Un OBNL ou organisme à but non lucratif est un organisme qui se dévoue à une mission précise et pour laquelle aucun profit n’est fait. Dans tous les cas, chacun de ces organismes suit une ligne directrice pour sa création. Il reste cependant unique et est soumis à diverses lois dépendamment s’il est créé sous la loi provinciale ou fédérale.



À la création, il se constitue d’un conseil d’administration (CA). Ceux qui en font partie en prennent les décisions selon les valeurs et la mission données. Dans certains cas, un comité exécutif est instauré afin de s’occuper du travail administratif ou quotidien.



On peut également lire sur le site d’Éducaloi&nbsp;: « la loi permet, sur certains points, de prévoir dans les lettres patentes ou les règlements généraux des règles spécifiques au fonctionnement de votre OSBL. Si de telles règles y sont insérées, ces règles spécifiques s’appliquent, et non celles prévues par la loi. »



Certains organismes vont demander un montant pour en être membre. Et c’est ces mêmes membres qui pourront être élus sur le CA.



Ici entre la diversité que l’on peut voir au travers de tout OBNL connu et moins connu. Beaucoup d’éléments peuvent faire dévier la base établie par les lois provinciale et fédérale.



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« Payer pour être membre de l’organisme, ça peut faire partie des règlements », débute François La Roche, expert-conseil en stratégie et gouvernance. Parmi ces membres, certains seront élus pour faire partie du CA et d’autres pourront se voir demander des contributions. L’importance est surtout qu’il en est mention dans les règlements de l’organisme.



Pour M.&nbsp;La Roche, il est cependant important qu’aucun avantage n’en soit tiré. « Je me souviens d’un cas où j’étais conseiller indépendant et où un membre donnait 75&nbsp;% de l’argent dont l’organisme avait besoin. Dès qu’il parlait, tout le monde se taisait », explique-t-il.



C’est pourquoi, il se dit puriste et que pour lui, la bonne gouvernance implique de ne pas payer pour être sur le conseil d’un organisme. « Ce n’est pas improbable de donner un montant pour l’organisme, mais il ne faut pas que ça ait d’impact sur le niveau décisionnel. C’est un choix personnel », affirme-t-il.



L’aide apporter à l’OBNL peut tout autant être du temps plutôt que de l’argent. « Il y a plus de mérite selon moi à faire partie d’un comité de levée de fond pour l’organisme, que d’être membres du CA », affirme le conseiller en gouvernance. Le fait de mettre la main à la pâte et prendre action est selon lui, beaucoup plus valorisant.



Si un montant était malgré tout donné, la discrétion est ce qu’il croit le mieux. Il n’est ainsi pas un besoin d’étaler l’apport exact donné. Chacun donne selon ce qu’il a la possibilité de faire.



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Payer pour faire partie d’un OBNL: Ça se fait ou pas?

L’équipe de la Résidence du marché, qui appartient au Groupe Maurice, avait organisé une belle grande fête pour ses sept centenaires, nés entre 1921 et 1924. On leur avait concocté un repas spécial, suivi d’une belle cérémonie où chacun des élus y est allé de ses commentaires élogieux.&nbsp;



L’un après l’autre, ils ont défilé&nbsp;: le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, la députée fédérale de Thérèse-de-Blainville, Louise Chabot, le propriétaire du groupe Luc Maurice et la présence de la ministre des aînés, Sonia Bélanger, qui avait modifié son agenda pour ne pas manquer cette rencontre insolite avec sept centenaires du même coup.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/rc-remarquablescentenaires-3-480x640.jpg" alt="" class="wp-image-92254" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/rc-remarquablescentenaires-3-480x640.jpg 480w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/rc-remarquablescentenaires-3-164x218.jpg 164w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/rc-remarquablescentenaires-3-48x64.jpg 48w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/rc-remarquablescentenaires-3.jpg 540w" sizes="(max-width: 480px) 100vw, 480px" /><figcaption>La ministres des Aînés, Sonia Bélanger, a modifié son agenda de la journée afin d’être présente à la célébration.&nbsp;</figcaption></figure>



« J’ai le plus profond respect pour ce que vous êtes, pour ce que vous avez parcouru et vécu », a commenté Mme Chabot, rappelant que cette génération d’aînés avait connu son lot de défis, notamment celui de la Grippe espagnole, phénomène pandémique des années 1920.&nbsp;



« Je suis très impressionné et très touché. Vous nous remplissez d’espoir par le chemin que vous avez parcouru », s’est exprimé le maire Charron avant de lire un petit mot personnalisé, préparé à l’intention de chacun des célébrés.&nbsp;



