène Daneault, qui avait choisi de ne pas se représenter.&nbsp;



Après une série de déboires ayant précipité son départ de la politique active, le Térésien a finalement obtenu justice à la fin de l’année 2023.&nbsp;



Depuis 2017, celui-ci se démenait avec patience et persévérance pour se détacher d’une réputation détruite par le blâme public.&nbsp;Il aura fallu six longues années avant que l’ex-député de Groulx, Claude Surprenant, ne soit blanchi des allégations de fraudes portées contre lui, alors que ces fraudes avaient été faites par son ex-employée, Julie Nadeau.&nbsp;



Or, cette expérience lui a laissé un sentiment d’accomplissement interrompu. « J’étais un homme engagé et je me suis alors senti restreint dans mon engagement. J’ai été blanchi, aussi je veux boucler la boucle », a laissé savoir le citoyen de Sainte-Thérèse au Nord Info.



Celui-ci se donne jusqu’à la fin de l’année pour prendre une décision. Il a l’intention de rencontrer des gens afin d’évaluer si la politique municipale est la voie qui correspond à ses aspirations d’engagement.&nbsp;



Mais il se montre sensible au sort de sa communauté, de sa ville. « On a une belle ville et je sens de la détresse chez les gens. J’aimerais une municipalité qui fonctionne mieux. »

Production historique pour les pomiculteurs

Hiver doux, automne fructueux

Pommes plus savoureuses