Les événements survenus en août 2024 et en juillet 2025 sont là pour le rappeler.



Pour accompagner les citoyens, la Ville met à leur disposition un guide intitulé « <a href="https://villebdf.ca/proteger-sa-maison-contre-la-pluie" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Protégez votre maison des fortes précipitations</a> », disponible en ligne. Facile à consulter, ce document permet de vérifier si une résidence est adaptée aux changements climatiques et, au besoin, d’identifier les mesures à prendre pour la rendre plus résiliente.



« Qui aurait pu prédire que nous subirions deux événements de même nature en moins de 12 mois? Malheureusement, les spécialistes nous expliquent qu’ils seront de plus en plus fréquents et violents, d’expliquer le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette. C’est pourquoi, comme Ville, nous devons nous adapter », poursuit-il.



Au cours des prochaines années, Bois-des-Filion mettra en œuvre différents plans d’adaptation, notamment la végétalisation des espaces, l’intégration d’infrastructures vertes, la rénovation de bâtiments et l’adoption de pratiques de gestion des eaux pluviales.



La Ville souligne toutefois que les citoyens doivent également agir sur leur propriété. « C’est pourquoi, conclut Gilles Blanchette, nous avons produit ce guide qui permettra, je l’espère, de simplifier les changements à apporter à une résidence pour toutes et tous. »

&nbsp;Cette équipe, elle est composée de huit candidats, tous résidents de Boisbriand et motivés par une volonté de changement au sein de l’administration municipale. Mme&nbsp;Cordato était fière de souligner la parité au sein de son équipe&nbsp;: quatre hommes et quatre femmes qui comptent représenter leur district à ses côtés, elle qui sollicite un troisième mandat auprès des Boisbriannais.



« Ce sont des gens diversifiés, qui viennent de milieux différents, qui ont des intérêts différents, une expérience de vie différente, des expériences professionnelles différentes, une formation différente et de générations différentes », a lancé d’entrée de jeu la cheffe du RCB, qui y perçoit une diversité de compétences plus qu’intéressante pour la population.



<h2>Duguay, Dion, Desjardins et Dubois</h2>



Dans le quartier Duguay, c’est Éric Lannier, un informaticien à l’approche socio-environnementale que Mme&nbsp;Cordato présente comme un gars accessible et fondateur du mouvement écoresponsable VertLaVie qui s’est aussi fait connaître par son implication au Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand.



Celle-ci a ensuite présenté la candidate du secteur Dion, Fatima El Dakdouk, qui brillait par son absence en raison d’un accouchement récent et qu’elle a chaleureusement décrit comme une citoyenne d’origine libanaise établie à Boisbriand depuis une dizaine d’années, conférencière spécialisée en ressources humaines et qui l’a approchée, motivée par le désir de s’engager auprès de ses concitoyens.



C’est le Boisbriannais Martin Tétreault qui se présente dans le quartier Desjardins. Résident à Boisbriand depuis 24&nbsp;ans, œuvrant dans le secteur financier et père de trois enfants, M.&nbsp;Tétreault assure vouloir apporter de la transparence dans la gestion municipale.



Se présentant dans le quartier Dubois, Mélanie Harrington, qui est à la tête de l’entreprise Mel Seb Bonheur en plus d’être maman d’enfants à besoins particuliers, se donne comme mission d’améliorer le tissu social en offrant plus de services communautaires, en s’occupant davantage des jeunes à besoins particuliers et des aînés afin de leur offrir une fin de vie dans la dignité. Un défi qu’elle entend relever au sein du RCB.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="1024" height="682" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited.jpg" alt="" class="wp-image-98272" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited.jpg 1024w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited-960x640.jpg 960w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/09/rc-cordato-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 1024px) 100vw, 1024px" /><figcaption>Photo courtoisie La cheffe du Ralliement des citoyens de Boisbriand, Marlene Cordato, a présenté, le 3 septembre dernier, les candidats qui se présentent au poste de conseiller municipal de Boisbriand à l’élection municipale du 2 novembre prochain.</figcaption></figure>



<h2>Brosseau, Sanche, Labelle et Filion</h2>



Dans le quartier Brosseau, son propre quartier, Mme&nbsp;Cordato a misé sur une plus jeune candidature, celle d’un dénommé Yann Gobeil-Nadon, qui détient une certaine expérience politique puisqu’il a assumé la présidence de l’aile jeunesse de la CAQ jusqu’en 2017.