Prenant la parole à son tour, Luc Maurice n’a pas manqué de souligner ls forme exceptionnelle des centenaires. « Sept sur sept sont solides et même mentalement. J’adorerais avoir la moitié de votre santé, à votre âge. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8208-480x640.jpg" alt="" class="wp-image-92255" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8208-480x640.jpg 480w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8208-164x218.jpg 164w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8208-48x64.jpg 48w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8208.jpg 768w" sizes="(max-width: 480px) 100vw, 480px" /><figcaption>Luc Bergevin, le co-propriétaire de la Résidence du marché de Sainte-Thérèse. </figcaption></figure>







« Vous avez créé une tradition avec cette célébration. Beaucoup d’émotions se brassent dans mon cœur, mais celle qui me revient le plus, c’est la reconnaissance. Merci à tous ceux et celles ayant travaillé à cette belle rencontre d’aujourd’hui », a commenté l’ecclésiastique Pierre Bergevin.



700 ans d’histoire



Ce centenaire de 103 ans, a été ordonné prêtre le 1er&nbsp;juin 1947 et a été responsable de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila pendant plusieurs décennies. M. Bergevin a parcouru son premier Chemin de Compostelle à l’âge de 79 ans et a refait un second pèlerinage sur la même route à 88 ans, l’année de sa retraite après un sacerdoce de 77 ans. Il s’était notamment activé dans l’organisation du premier pèlerinage à Compostelle pour adultes vivant avec une déficience intellectuelle en 1971.



Nommé citoyen d’honneur de Sainte-Thérèse en 2014, il s’est grandement impliqué au sein d’organismes d’entraide comme La popote amicale, Foi et Lumière ou encore L’Atelier Altitude.



Le titre de doyenne revient cependant à Jacqueline Lamarche, qui est née en 1921. Vénérable mère, grand-mère, arrière-grand-mère et arrière-arrière-grand-mère, Mme Lamarche a enseigné au niveau primaire durant de nombreuses années, soit jusqu’à l’âge de 95 ans ! Incroyable et pourtant vrai!



Celle-ci est arrivée à la résidence il y a 17 ans et est encore bénévole à ce jour. Elle s’est grandement impliquée dans la communauté de Sainte-Thérèse en prenant part à la fondation de L’Atelier Altitude en 1983, un organisme sans but lucratif offrant des services de jour pour les adultes de 21 ans et plus vivant avec une déficience intellectuelle, tout comme sa fille cadette dont elle prend encore soin lors de sa visite hebdomadaire.&nbsp;&nbsp;Mme Lamarche s’implique également dans l’organisme Foi et Lumière et a été nommée citoyenne d’honneur en 2015.&nbsp;



Centenaires épanouis



Âgée de 100 ans, Marie-Rose Latour a été l’une des premières résidentes de la Résidence du Marché. Elle a été couturière et chapelière à la manufacture Chez Léonie, à Montréal, entre 1940 et 1960, ce qui lui permettait d’exprimer sa créativité. Puis, un jour elle rencontra Marcel Lapierre avec qui elle a eu 6 enfants, qui ont été suivis de 10 petits-enfants et 6 arrières petits-enfants et… ils vécurent heureux ! Plutôt timide, cette dame est néanmoins réputée pour sa grande gentillesse.&nbsp;



Natif de la Gaspésie, Roland Cassista réside à la RDM en compagnie de son épouse avec laquelle il vit une grande histoire d’amour depuis 76 ans. Ce centenaire de St-Octave de l’Avenir a toujours été un précieux allié pour la condition féminine, offrant à ses trois filles un bouquet de fleurs chaque année, lors du Jour des droits de la Femme.&nbsp;



Née dans la région française de Champagne, Léone Guillaume a immigré au Canada à la suite de la Seconde Guerre mondiale où elle a dû affronter la famine et toutes les répercussions de cette terrible période. Femme de résilience et de partage, celle-ci s’est mise aux études pour enfin devenir podiatre, carrière plutôt rare pour l’époque.&nbsp;



Puis il y a Bernadette Boissy, une dame qui a donné naissance à quatre enfants en plus d’être une adepte inconditionnelle de baseball, allant parfois jusqu’à sauter la clôture du parc Jarry avec ses enfants pour assister au match ! Encore fan de ce sport, elle enregistre maintenant les parties pour ne rien manquer.



Célébrée mercredi, Jeannine Labelle sera officiellement centenaire en août prochain. Ayant été coiffeuse et propriétaire de son propre salon à Montréal, elle a effectué un retour aux études en travail social à l’université en pleine quarantaine puis est devenue travailleuse sociale.&nbsp;