Administration



&#8211; Une ordonnance d’une vente d’immeuble pour défaut de paiement datant de 2020 des taxes municipales a été fixée au 5 octobre prochain. Ce sera une enchère publique.



&#8211; Une résolution de concordance et de courte échéance sur un emprunt par obligation de 9 484 000 $ le 19 août a été adoptée pour refinancer des projets.



&#8211; Une prolongation du programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec pour les années 2019 à 2023 a été demandée. La Ville souhaite la reporter au 31 décembre 2024 en raison du ralentissement du rythme d’exécution des travaux.



Contrats



&#8211; Un service Internet fixe par fibre optique sera fourni par&nbsp; Vidéotron à l’hôtel de ville qui avait besoin d’un rehaussement de vitesse de connexion pour une durée de 60 mois au coût de 603,62&nbsp;$ par mois.



&#8211; Un contrat pour la réfection de la toiture de la bibliothèque a été octroyé. Suivant l’appel d’offre publique, seulement une soumission était conforme, datant du 14 juillet. L’entreprise retenue est Couverture Montréal Nord Ltée pour un montant de 2&nbsp;183&nbsp;375,25&nbsp;$.



Sécurité et incendie



&#8211; La Ville a procédé à la vente de matériel de sauvetage en espace clos. L’équipe en poste n’a plus la formation nécessaire pour l’utilisation, sans compter que la Ville a une entente avec Repentigny pour ce type d’intervention. La vente se chiffre à 3&nbsp;000&nbsp;$.



Subventions



&#8211; Certaines subventions, totalisant presque 3&nbsp;000 $, ont été versées pour l’abattage et le traitement des frênes à divers citoyens.



&#8211; Dans le cadre d’un programme de subvention que la Ville a mis en place à cet effet, un montant de 500&nbsp;$ a été alloué à deux citoyens pour l’installation et l’achat d’une borne de recharge électrique. Rappelons que la Ville de Bois-des-Filion rembourse 25&nbsp;% du prix total d’achat et d’installation de telles bornes pour un maximum de 250&nbsp;$ par adresse afin d’encourager les Filionois à faire l’acquisition de véhicules électriques.



Période de questions



&#8211; Un citoyen de l’avenue des Bouleaux demande à la Ville d’agir concrètement pour la réduction du bruit sur la montée Gagnon. Le maire Gilles Blanchette a référé la requête au Service de police et affirme être conscient de la problématique.



Pour consulter l’ordre du jour et le procès-verbal, visitez le site internet de la Ville au <a href="http://www.villebdf.ca/seances">www.villebdf.ca/seances</a>

Réagissant aux données de Statistique Canada confirmant le recul du poids du français au Québec au profit d’une anglicisation croissante, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, Jean-Denis Garon, député de Mirabel et Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, appellent le gouvernement Trudeau à « se saisir de l’urgence de la situation ».



« Tous les indicateurs le démontrent : le déclin du français se poursuit, tant au Québec qu’au Canada. Ceci doit être l’ultime signal d’alarme pour le gouvernement libéral, qui refuse toujours de se saisir de l’urgence de la situation. Si les libéraux sont sérieux lorsqu’ils se disent préoccupés par l’état de la langue française, c’est le moment d’agir en reculant sur leur intention de soustraire l’application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale et en mettant un frein au financement de l’anglicisation croissante au Québec. Qu’on mette les choses au clair : Québec est le seul maître d’oeuvre de sa politique linguistique », tranche Louise Chabot.



La proportion de francophones est maintenant sous la barre des 80% comme principale langue parlée à la maison. Le français langue maternelle se rapproche des 75%. Il y a aussi un déclin quant à la simple connaissance du français ou à la dite première langue officielle parlée. En parallèle, l’anglais progresse, selon l’ensemble de ces indicateurs.



« Les libéraux fédéraux vivent sur une autre planète : huit députés québécois du Parti libéral du Canada ont participé en mai à une manifestation contre la loi réformant la Charte de la langue française, tandis que le ministre de la Justice ouvre tout grand la porte à une contestation judiciaire de cette loi. C’est inacceptable! Ces données doivent servir d’ultime éveil à l’urgence de la situation », soutient Luc Desilets.



Au cours des derniers mois, le Bloc Québécois a déposé un projet de loi sur la langue française exigeant notamment une connaissance suffisante du français comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Le gouvernement du Québec a aussi exprimé son souhait de rapatrier les pouvoirs en immigration, demande sur- le-champ rejetée par Justin Trudeau.



