Il a fait le bonheur d’au moins deux générations, mais après 20 ans, le parc Racine de Sainte-Anne-des-Plaines était mûr pour de nouvelles installations.
Le 9 juillet dernier, le maire Guy Charbonneau, les conseillers municipaux Denys Gagnon et Julie Boivin, le directeur du Service des sports et développement communautaire, Alain Lacasse, ainsi que les représentants des firmes maîtres d’œuvre de cette mise à niveau, Imagineo, aménagement d’aires de jeux, et Atmosphäre, mobilier d’espaces publics, KAP architecte paysagiste et Lavallée &#038; Frères, entrepreneur général, ont procédé à l’inauguration du nouveau parc Racine, version améliorée.
«Depuis cinq ans, nous avons mis beaucoup d’efforts dans nos parcs», a déclaré le maire, avant d’en faire la nomenclature: parcs des Familles, Limoges, du Ruisseau, parc canin, parcs des Méandres, Harmonie-Jeunesse, des Saisons, planchodrome, la liste et longue. «Ce sont des investissements de qualité qui servent à nos gens, nos citoyens. Nous offrons une qualité de vie qui n’a rien à envier à nos villes voisines», a‑t‑il ajouté.
Seulement pour le parc Racine, 230 000 $ ont été injectés, un investissement toutefois jugé nécessaire par le conseiller Denys Gagnon. «Ce parc avait perdu de son lustre et suscitait de moins en moins l’intérêt des enfants», a‑t‑il plaidé. Force est de constater que les choses ont changé: ce matin‑là, le parc Racine grouillait d’enfants accompagnés de leurs monitrices de camp de jour.
Nouveaux modules de jeu et aménagements divers 
Outre le nettoyage des graffitis qui s’y trouvaient, la Ville a remplacé les vieux modules de jeu, qui ne respectaient plus les normes canadiennes, par trois nouveaux modules (6‑18 mois, 18 mois‑5 ans et 5‑12 ans), en plus d’installer de nouveaux bancs, poubelles et tables de pique-nique. Le passage entre le parc de soccer voisin et le parc de jeu a été agrémenté d’arbustes et de fleurs. De plus, l’entrée du parc a été relocalisée sur la rue Racine et les usagers du terrain de soccer sont désormais invités à utiliser le stationnement maintenant situé sur la 2e Avenue. «Notre souhait est maintenant de voir les enfants et leurs parents s’approprier ce parc.»
Le maire a rappelé que l’entretien des espaces publics représente clairement l’une des priorités de son administration.

Sainte-Anne-des-Plaines: un nouveau parc Racine se dévoile

Madeleine Leduc a donc pris la parole afin d’énumérer le parcours des trois personnes honorées et les a ensuite invitées à signer le livre d’or.
La première citoyenne était Yasmine Barradia, qui a reçu la Médaille de bronze pour la jeunesse. Cette dernière a, dans son collège, collaboré au comité Amnistie internationale et œuvré au sein du groupe Écomonde. Elle a également représenté l’ensemble des étudiants par son implication au Comité d’action et de concertation en environnement et ainsi, conseillé la direction du collège sur les enjeux environnementaux.
La jeune femme est également impliquée à la Guignolée des étudiants et collabore avec Moisson Laurentides, en plus de faire de l’animation auprès de personnes âgées. «Tu es non seulement une inspiration pour tes collègues, mais aussi pour tes concitoyens. Ta préoccupation pour l’avenir de notre planète et pour les plus démunis rejoint des valeurs chères aux yeux des Rosemèrois», s’est exprimée Madeleine Leduc.
Anthony Cyr a également reçu la Médaille de bronze pour son rayonnement positif sur son environnement. «Tu représentes un modèle à suivre pour les jeunes de ton âge. Ton implication dans la vie civique et ton sens du leadership seront tes meilleurs alliés dans ton cheminement», lui a fait part Mme Leduc. En plus d’être un musicien, chanteur, il pratique plusieurs activités sportives. Il a également été impliqué dans la vie étudiante en collaborant à divers évènements tels que le concert de Noël, les élections du conseil des élèves, le spectacle d’été ou les défis sportifs.
Finalement, Jean Rivard a reçu la Médaille d’argent pour les aînés. Son implication à Rosemère remonte depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui. À l’aube de ses 80 ans, il a été et demeure un bénévole actif. Il a notamment été entraîneur de baseball et de hockey, en plus d’avoir parrainé trois familles cambodgiennes qui fuyaient la guerre dans les années 1980. Il a aussi été responsable du comptoir Cabrini, membre de l’équipe Café Concert pour les œuvres de la paroisse et reçu la Médaille de l’évêque de Saint-Jérôme pour avoir été marguillier pendant 16 ans.
M. Rivard a aussi participé au projet ACDI en Côte d’Ivoire avec des employés de la Ville, été dans le Comité des résidents du Centre de réadaptation L’Envol et à la présidence du Centre Hubert-Maisonneuve de 1994 à 1997. Il s’implique toujours en ayant donné son temps dans les célébrations du 50e anniversaire de Rosemère et lors des Journées de la culture comme guide de sites.
Lors de sa signature, Jean Rivard a également reçu la clé de la ville. «Vous êtes la preuve que les aînés représentent une force vive au sein de notre société. Votre énergie et votre générosité de cœur ont été bénéfiques pour des centaines de personnes et nous avons le privilège d’en profiter encore aujourd’hui», a commenté la mairesse.

