Cet événement portera sur la nécessité de préserver et de restaurer les espaces verts en milieux urbains, tels que le site de l’ancien golf de Rosemère, et sur la valeur financière des services écosystémiques rendus par ce type d’espace.



M. Dupras est professeur titulaire au Département des Sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique et titulaire de la nouvelle Chaire UNESCO en évaluation socio-économique de la biodiversité et des écosystèmes. Il est également président directeur général de la firme Habitat, spécialisée dans la conservation, l’aménagement et la gestion de la biodiversité et des écosystèmes, et aussi bassiste du groupe Les Cowboys fringants.



Patricia Clermont (Ph.D) de l’ Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), participera également à la conférence pour parler du lien entre la protection de la santé des membres d’une communauté et la préservation des espaces verts.



Au cours des derniers jours, Rosemère Vert a fait parvenir à tous les foyers de la Ville de Rosemère un dépliant d&#8217;information soulignant l&#8217;importance de protéger le dernier grand espace vert de la Ville, l&#8217;ancien terrain de golf, et invitant les citoyens (nes) à appuyer sa conversion en un parc écologiquement restauré, pour la santé et le bien-être des générations actuelles et futures.&nbsp;



Une version plus détaillée du dépliant est disponible sur le site Rosemerevert.ca : «&nbsp;Investir dans la nature, c’est rentable et naturellement&nbsp;responsable! ».



Dans le contexte de l’accroissement de la population dans la région métropolitaine, de la crise climatique et du déclin de la biodiversité, ces deux experts mettront donc en évidence la nécessité d’investir dans la nature pour la protection de l’environnement et pour le bien-être des communautés.&nbsp;



À Rosemère, la protection du site de l’ancien golf est devenue une nécessité pour s’adapter aux aléas du climat, pour répondre aux besoins de la population et pour atteindre les cibles de protection et de restauration de 30% du territoire. Comme quoi, investir dans la nature, c’est rentable et naturellement responsable.



L&#8217;entrée est gratuite. Pour plus d’informations, contactez Pascale Larocque : pascalelarocque4@gmail.com

Cette soirée d’information fait suite à la demande exprimée lors de la séance du conseil municipal du 2 septembre – avec insistance, il faut bien le dire &#8211; par plusieurs citoyens, qui manifestaient leur désarroi à la suite des dommages laissés par Debby lors de son passage du 9 août dernier.



Les questions fusaient de part et d’autre et visaient, de la part de certains interlocuteurs, à cerner la part de responsabilité de l’administration municipale face aux dégâts de cette soirée catastrophique.



Le maire Charron a donc décidé d’acquiescer à leur demande et les convie à prendre part à une séance publique afin d’apporter des explications adéquates et précises aux questionnements des citoyens.



<h2>Un expert invité</h2>



L’ensemble du conseil municipal accueillera Marcel Roy, de la firme JFSA. Cette firme accompagne depuis une trentaine d’années sa clientèle dans la recherche de solutions concrètes et innovantes pour une gestion efficace et durable des ressources en eau.



M. Roy est un expert reconnu en gestion des inondations et des infiltrations d’eau dans les bâtiments. Ce dernier proposera donc son expertise, le temps d’une soirée, aux citoyens à la recherche de réponses et de solutions préventives.



Il abordera de façon détaillée les conséquences des changements climatiques et de ses aléas, le fonctionnement des réseaux d’égout et de drainage urbain et les mesures possibles que les citoyens peuvent mettre en place pour prévenir les dommages dans les bâtiments en cas de pluies diluviennes.



Les citoyens disposeront d’une période de 30 minutes à la fin de la séance d’information pour poser des questions relatives aux cinq thèmes abordés durant la soirée, qui sera enregistrée et ensuite rediffusée.



La Ville prévient toutefois qu’aucun suivi ne sera effectué sur les réclamations adressées à la municipalité.



