Cette zone, qui comprend entre autres la Place Rosemère, est tout indiquée pour effectuer un redéveloppement en y intégrant de nouveaux usages résidentiels de moyenne et haute densité ainsi que des usages publics pour créer un milieu de vie complet. 



Cette volonté s’inscrit également dans trois aspirations issues de la planification stratégique 2024-2030 intitulée&nbsp;naturellement responsable&nbsp;dévoilée en mai dernier, soit celles d’agir face aux enjeux climatiques et de biodiversité, d’assurer une saine gestion financière ainsi que de consolider et d’adapter son territoire.&nbsp;



Pour le maire Eric Westram, il s’agit d’une avancée importante dans ce projet qu’il désire voir progresser pour répondre aux enjeux de la Ville : « D’un côté, on voit la perte de revenus en taxation commerciale affecter les finances de notre Ville et de l’autre, on a un besoin criant en logements. Voici une occasion de répondre à ces deux aspects primordiaux tout en profitant de l’occasion pour verdir cet immense îlot de chaleur. Voici donc un geste de plus en réponse aux changements climatiques ».&nbsp;



Le maire reconnait par ailleurs qu’il s’agit d’une étape bien administrative pour les citoyens, mais qu’elle est primordiale pour pouvoir continuer à progresser puisque ce changement d’affectation doit être approuvé par les instances supralocales.&nbsp;



« De tels changements ne se font pas du jour au lendemain, mais nous sommes bien engagés dans cette avenue depuis plusieurs années. Le pôle commercial, comme nous le connaissons depuis des générations, est appelé à changer pour répondre à la réalité d’aujourd’hui. J’ai bien hâte de pouvoir échanger avec les citoyens au sujet de projets tangibles pour que la population puisse prendre connaissance de la concrétisation de ce volet qui est au coeur de notre planification stratégique basée, entre autres, sur notre plan d’action MADA – Familles et les consultations citoyennes tenues entre 2018 et 2020 », a conclu le maire Westram.&nbsp;



En terminant, la Ville rappelle que le comité sur l’aménagement durable du territoire poursuit son travail et que des études sont toujours en cours afin d’avoir toutes les informations nécessaires pour s’assurer de la capacité des infrastructures à accueillir de tels projets.&nbsp;

Cette annonce provinciale a été dévoilée lors d’une conférence de presse tenue au poste du Service de police de la Ville de Blainville, en présence du directeur de la cellule locale, Yves Tessier, du directeur du Service de police de la Ville de Québec et vice-président de l’ADPQ, ainsi que du directeur général des directeurs de police, Didier Deramond, et de la mairesse de l’endroit, Liza Poulin.&nbsp;



Donnant la parole à des policiers en exercice, la vidéo tournée par l’équipe du Service de police de la Ville de Québec permet d’en apprendre un peu plus sur le travail des policiers, ce que souhaite vivement l’ADPQ.&nbsp;



Il s’agit de la 14e&nbsp;capsule vidéo enregistrée en vue d’être diffusée publiquement.&nbsp;



En plus de faire découvrir le quotidien d’un policier et accroître les comportements sécuritaires des citoyens, l’ADPQ veut rehausser la fierté de ses membres et laissant voir l’humain derrière l’uniforme, souvent masqué par les rappels à l’ordre.&nbsp;



Au cours de la dernière année, l’ADPQ a lancé le projet de produire une dizaine de capsules vidéo afin de valoriser la fonction de policier, surtout que les candidatures sont moindres que par le passé.



C’est que ces agents de l’ordre jouent un rôle crucial pour garantir que chacun puisse profiter de ces événements en toute tranquillité et en toute sécurité, rappelle-t-on.&nbsp;



<h2>Festivals et sécurité</h2>



Annuellement, pas moins de 300 festivals et événements festifs se tiennent dans la Belle Province.&nbsp;



« Au cœur de ces festivités, les services de police sont présents pour prévenir les actes criminels et les désordres publics, pour assurer la sécurité des participants, des organisateurs et des artistes, faciliter la circulation routière et piétonnière autour des lieux, fournir une assistance immédiate en cas d’urgence médicale ou d’incidents », a indiqué Didier Deramond.



Et le travail des policiers ne se limite pas à l’interventionnisme, mais est minutieusement préparé et planifié dans les moindres détails&nbsp;: circulation, points d’accès, évaluation des risques et divers scénarios d’urgence, ont laissé savoir les directeurs des corps policiers présents.&nbsp;



Même en région, leur travail n’est pas si simple comme le faisait remarquer le directeur de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, Patrick Denis. Les effectifs étant moindres, les policiers outrepassent souvent leur horaire normal afin d’assurer une présence policière lors d’événements festifs le week-end et en soirée. « Ce qui exige une grande implication de leur part », souligne M. Denis.&nbsp;



Rappelons que la formation d’un agent de police relève d’un programme technique collégial de trois ans offerts par huit cégeps à travers le Québec. Et le directeur du SPVB assure que les étudiants sont désormais mieux préparés à intervenir en situation de crise.&nbsp;

Capsule vidéo - Campagne pour le métier de policier

Campagne de valorisation du métier de policier

« Le transport collectif est présentement dans un mouvement tumultueux. On doit investir dans le transport collectif pour l’avenir, ça doit jouer un rôle important. Sur la couronne nord, nous avons de grands défis, mais je peux vous dire qu’exo et les différents maires, on se bat pour sauver le transport en commun », soulève Pierre Charron, maire de Saint-Eustache et membre du conseil d’administration d’exo.



