Rappelons qu’en novembre dernier, la direction de la RIPTB a informé son personnel&nbsp;de l’adoption par le conseil d’administration d’une nouvelle structure de gouvernance au sein des officiers-cadres de la Régie.



Ainsi, l’inspecteur-chef Luc Larocque s’est vu promu au grade d’assistant-directeur et l’inspecteur Serge Harvey,&nbsp; nommé au grade d’inspecteur-chef.



Enfin, le 19 janvier, lors de la séance du conseil d’administration de la Régie, la sergente Karine Desaulniers a été promue au poste d’inspectrice.



«&nbsp;Félicitations aux nommés. La profession de policier/policière est exigeante, alors il faut des gens passionnés comme vous. Avec votre parcours exemplaire, je suis certain que vous relèverez les nouveaux défis qui vous attendent avec brio&nbsp;», a mentionné le président de la RIPTB et maire de Lorraine, Jean Comtois.



Le directeur de la RIPTB, Francis Lanouette, était très fier de remettre les nouveaux grades aux promus et de les présenter aux membres du conseil d’administration. «&nbsp;Ces policiers et policières ont, par la qualité de leur travail et le temps consacré, acquis les niveaux de compétences nécessaires afin d’exercer de nouvelles fonctions au sein de la Régie. Comme vous êtes à même de le constater, je suis entouré d’officiers de haut niveau et je suis très heureux de prendre part à cette cérémonie importante pour nos nommés ainsi que pour les membres de leur famille&nbsp;», a-t-il souligné.

C’est le dentiste de la fillette à l’époque qui a contacté le journal pour dévoiler une information « connue de personne ».



« Lorsqu’un policier est venu chercher le dossier dentaire de la fillette, il ne m’a jamais demandé ce que je pouvais savoir qui pourrait aider dans l’enquête ».



« 30 ans plus tard, c’est un journaliste qui me téléphone. Je vais parler », lance le dentiste retraité, Paul Courtemanche, au bout du fil.



Les informations que détiennent le dentiste auraient certes été utiles il y a 30 ans. Même encore aujourd’hui, elles sont pertinentes. Il serait la dernière personne à avoir vu vivante la fillette, le 16 juillet 1994.



Son corps a été retrouvé quatre jours plus tard, dans un terrain boisé, situé à l&#8217;arrière du centre commercial Place Rosemère et de l&#8217;autoroute 640. L&#8217;enfant était étendue sur le dos et selon les experts, elle se trouvait sur la scène de crime depuis deux jours.   



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="305" height="211" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/st-portrait-2.jpg" alt="Paul Courtemanche" class="wp-image-83676" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/st-portrait-2.jpg 305w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/st-portrait-2-93x64.jpg 93w" sizes="(max-width: 305px) 100vw, 305px" /><figcaption>Le dentiste retraité Paul Courtemanche révèle des indices troublants dans le meurtre de la petite Marie-Chantale Desjardins.</figcaption></figure>



<h2>Le meurtrier serait un droitier</h2>



« Tout d’abord, il faut savoir qu’à 11 ans, un enfant a encore ses canines de bébé. Marie-Chantale avait toutes ses dents. Je venais de lui faire un nettoyage, deux jours avant qu’elle soit retrouvée morte. Je m’en souviens car c’était ma dernière patiente avant de partir pour les vacances », a confié le dentiste à Infos Laurentides, dont son bureau était situé à Blainville.



Après avoir appris que la canine gauche avait été retrouvée dans la gorge de la victime, le Dr Courtemanche a tiré ses propres conclusions.



« L’agresseur a mis sa main droite sur la bouche de la petite pour l’empêcher de crier. Il est surement arrivé par en arrière d’elle. La petite, qui ne s’en laissait pas imposer, la probablement mordu avec sa canine pointue numéro 63, et ce, à l’index de la main droite. Or, lorsqu’il a retiré son doigt, car ça fait mal une morsure d’une canine – une molaire ça écrase, une canine ça perce – il lui a arraché la canine de l’autre côté, la numéro 53, sans le savoir ». Notons que la canine numéro 53 n’a jamais été retrouvée, elle serait sans doute tombée sur place où l’agression a eu lieu.



« Je vous garanties qu’aucune dent n’était branlante lors du dernier examen de Marie-Chantale », affirme le professionnel, comptant plus de 35 ans d’expérience.



Il y a 30 ans, un tel élément d’information aussi détaillé aurait été fort utile pour les enquêteurs. Encore aujourd’hui, si une ancienne infirmière ou un ami de l’assassin se souvient d’un copain qui se plaignait à l’époque d’avoir mal au doigt, sans trop donner d’explication, et que ce doigt semblait avoir été performé ou laissait des traces visibles d’une morsure par une canine, nous pourrions avoir notre homme.



