Partenairede cet événement avec les bibliothèques publiques de Laval, Laurentides et Lanaudière, la Librairie Ste-Thérèse a dévoilé le lauréat de ce concours auquel ont pris part plus de 1 250 superhéros aventuriers qui ont eu à voter pour leur album préféré de la mi-juin jusqu’au retour des classes.
Parmi les titres en lice, soulignons Monsieur Tralalère, de Nathalie Ferraris et Josée Bisaillon chez Fonfon, L’arbragan de Jacques Goldstyn à La Pastèque, et le titre récipiendaire La méchante petite poulette dans La vengeresse masquée et le loup de Pierrette Dubé et Marie-Ève Tremblay.
«Je trouve remarquable que l’on investisse dans la lecture et que ce soit les enfants qui choisissent pour leur livre préféré», a souligné la récipiendaire Pierrette Dubé qui cumule une trentaine de titres.
L’illustratrice Marie-Ève Tremblay (absente au moment de la remise) a reçu, elle aussi, un chèque de 500 $ avec son prix.
Avec ses 30 000 titres, la Librairie Ste-Thérèse fait partie du top 25 des détaillants au Québec. Présente dans le paysage thérésien depuis 1956, elle a traversé avec succès tous les défis qui se sont présentés à elle.

Remise du prix «Le livre préféré de Lancemot»: La méchante petite poulette dans La vengeresse masquée et le loup: grande récipiendaire

C’est grande chaîne de solidarité à laquelle se greffent plusieurs personnalités de la région, dont les deux coprésidents d’honneur, Serge Langlois et Pierre-Marc Langlois, respectivement président et directeur Web du Groupe JCL, débute bien avant la période estivale puisque l’achat et les cueillettes des denrées non périssables ont déjà commencé. L’année 2016 ne fera pas exception puisque l’on est actuellement en plein travail.
«On ne réalise jamais à quel point il y a des gens dans le besoin, a affirmé le coprésident d’honneur Pierre-Marc Langlois, je suis actuellement en pleine phase de recrutement et j’invite donc les gens de mon âge, de mon entourage, à venir nous aider.»
«J’aime le principe de points qui sont attribués à chaque personne. C’est un message de responsabilité que l’on envoie à tous, car ce n’est pas parce que l’on est pauvre, que l’on n’a pas de dignité», d’ajouter le second président d’honneur Serge Langlois.
Chalet Ducharme
En raison de sa grande appréciation auprès de la clientèle plus démunie, le chalet Ducharme reprendra à nouveau le même concept que les années antérieures, soit de se métamorphoser en supermarché afin que chaque personne ou famille puisse elle-même composer son panier d’épicerie. Au moyen de points qu’on lui attribuera, elle pourra alors les échanger contre des denrées non périssables.
«De plus, nos bons d’achat ont été majorés et les gens en auront davantage», de souligner Danielle Bilodeau, membre du comité organisateur du PEP édition 2016.
Évaluation
Une évaluation sera préalablement faite pour toutes les demandes, puisque les points d’épicerie diffèrent selon le statut de la personne (en couple, seule, famille monoparentale ou non).
En 2015, 334 paniers ont été distribués dans la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila (Sainte-Thérèse), 223 dans celle de Notre-Dame-de-la-Paix (Boisbriand), et 140 à Sainte-Famille (Blainville).
«Le visage de la pauvreté a changé. Avant, nous voyions des gens avoir besoin des services du PEP parce qu’ils ne travaillent pas. Aujourd’hui, ce sont des personnes avec un salaire à faible revenu, ou qui ont fait une faillite. Il faut parfois les aider temporairement», précise Mme Bilodeau.
L’année passée, les célibataires représentaient le plus gros pourcentage de gens dans le besoin.
Les demandes de panier se feront du 24 octobre au 18 novembre, du lundi au vendredi de 9 h à midi et de 13 h à 16 h. Pour joindre le PEP: 450 435-4206.
Pour les gens désireux d’offrir de leur temps: 450 435-0199.

Panier d’épicerie populaire 2016: pour un Noël tout en douceur

Puisque tout organisme tient par son noyau central, la présidente du Centre Rayons de femmes, Nicole Dallaire, n’a pas hésité à louanger et à reconnaître l’engagement ainsi que le travail bénévole et quotidien de celles qui œuvrent au Centre.
«J’aimerais souligner le travail quotidien et de cœur de quatre travailleuses: Micheline Gauthier, Carmen Ciccone, Ginette Tousignant et Danielle Bellange. La solidarité s’exprime par le travail bénévole et engagé des membres du conseil d’administration du Centre Rayons de femmes, dont Mélanie Vaillant, Pauline Dion, Ginette Villeneuve, Cynthia Vickers et Assunta Sarappa», a souligné cette dernière.
Témoignages
Parce qu’on lutte pour déconstruire les préjugés, que l’on encourage l’éducation populaire, que l’on cherche des solutions collectives, que l’on privilégie l’approche globale, mais également individuelle, le Centre Rayons de femmes a laissé la parole à plusieurs femmes qui ont témoigné de leur expérience.
«Depuis 2011, le Centre Rayons de femmes m’a apporté beaucoup, car j’étais en perte d’autonomie en raison de la violence que j’avais vécue avec un conjoint. Je vois aujourd’hui comment on peut faire tellement de choses surtout si l’on est réunies ensemble. J’ai suivi un programme, j’ai eu des accompagnements et je vois tout le travail que font ces quatre femmes pour nous», a confié Lise B.
«Depuis plusieurs années, je participe à plusieurs ateliers et cela m’a permis de redécouvrir qui j’étais. J’ai appris la confiance en moi et le respect entre toutes. Cela m’a permis de m’ouvrir plus et de devenir plus tolérante envers moi-même», de révéler Pauline D.
Micheline, Nathalie et les autres
De nombreux témoignages se sont succédé, parfois empreints de beaucoup d’émotions.
«Je suis arrivée en petits morceaux, se souvient encore Jocelyne, cela m’a pris trois fois avant d’arriver à franchir la porte du Centre. J’avais de très gros problèmes dans mon couple. J’ai reçu beaucoup d’aide, des ressources et finalement, au bout de deux ans et demi, je me suis divorcée. Ce sont des anges ces femmes-là…»

Centre Rayons de femmes de Sainte-Thérèse: 14 ans plus tard, les femmes toujours solidaires entre elles