Un des enjeux qui a été porté à l’attention de Maikel Mikhael par les élus municipaux est la complexité de transiger directement avec le fédéral, tenant compte qu’ils doivent toujours obtenir les autorisations du provincial, de qui les villes relèvent.
«Des maires m’ont clairement exprimé leurs frustrations devant les lenteurs bureaucratiques et même face à certaines petites guerres de pouvoir entre le fédéral et le provincial. Souvent les villes ont des besoins criants, l’argent est là au fédéral, mais elles ne peuvent y avoir accès rapidement car elles doivent passer par un dédale administratif qui n’en finit plus.», a d’abord déclaré le candidat conservateur.
«Parfois aussi, ajoute-t-il, les villes doivent attendre que des ententes administratives soient conclues entre le fédéral et le provincial pour pouvoir espérer un jour avoir accès aux subventions requises pour réaliser des projets qui peuvent être urgent. En 2019, de telles situations ne font plus de sens. Comme me l’a dit un maire rencontré, ça fait beaucoup de «tapponage» et de «zigonnage» alors que ça pourrait être si simple.»
Lors de son porte-à-porte, Maikel Mikhael se fait aussi très souvent parler d’enjeux qui ne relèvent pas vraiment du fédéral, mais qui préoccupent au plus haut point les citoyennes et les citoyens. «Souvent, souvent, souvent, on me parle de la qualité de nos routes, des déficiences et des lacunes du transport en commun, particulièrement des mesures de mitigation insuffisantes pour les usagers du train de banlieue Deux-Montagnes, des infrastructures municipales vétustes, etc.»
Il poursuit ainsi: «J’ai beau expliquer aux gens que ces dossiers ne relèvent pas du gouvernement fédéral, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là des préoccupations réelles de notre population. Avec mon équipe, nous avons réfléchi à ce que nous pouvions faire, à notre niveau, tout en respectant les champs de compétences de la province.»
Un projet de loi
Au Parlement fédéral, tous les parlementaires, députés comme sénateurs, ont le privilège de pouvoir présenter des projets de loi qui répondent à des enjeux de société. Un bel exemple est le projet de loi S-231 portant sur la protection des sources journalistiques, que le sénateur Claude Carignan a fait adopter par les deux Chambres en moins d’un an. En ce sens, Maikel Mikhael compte se prévaloir de ce privilège et déposera un projet de loi d’initiative parlementaire ayant pour objectif de faciliter l’accès aux subsides fédéraux pour les villes et municipalités.
Le candidat conservateur explique: «Je crois qu’avec un peu de créativité et de détermination, il sera possible d’établir un cadre fédéral/provincial permanent afin que les villes puissent négocier rapidement et sans entraves administratives avec le gouvernement fédéral pour avoir accès aux programmes fédéraux.
Maikel Mikhael conclut ainsi: «Essentiellement, ce projet de loi forcera le gouvernement fédéral à entreprendre des discussions avec les provinces, particulièrement avec le Québec, pour établir un cadre général permettant aux villes de bénéficier des fonds fédéraux pour réaliser leurs projets locaux comme la réfection des routes, la mise aux normes des infrastructures de service, l’amélioration de l’offre en transport en commun et tout autre projet jugé nécessaire et utile pour le mieux-être de notre population. Ce projet de loi «Nids de poule», qui vise notamment à appuyer l’autonomie municipale, je m’engage à le déposer dans l’année suivant l’élection du 21 octobre.»
MOTS-CLÉS
Circonscription de Rivière-des-Mille-Îles
Maikel Mikhael
candidat conservateur
Élections fédérales 2019