La Ville de Rosemère, qui avait récemment acquis les deux tiers (13 hectares) de la forêt du Grand Coteau, sollicite désormais la participation financière du gouvernement fédéral afin de prendre possession d’une dernière parcelle de 7 ha située sur son territoire. L’objectif de la Ville, auquel Luc Desilets donne son appui, concerne la préservation à perpétuité du boisé.
La forêt du Grand Coteau comprend une multitude de milieux humides, de communautés végétales et de peuplements forestiers d’intérêt écologique très élevé en plus d’habiter de nombreuses espèces rares, menacées ou vulnérables.
Création d’un îlot de fraîcheur, défense contre les inondations, préservation de la pollinisation, amélioration de la qualité de l’eau, séquestration de CO2 : on ne compte plus les bénéfices sur l’environnement et le bien-être des résidents qu’amènera la protection du site naturel.
C’est d’ailleurs dans cette ligne d’idée que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’était fixée, en 2011, un objectif à atteindre de 17 % d’aires protégées par municipalité d’ici 2031. Les initiatives de préservation en cours à Rosemère, dont fait partie celle de la forêt du Grand Coteau, permettraient de passer prochainement de 8-13 % d’aires protégées : un pas de géant.
« Ce projet est en alignement avec ma vision écologiste pour la circonscription. En matière d’aménagement écologique du territoire, on constate que le Québec a choisi de se doter d’un cadre plus strict que dans les autres provinces. Ça a toujours été important, en tant qu’élu bloquiste, de défendre la souveraineté environnementale du Québec », déclare Luc Desilets.
Le Bloc Québécois a proposé des dizaines de mesures pour combattre les changements climatiques et accélérer la transition écologique au Québec. Le député sortant entend continuer ce travail au niveau de la circonscription.
« J’ai l’intention de me battre pour faire reconduire le programme d’intendance de l’habitat pour les espèces aquatiques en péril, lequel est absolument essentiel au Parc de la Rivière-des- Mille-Îles, je milite pour la protection des berges et mon bureau, aussi bien que ma campagne, sont carboneutres », renchérit M. Desilets.
À l’inverse, les libéraux ont prouvé à maintes et maintes reprises qu’ils ne livraient pas la marchandise en matière de lutte aux changements climatiques, dénonce-t-il. « Les libéraux ont subventionné les pétrolières encore plus que les conservateurs de Stephen Harper et le résultat est que le Canada est le seul pays du G7 à avoir augmenté ses émissions de gaz à effet de serre. À cet égard, il n’est pas surprenant que la Fédération des municipalités canadiennes leur demande 2 milliards de dollars, car ce sont justement les municipalités qui sont les premières à faire les frais des changements climatiques (évacuations et dommages liés aux feux de forêt, inondations, etc.) », souligne-t-il par voie de communiqué.
« M. Westram a sollicité notre appui afin d’engager le gouvernement fédéral à financer l’acquisition de la dernière parcelle non protégée de la forêt du Grand Coteau situé sur son territoire. Il va de soi que le maire bénéficiera de mon aide afin de mettre à l’abri du développement immobilier ce joyau écologique de la circonscription. Mon équipe et moi en ferons une priorité », renchérit le candidat bloquiste.
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