L’entreprise «Les Excavations Lampron», sise au 121 de la rue des Entreprises, dans le parc industriel, avait des besoins d’expansion qui ne pouvaient attendre et elle souhaitait se relocaliser sur un nouveau terrain du parc industriel depuis environ 5 ans. Cependant, comme la CPTAQ a refusé d’octroyer à la Ville de nouveaux espaces pour un parc industriel, l’entreprise s’est vue contrainte de relocaliser ses activités ailleurs, à l’extérieur de Sainte-Anne-des-Plaines.
Du coup, les propriétaires ont offert leur immeuble à la Ville, dont le garage municipal est le voisin immédiat. La Ville a saisi l’occasion. Elle prendra possession des lieux à la fin de l’année.
Il faut dire que les besoins d’amélioration étaient refoulés depuis plusieurs années déjà. Le directeur des Travaux publics ainsi que le contremaître étaient confinés dans un espace très restreint et sans fenêtre; les équipements des parcs étaient mêlés avec le reste et le Service de l’horticulture était logé dans une remise près de l’usine d’eau potable. La planification et la gestion quotidiennes en souffraient passablement et des actions étaient nécessaires. Le nouvel immeuble viendra solutionner tous ces problèmes.
Écocentre
L’occasion se prête également bien à l’aménagement d’un écocentre. «Nous allons aménager un véritable écocentre qui répondra mieux aux besoins et à la sécurité de nos citoyens au lieu de croiser les équipements municipaux en mouvement dans la cour du garage comme actuellement. De plus, nous pourrons offrir une gamme plus variée pour le recyclage ou la revalorisation», a précisé le maire. Rappelons que l’aménagement d’un écocentre, réclamé depuis plusieurs années, n’a jamais pu se concrétiser, faute d’espace approprié.
Si l’acquisition du bâtiment Lampron permet l’agrandissement du garage municipal, la relocalisation de plusieurs services et employés et l’aménagement d’un écocentre digne de ce nom, les besoins en termes de nouveaux terrains industriels persistent et demeurent encore bien réels. À ce sujet, M. Charbonneau a laissé entendre qu’une nouvelle demande à la CPTAQ était en cours de préparation. Elle devrait être déposée auprès des instances concernées dès cette année. «Je suis triste de voir une autre industrie anneplainoise obligée de s’expatrier. Ou bien nous trouvons des espaces pour établir nos industries, ou bien, nous faisons comme d’autres municipalités limitrophes et nous laissons des usages non conformes s’installer en zone agricole. Autrement, c’est notre économie qui en souffrira», a conclu le premier magistrat.