« Outre la connaissance minimale du français comme un critère à la citoyenneté québécoise, nous pensons qu’il est crucial pour le Québec de contrôler de A à Z son immigration. Jusqu’ici, tout ce que le gouvernement Trudeau aura prouvé, tant par ses nominations unilingues que ses sorties contre les tentatives de protection et de promotion de la langue française du gouvernement du Québec, c’est qu’il s’oppose aux efforts de sauvegarde de notre langue. Ça suffit! Ottawa doit cesser sa croisade contre la loi 96, obtempérer aux demandes de Québec et transférer les pouvoirs en immigration », conclut Jean-Denis Garon.

Bloc Québécois: Un signal d’alarme pour le gouvernement Trudeau

Le programme Escadron 806 Optimiste Sainte-Thérèse forme gratuitement les jeunes cadets âgés de 12 à 18 ans grâce à une variété d’activités autant enrichissantes que valorisantes. En passant entre autres par des cours de pilotage, de tir, de marche de précision ou de musique, l’Escadron 806 permet aux jeunes d’en apprendre sur eux-mêmes tout en mettant à profit leur esprit d’équipe.



« L’escadron a été fondé en 1971 et à l’époque, ça s’appelait l’Escadron 806 Castors. C’était un organisme qu’on avait sur place, à Sainte-Thérèse », avance le capitaine Luc Dominic Massé, commandant à l’Escadron 806. Les cadets ont ainsi débuté dans des maisons d’associations, mais au fil des années, l’organisme connaît une expansion considérable.&nbsp; « Dans les années 90, on est devenu une unité avec plus de 130 cadets », relate le commandant.



L’apparition de la fanfare vers 1992 a fortement contribué à l’essor de l’escadron. «Elle a fait fureur très rapidement. On avait des gens énormément passionnés, ce qui nous a permis de se démarquer depuis ces années-là avec plusieurs concours au provincial », confirme M. Massé.



Un rayonnement au provincial



« Les années 2000 ont été très fructueuses pour l’escadron. C’est une période où on s’est vraiment distingué », souligne le commandant. Durant cette période, ils ont remporté quatre fois les grands honneurs aux compétions provinciales et une fois les grands honneurs au festival de musique. De plus, l’Escadron 806 est allé en finale provinciale à chaque année entre 2001 et 2008.



Du dépassement de soi depuis 50 ans



« Toujours plus haut, toujours plus loin », c’est la devise qui suit les cadets et les cadettes depuis les premières années de l’Escadron 806. En plus d’être une référence à l’aviation, cette devise fait état du dépassement de soi que vivent les jeunes dans le cadre du programme. « C’est toujours ce qu’on veut faire avec les jeunes. On leur offre des défis pour qu’ils puissent se surpasser et aller plus loin dans leur développement personnel », soutient le capitaine.



Aussi, un des éléments qui est souvent constaté auprès des jeunes qui ont évolué au sein des cadets, c’est la timidité qui s’estompe, laissant place à l’affirmation de soi.&nbsp; « À mes débuts en 1992, j’étais extrêmement introvertis. Mais ça m’a permis d’être plus confiant en moi pour avancer, confie le capitaine Massé. La majorité des jeunes qui ont été dans les cadets ont aussi vécu ce changement-là. »



« D’ailleurs, régulièrement, on entend que les jeunes qui passent par le programme des cadets développent plus de facilité à faire des exposés oraux à l’école », poursuit-il.



D’une autre part, M. Massé explique que leur devise est appuyée par leur programme qui est égalitaire à tous les niveaux&nbsp;: « Il n’y a pas de discrimination au niveau de l’uniforme ou de la forme physique. Tout le monde a sa chance, la même opportunité de se dépasser. Ça leur permet, à leur rythme, d’acquérir des connaissances et d’avancer étape par étape. C’est donc ça, aller toujours plus haut, toujours plus loin. C’est un message très positif. » La pause estivale se termine bientôt, ce qui marque un retour incessant des activités de l’escadron. Plus précisément, la rentrée massive aura lieu le 17 septembre prochain et il est toujours possible de s’inscrire. Pour plus d’informations ou pour toutes questions relatives aux inscriptions, consultez le site [escadron806.org] ou écrivez un courriel au [info@escadron806.org].

Retour sur la séance du conseil de Bois-des-Filion