«Depuis le début, nous avons manifesté notre opposition à ce projet de tracé de
l’oléoduc sur le territoire mirabellois qui constituait, selon nous, une menace tant
du point de vue environnemental, économique, de l’accessibilité sociale et de la
sécurité publique», a indiqué le maire de Mirabel, M. Jean Bouchard.
«Concrètement, à Mirabel, le projet se traduisait par le transport de milliers de
litres par jour de produits pétroliers sur une distance de quelque 37 kilomètres, ce qui constituait un réel danger au regard des nappes phréatiques, des milieux humides et des terres agricoles ainsi que des risques pour la santé et l’environnement en général», a ajouté le maire.
Dépôt d’un mémoire
Il faut savoir que la Ville avait fait part de sa position notamment à ce projet à
maintes reprises et de plusieurs façons en déposant notamment un mémoire lors de consultations publiques mises de l’avant par l’Office nationale de l’énergie. Elle appuyait également la Communauté métropolitaine de Montréal qui rejetait, elle aussi, ce projet au nom des 82 municipalités qui la composent.
«La Ville avait obtenu trop peu de réponses claires de la part de TransCanada au sujet de son projet qui, à nos yeux, ne pouvaient rien apporter à la Ville, si ce n’est que d’enrichir les compagnies pétrolières qui extraient le pétrole (sables bitumineux) le plus polluant de la planète», conclut le maire.
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