Faisant valoir le bilan environnemental de son administration, la mairesse sortante de Rosemère, Madeleine Leduc, estime que sa municipalité s’est positionnée comme chef de file en cette matière et qu’on travaillera désormais à en faire la grande référence.
En conférence de presse, cette semaine, Mme Leduc pointait l’investissement de 2,6 M$ pour la lutte contre l’agrile du frêne (incluant une politique de remplacement), l’installation de bornes de recharges pour les voitures électriques, la création d’un programme d’aide financière pour l’achat d’équipements résidentiels visant à diminuer la consommation d’eau potable, l’implantation de la collecte organique et la mise en place d’une subvention applicable à l’utilisation de l’eau potable pour les 67 ans et plus (qui passera à 65 ans en 2018).
On a également agité les 5 fleurons obtenus de la part de la Corporation des Fleurons du Québec (Rosemère étant seulement la 3e ville québécoise à recevoir cette distinction, la plus haute), les 5 Fleurs Or, avec mention «Caractère champêtre» , remises par Collectivités en fleurs, édition nationale et internationale, et l’Attestation 3 étoiles (on aspire à obtenir le maximum de 5) du Réseau Environnement pour la qualité de son eau potable.
Engagements
D’aucuns pourraient s’en contenter, mais Madeleine Leduc et son Équipe souhaitent pousser l’exercice encore plus loin en prévoyant une série d’engagements touchant, par exemple, les règles d’urbanisme et de construction, de manière à assurer «l’intégration du bâtiment dans son environnement» .
On compte aussi favoriser la construction et la rénovation durable en allégeant notamment le processus de traitement des demandes de permis. À cet effet, la conseillère sortante Kateri Lesage signale que des études de caractérisation amorcées dans certains secteurs de Rosemère s’étendront à la grandeur de la ville. L’exercice permettra d’établir des lignes directrices guidant toute nouvelle construction, ce qui débouchera sur une réglementation plus souple et fluide, sans pour autant diminuer la qualité des interventions.
Une politique de l’arbre sera également élaborée sur la base de paramètres touchant la gestion du parc arboricole, la diversité des espèces, l’élagage et l’abattage dans le respect du voisinage.
De nouvelles mesures incitant à diminuer sa consommation d’eau potable (chaque individu, au Québec, en consomme en moyenne 572 litres par jour, alors qu’à Rosemère, on en est à 442 litres) seront par ailleurs étoffées dans la mise en œuvre d’une politique de l’eau. Des compteurs intelligents pourraient donc faire leur apparition à Rosemère, qui compte également inciter les propriétaires à une gestion plus responsable de leur système d’arrosage automatique.
La promotion d’un mode de vie «zéro déchets» , l’étude d’un programme d’énergie solaire pour les installations municipales, l’ajout de bornes électriques, la publication d’une guide sur les bonnes pratiques environnementales et l’assurance que tout projet touchant le golf sera assujetti à une consultation populaire, figurent également au programme de l’Équipe Leduc, qui a confié ces dossiers à la conseillère sortante Kateri Lesage, détentrice d’une maîtrise en Environnement, et au candidat Jean-Philippe Leblanc, ingénieur en construction et professeur à l’École de technologie supérieure, qui a notamment géré des projets de construction durable, tant au public qu’au privé.
«Nous voulons devenir la référence en matière d’environnement, non seulement à l’échelle de la MRC, mais partout au Québec et pourquoi pas à l’échelle nationale» , s’engage Madeleine Leduc.
Pour connaître ces engagements en détail, visitez le site [http://equipeleducteam.com].
MOTS-CLÉS
Rosemère
Équipe Leduc
élections Rosemère
développement durable