<h2>Portrait-robot</h2>



Dans ce même reportage du réalisateur, Stéphan Parent, présenté sur sa <a href="https://www.youtube.com/watch?v=FZfoJO3TgZ4">chaîne Irrésolus</a>, un portrait-robot a été dévoilé.



Le portrait d’un homme qui serait tout d’abord relié à deux viols survenus à Mascouche, également en juillet 1994, alors que le cadavre d’une jeune femme de 19 ans, Mélanie Cabay, avait été retrouvé à quelques semaines d&#8217;intervalle&nbsp;de la découverte du corps de Marie-Chantale Desjardins.



Francis-Karl Dubé, un ancien ami de classe de 3e année, à l’école primaire de Blainville, fréquentée par Marie-Chantale, est devenu mal à l’aise en visionnant le reportage. &nbsp;



« Je n’avais jamais allumé, mais en voyant ce portrait-robot, je me suis souvenu d’un ancien confrère qui travaillait au même endroit que moi lorsque j’étais plus jeune».



Sans mentionner le nom qu’il avait en tête, il a contacté des anciens confrères de travail de même que l’ancien patron.



« Les trois personnes concluent au même nom. Aujourd’hui, avec du recul et lorsqu’on pense plus loin, je me souviens que cet homme était peu bavard et un peu louche », livre M. Dubé, père de famille.



Bien qu’Infos Laurentides de même que le réalisateur Stéphan Parent possèdent les informations du nom de ce présumé meurtrier, l’endroit où il travaille et dans quelle ville des Laurentides, le tout restera confidentiel pour ne pas nuire à l’enquête policière qui n’a jamais été fermée et qui est rapidement passée des mains de la police locale à l’escouade des crimes majeurs de la Sûreté du Québec, en 1994.

Portrait-robot du suspect dans l'affaire Marie-Chantale Desjardins

De nouveaux éléments dans l’affaire Marie-Chantale Desjardins

Pour la région des Laurentides, 37 professionnels diplômés à l’étranger ont été sélectionnés pour leurs compétences et leurs expériences de travail comparables à celles des employés des établissements de santé et services sociaux du Québec. Ils sont répartis en deux cohortes : 19 sont basés à Sainte-Thérèse, tandis que 18 ont débuté leur formation le 20 février à Mont-Laurier. Au terme de cette formation, une attestation d’études collégiales (AEC) leur sera délivrée.



Cette démarche leur permettra de parfaire leurs connaissances et d’accélérer la reconnaissance de leurs compétences afin de pouvoir passer l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et obtenir leur permis d&#8217;exercice.



Pendant leurs études au Cégep Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse, ces étudiants vont travailler comme préposés aux bénéficiaires au Centre d’hébergement Hubert-Maisonneuve. Ces candidats se sont engagés à rester trois ans dans la région et à exercer la profession d&#8217;infirmières et d&#8217;infirmiers dans les différentes installations du CISSS des Laurentides.



« Nous sommes fiers d’accueillir ces nouveaux employés qui vont venir appuyer notre réseau. Étant le plus important employeur de la région, le CISSS des Laurentides se doit de tout mettre en oeuvre pour bien recevoir et intégrer ces professionnels. Un projet de cette envergure ne pourrait se réaliser sans le soutien et le travail engagé de nos collaborateurs de premier plan que sont le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Famille et le ministère de la Santé et des Services sociaux », souligne la présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Rosemonde Landry.



Pour le Collège Lionel-Groulx, ce projet se marie avec sa mission qui vise à former des générations étudiantes humanistes et citoyennes dans un milieu bienveillant. « L’accessibilité à l’enseignement supérieur est une préoccupation quotidienne et c’est pourquoi ce projet nous rend aussi fiers. La diversité des parcours collégiaux permet de mieux répondre aux besoins des étudiants comme du marché du travail », mentionne le directeur général, Michel Louis Beauchamp.



<h2>Un travail de concertation</h2>



Le déploiement de ce projet dans la partie sud de la région s’appuie sur un travail de concertation de plusieurs autres acteurs, dont le Collège Lionel-Groulx et ABL Immigration Basses-Laurentides. Beaucoup d’efforts ont été déployés pour bien accueillir les étudiants dès leur arrivée à l’aéroport jusqu’à leurs installations dans leur nouvelle demeure. Les municipalités et les MRC jouent aussi un rôle important dans l’intégration communautaire de ces étudiants.

Groupe d'infirmiers diplômés à l'étranger

Promotion d’officiers à la Régie de police Thérèse-De Blainville