Manon Valiquette, la candidate dans le quartier Sanche a été décrite par Mme&nbsp;Cordato comme une personne empathique et sachant faire preuve d’humanité dans ses engagements. Fortement préoccupée par les impacts des changements climatiques, Mme&nbsp;Valiquette dit vouloir redonner l’usage de la rivière des Mille-Îles aux citoyens, de rendre les berges accessibles à tous.



Dans le quartier Labelle, on retrouve Benoît Riopel, qui œuvre depuis 25&nbsp;ans dans le milieu paramédical en plus d’avoir été pompier et s’est vu remettre une médaille de la gouverneure générale du Canada en 2020. Un type que Mme&nbsp;Cordato a connu à titre d’entraîneur, de soigneur et de formateur de premiers soins. « Il est prêt à défendre les intérêts des citoyens pour s’assurer qu’on a une ville sécuritaire, une ville à la hauteur des aspirations et des moyens des Boisbriannais », a souligné Marlene Cordato.



Enfin c’est Chantal Vaillancourt qui compte représenter les citoyens du quartier Filion autour de la table du conseil municipal. Bien enracinée à Boisbriand, Mme&nbsp;Vaillancourt s’est faite connaître auprès des jeunes, principalement comme technicienne de loisirs. Et a eu sa première ceinture noire à l’âge de 16&nbsp;ans, soit la plus jeune au Québec et donc reconnue par le Japon, a spécifié Mme&nbsp;Cordato en la présentant.



<h2>Le porte-à-porte s’en vient</h2>



« On a une équipe extraordinaire qui va être au service des citoyens.



Mme&nbsp;Cordato et ses candidats consacreront leurs prochaines semaines au porte-à-porte afin de rencontrer les Boisbriannais. Ce n’est qu’une fois l’exercice fait que le Ralliement des citoyens de Boisbriand présentera son programme.



« On va aller à votre rencontre. Si vous avez des questions, des commentaires, des suggestions, on est là pour vous écouter. Parce que notre programme, on va le faire après vous avoir entendu », a précisé en terminant la cheffe du RCB, Marlène Cordato.

Quatre hommes et quatre femmes se joignent à Marlène Cordato

En entrevue avec le Nord Info, le maire Charron s’est longuement attardé sur son adversaire Luc Vézina, dont il juge le comportement envers ses collègues inapproprié. C’est que lors d’un échange entre membres du conseil municipal, le conseiller Vézina a lancé à la conseillère Héloïse Bélanger de « fermer sa trappe ». Il a également qualifié la conseillère Jacynthe Prince de « plante verte ».



« Ces insultes sont inacceptables de la part de quelqu’un qui aspire à la mairie de notre ville. Il y a le savoir-faire et le savoir-être », affirme le maire Charron, qui se souvient avoir été lui-même la cible d’intimidations de la part des élus de l’équipe adverse alors qu’il était conseiller municipal, de 2017 à 2021.



« Si j’avais le malheur d’annoncer que j’allais voter contre une résolution, ils se mettaient à trois ou quatre pour essayer de me convaincre de changer d’idée. Ce manège pouvait durer une demi-heure. C’était insupportable. »



L’actuel maire dit prôner une approche différente de la gestion municipale et assure avoir toujours agi de façon impartiale envers les élus, quel que soit leur parti. « En tant que président du conseil, j’ai donné des temps de parole égaux aux deux équipes. Les élus de l’opposition ont pu siéger sur les commissions de leur choix. Aucune intimidation n’a été faite pour tenter d’influencer le choix des élus de l’opposition », assure-t-il.