Le directeur général d’exo, Sylvain Yelle, a ouvert la séance en revenant sur l’année 2023 qui se distingue par l’important rebond de l’achalandage dans leurs services&nbsp;: « En effet, sur la Couronne Nord, nous avons dépassé l’achalandage pré pandémique et c’est très encourageant. »



Au début de l’année 2023, la société de transport a fait face à une pénurie de main-d’œuvre, particulièrement dans les transporteurs, affectant ainsi leur capacité à atteindre leurs cibles de livraison de services. « Les équipes d’exo ont travaillé de concert avec nos partenaires pour trouver des solutions et la situation s’est nettement améliorée depuis. Je veux souligner que l’équipe d’exo a réussie à livrer d’importants travaux d’infrastructures dans les temps et les budgets impartis », a assuré M. Yelle.



<h2>Plan d’action de développement durable</h2>



Ce dernier a aussi profité de l’occasion pour dresser le bilan de la deuxième année du Plan d’action de développement durable 2025 marqué par l’acquisition des premiers autobus électriques, des pratiques d’approvisionnement responsable et l’amélioration de l’efficacité énergétique des trains. Exo a par ailleurs poursuivi sa stratégie de résilience face aux changements climatiques et sa campagne de sensibilisation à la sécurité ferroviaire et routière.



<h2>Budget 2024</h2>



« Dans un contexte où l’inflation évolue à vitesse grand V, il est primordial pour exo de continuer d’optimiser ses façons de faire, de prioriser certaines activités afin de fournir un service qui réponde aux besoins en évolution de la mobilité collective », a déclaré M. Yelle à propos du budget actuel. Ainsi, pour pallier la hausse des dépenses liées à l’inflation, le budget 2022-2024 est marqué par une diminution de la masse salariale d’environ 7%, une priorisation des projets axés sur le maintien d’actif, une modification de la fréquence de certains entretiens et une diminution des dépenses connexes.



« Nous avons optimisé environ 15 millions de dépenses grâce à des ajustements de service durant la pandémie et nos services coûtent moins cher que ce qu’on retrouve en général dans le transport public », a soutenu le directeur général.&nbsp;



<h2>Achalandage en hausse</h2>



« C’est intéressant de savoir qu’on a commencé l’année comme on a terminé l’année 2023, c’est-à-dire, en force. Dans tous les principaux modes de transport chez exo, l’achalandage est à la hausse



», a constaté pour sa part le directeur exécutif Exploitation chez exo, Marc Rousseau.&nbsp;



Depuis le début de l’année 2024, pour l’ensemble du réseau, l’achalandage du train est en hausse de 20%, de 14% pour les autobus et de 15% pour le transport adapté.&nbsp;



Considérant la commande de véhicules électriques urbains qui a été faite en 2023, exo teste présentement, dans le secteur des Laurentides, L’Electrip, un midibus électrique à zéro émission, dont le gabarit de neuf mètres se situe entre le minibus et le modèle urbain.&nbsp;



« Chez exo, on a également besoin de d’autres gabarits de véhicules, compte tenu de la trame urbaine qu’on dessert. On n’a pas besoin de gros autobus comme ceux-là dans tous les secteurs », a fait valoir M. Rousseau. D’ailleurs, des équipements électriques pour la recharge de l’autobus ont été aménagés à Saint-Eustache.



<h2>Nouveautés</h2>



Exo a lancé récemment sur la couronne nord NaviLens, un projet qui consiste à offrir de l’aide aux usagers avec des limitations visuelles grâce à une application vocale. « L’objectif c’est d’offrir une autonomie à ces usagers qui puissent circuler sur le réseau avec confiance. On a lancé cette expérimentation-là sur la ligne 15 de Repentigny. C’est notre toute première ligne qui est 100% accessible », a décrit M. Rousseau.&nbsp;



D’une autre part, exo testera bientôt BusPas, un système d’arrêt d’autobus intelligent qui offre des informations en temps réel sur le réseau. « Ces panneaux numériques vont permettre de donner le temps avant que le prochain autobus passe, d’afficher les perturbations de service et les retards. Ça va permettre un système d’éclairage qui sera rechargé de façon solaire pour afficher l’horaire complet », a précisé M. Rousseau. De plus, ils posséderont une caméra de surveillance pour assurer la sécurité des usagers lorsqu’ils attendent l’autobus.&nbsp;



Puis exo peut finalement mettre en service à la gare de Saint-Jérôme les nouvelles voitures à deux niveaux. Après avoir vécu des difficultés au niveau du système de communication, celles-ci sont désormais réglées. « Au cours des derniers mois, les équipes d’exploitation ont vraiment travaillé forts pour finaliser la batterie de tests qu’on devait faire sur ces voitures », a assuré M. Rousseau.&nbsp;

Rosemère demande à la MRC de modifier son schéma d’aménagement