logo journal nord-info
icon journal
Rosemère: un passage à niveau «à risque» selon Transports Canada

Le passage à niveau ciblé par Transports Canada se trouve sur Grande-Côte à Rosemère.

Rosemère: un passage à niveau «à risque» selon Transports Canada

Publié le 19/04/2016

Le passage à niveau situé sur le chemin de la Grande-Côte à Rosemère figure au nombre des 500 passages à niveau les plus à risque au pays. C’est du moins ce que révèle un palmarès publié par Transports Canada en 2014 et sur lequel la CBC a récemment mis la main.

Cette étude est en majeure partie basée sur les risques d’accidents qui sont susceptibles de se produire entre les trains et les automobilistes, cyclistes et piétons qui circulent sur un passage à niveau.

Bien que des accidents avec blessés graves et même des accidents mortels se soient produits sur plusieurs des passages à niveau identifiés comme étant «à risque» par Transports Canada, aucun accident ne se serait pourtant produit sur celui de Rosemère depuis nombre d’années. Il est donc difficile d’expliquer pourquoi ce passage à niveau en particulier a été ciblé plus qu’un autre à la suite de l’évaluation qu’en a faite Transports Canada.

Quoi qu’il en soit, vérifications faites auprès de la Régie intermunicipale de police de Thérèse-De Blainville (RIPTB), l’article 411 du Code de la sécurité routière rappelle aux automobilistes et cyclistes qu’ils ont l’obligation de s’immobiliser à un passage à niveau à au moins cinq mètres de la voie ferrée. Dans le cas contraire, les automobilistes pourraient se voir remettre un constat d’infraction de 100 $, plus les frais, en plus de perdre trois points d’inaptitude. La contravention est de 15 $ pour les cyclistes pris en défaut. 

«À chaque année, a par ailleurs souligné Martin Charron, porte-parole de la Régie de police, la RIPTB est partenaire dans l’Opération GAREAUTRAIN qui vise la réduction des collisions aux passages à niveau sur notre territoire ainsi que les incidents dus à l’intrusion.»

Soulignons que sur les 500 passages à niveau ciblés par Transports Canada, un peu plus d’une cinquantaine se trouvent au Québec, mais un seul, celui de Rosemère, est situé dans les Laurentides.

Réaction de la Ville

À Rosemère, la mairesse Madeleine Leduc n’était pas au courant que Transports Canada avait procédé à une telle étude, ce qui, a-t-elle indiqué, n’a toutefois pas empêché la Ville d’être proactive en réalisant une étude en 2015-2016 pour valider la sécurité des piétons et des automobilistes qui empruntent le chemin de la Grande-Côte entre le boulevard Labelle et le secteur de la bibliothèque.

«Bien entendu, a mentionné Mme Leduc, le passage à niveau sur Grande-Côte faisait partie de l’étude. Nous avions des questionnements sur la sécurité de ce passage à niveau. Nous avons donc été proactifs et en mode solution dans ce dossier.»

La mairesse de Rosemère a en outre affirmé que la Ville était à analyser le rapport des consultants sur lequel elle venait à peine de mettre la main.

«Le directeur des travaux publics doit maintenant faire ses recommandations au conseil municipal dans les prochains mois afin que nous entreprenions les actions nécessaires», a-t-elle conclu.