La séance de travail du 25&nbsp;août incluait la présence du directeur général ainsi que d’autres employés de la Ville, aussi plusieurs personnes auraient été témoins du comportement du conseiller Vézina.



<h2>« Là, c’est assez »</h2>



La conseillère Jacynthe Prince n’en revient tout simplement pas d’avoir été insultée de la sorte par un membre du conseil qu’elle côtoie depuis quatre ans.



Celle-ci juge que le conseiller Vézina a fait preuve d’arrogance envers le directeur général au cours de la soirée. Sans parler de son attitude envers elle. « Il m’a dit que je n’étais pas une bonne conseillère municipale, car je ne posais pas de question et m’a traité de “plante verte” à la fin de la séance. Ce n’est pas d’hier que le conseiller Vézina a des comportements de la sorte, mais là, ça déborde et je n’en peux plus de son arrogance. Ce qui me dérange, c’est sa façon de me rabaisser devant tout le monde. Toutes les personnes autour de la table l’ont entendu », confie la conseillère Prince. &nbsp;



Mme&nbsp;Prince souligne avoir déposé une plainte antérieurement à la Commission municipale du Québec à l’encontre de M.&nbsp;Vézina pour son comportement, mais qui est restée sans suite. Membre active sur la Commission des jeunes élus à l’UMQ, la conseillère Prince a donc proposé dernièrement d’imposer aux élus une formation obligatoire sur la communication non violente, intégrant une conscientisation sur la notion d’incivilité.



Au fait, pourquoi se représente-t-elle ? « J’adore 80&nbsp;% du travail que je fais, comme le fait de s’impliquer sur divers comités. Ce que je déteste, ce sont les incivilités au sein du conseil. Mais je ne vais pas laisser l’intimidation gagner. C’est arrivé 1000&nbsp;fois que je n’ai rien dit, mais là c’est assez », assure Mme&nbsp;Prince.



<h2>L’éthique et déontologie nécessaire</h2>



Interpellée personnellement par le conseiller Vézina, la conseillère Héloïse Bélanger souhaite pour sa part que les échanges s’apaisent et que la campagne électorale de l’automne se déroule de façon plus démocratique.



« J’en appelle à ce que nous mettions cet incident de côté et que nous nous recentrions tous sur une campagne positive, menée dans le respect et en concordance de notre Politique d’éthique et de déontologie des élu.e.s de Sainte-Thérèse, et ce, quelles que soient les positions de chaque élu.e.s », a commenté Mme&nbsp;Bélanger.



<h2>C’est pas moi, c’est eux</h2>



Questionné sur les commentaires dénoncés, Luc Vézina donne une autre version des faits. Selon ses dires, c’est l’équipe Charron qui agresse son équipe. « On se fait agresser continuellement de la part de l’autre équipe depuis le Jour&nbsp;1 (de l’actuel mandat) », prétend M.&nbsp;Vézina.



Concernant la séance de travail du 25&nbsp;août, il revient sur le déroulement. « Pendant cette séance, j’ai dû demander à la conseillère Héloïse Bélanger de cesser de m’interrompre, puisqu’elle&nbsp;se contentait de répéter que je devais faire mon porte-à-porte, alors que je posais des questions essentielles pour protéger les finances des citoyens. »



Quant à l’indignation de la conseillère Jacynthe Prince, il affirme qu’elle a mal saisi l’intention de son commentaire. « Je n’ai jamais traité Mme&nbsp;Prince de “plante verte”. C’est moi que je traitais de plante verte. »



Luc Vézina insiste sur le code d’éthique imposé aux élus de la Ville. « On est tenu de le respecter. Ils n’ont qu’à faire des plaintes auprès de la Commission municipale du Québec. S’ils avaient quelque chose de sérieux, le gouvernement interviendrait », estime M.&nbsp;Vézina, qui ajoute vouloir faire une campagne électorale propre, une campagne d’idées. &nbsp;



Rappelons que les municipalités du Québec ont été appelées à articuler un code d’éthique et de déontologie, à la suite de l’adoption de la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale, et qui est remis à chacun des élus, en début de mandat.