Les personnes intéressées sont priées de confirmer leur présence en remplissant <a href="http://sainte-therese.ca/services/services-auxcitoyens/seance-information-prevenir-inondation" target="_blank" rel="noreferrer noopener">le formulaire</a> disponible à cet effet ou aller sur: <a href="https://www.sainte-therese.ca/services/services-aux-citoyens/seance-information-prevenir-inondation">https://www.sainte-therese.ca/services/services-aux-citoyens/seance-information-prevenir-inondation</a>.



<h2>Système d’alertes citoyennes</h2>



La Ville rappelle également l’importance de s’inscrire au système d’alertes citoyennes de la Ville qui représente le canal de communication le plus rapide et efficace pour l’administration municipale pour communiquer directement avec les résidents lors de mesures d’urgence, comme ce fût le cas pour la tempête Debby. Par texto, courriel ou appel téléphonique, les abonnés recevront de la Ville toutes les informations utiles pour se préparer en cas d’aléas climatiques et prévenir leurs répercussions sur eux-mêmes, leurs proches et leurs biens.

Sainte-Thérèse tient une séance publique le 30 octobre

L’équipe du COBAMIL en a fait l’annonce le 10 octobre dernier au Centre communautaire et culturel de Sainte-Thérèse, entourée des représentants des municipalités partenaires et des élus régionaux, des experts en environnement et intervenants locaux.



<h2>Protection nécessaire</h2>



C’est que la rivière des Mille Îles, qui s’étend sur qui s’étend sur 42 kilomètres et alimente les réseaux d&#8217;eau potable de 11 villes, fait face à des défis importants liés à la qualité microbiologique et chimique de ses eaux, soulève l’équipe du COBAMIL.



Après la phase d’analyse de vulnérabilité de chacun de leur territoire, les municipalités de la Couronne Nord bordant la rivière des Mille Îles se sont donc mises au travail en vue de préparer un plan stratégique de protection.



« Chacun d’entre nous avons une influence importante sur le maintien de nos cours d’eau », a rappelé Michel Millette, maire suppléant de Sainte-Thérèse, ville hôte de l’événement.



Le Plan de protection de l’eau potable qui sera adopté en décembre vise donc à préserver à long terme la qualité et la quantité des eaux servant à l’approvisionnement en eau potable, un enjeu critique pour environ 370 000 citoyens de la zone visée, répartis dans 11 municipalités autour de la rivière des Milles Îles, dont les six villes des Basses-Laurentides et Laval, précise le COBAMIL.



<h2>Projet collaboratif</h2>



Par sa mission de sensibilisation et de concertation avec les acteurs de l’eau entourant les problématiques liées à l’eau, le COBAMIL a joué un rôle crucial dans l’élaboration du Plan de protection de l’eau potable.



Mené en collaboration avec Polytechnique Montréal et les municipalités de Deux-Montagnes, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Rosemère et la Régie d’Aqueduc Intermunicipale des Moulins – RAIM (Terrebonne et Mascouche), le projet de PPEP est soutenu par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Programme pour l’élaboration des plans de protection des sources d’eau potable (PEPPSEP) et qui vient avec une subvention de 380&nbsp;000 $.



« Ce plan de protection, pierre angulaire du projet, définira des mesures d’atténuation des menaces et d’amélioration continue pour garantir une eau de grande qualité pendant de nombreuses années. Il jouera également un rôle crucial dans la planification des actions à long terme pour les responsables du prélèvement de l’eau, facilitant ainsi l’identification des risques et la mise en œuvre des mesures préventives », assure l’équipe du COBAMIL.



L’adoption du Plan de protection de l’eau potable sera suivie d’une campagne de sensibilisation régionale pour l’économie de l’eau potable en 2025. Il y sera notamment question de faire prendre conscience aux citoyens que l’eau potable n’est pas inépuisable et des gestes quotidiens à adopter en vue de la préserver.

Rosemère Vert : conférence de Jérome Dupras sur la préservation de l’ancien terrain de golf