Rosemère: des citoyens invités à signer le livre d’or

Pas une seule journée ne passe sans que Paul Larocque, maire de Bois-des-Filion et président de la Coalition pour le parachèvement de l’autoroute 19 ne travaille en faveur de la réalisation de cette infrastructure, un dossier qui devrait, selon lui, se trouver en tête de liste des priorités de la grande région de Montréal. «Les citoyens peuvent parfois se sentir démunis. Mais ils peuvent être rassurés de notre ferme intention de voir ce projet se concrétiser», a-t-il déclaré.
La dernière fois que le projet de parachèvement de l’autoroute 19 a fait les manchettes, c’était en raison de son retrait du Plan québécois des infrastructures (PQI), tel que déposé par le gouvernement, en mai dernier. Le geste (ou l’omission?) avait alors soulevé un tollé, forçant les maires de la région (Terrebonne, Bois-des-Filion, Lorraine, Sainte-Anne-des-Plaines, Blainville, Rosemère et Laval) à réclamer une rencontre d’urgence avec le ministre des transports du Québec, Robert Poëti. La rencontre a bel et bien eu lieu le 23 juin dernier. «Le ministre s’est montré rassurant et nous a dit qu’il ferait des représentations pour que le dossier réintègre le PQI. Je n’ai pas de raison de ne pas le croire», a commenté M. Larocque.
En substance, au terme d’une rencontre de deux heures, les maires de la Couronne Nord et de Laval ont appris que le ministre Poëti n’avait aucune intention de retarder ou de remettre en question ce projet et que celui-ci devrait réapparaître au PQI dès le prochain budget, vraisemblablement en mars 2015.
Audiences publiques et mobilisation populaire
D’ici là, plusieurs étapes devront être franchies, à commencer par la tenue des audiences publiques. «Nous attendons une réponse dans les prochaines semaines. On souhaite que ces audiences se tiennent dès la rentrée, en septembre», a souligné M. Larocque. Une fois enclenché, ce processus s’échelonnera sur une période de 90 jours. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, David Heurtel bénéficiera ensuite 60 jours pour produire et remettre son rapport au ministre Poëti. «À partir de ce moment, vous pouvez être assurés que nous allons interpeller le ministre Poëti et là, il devra nous répondre», a maintenu M. Larocque.
Rappelons que le retrait du projet du PQI a fait craindre le pire, alors que le chantier tant attendu, qui devait débuter en 2016, était soudainement reporté en 2018. «On n’a pas eu de réponse quant à l’échéancier, juste une réception de la part du ministre. Je retiens surtout qu’on n’a pas eu de fin de non recevoir, ce qui est une bonne nouvelle», a convenu le maire de Bois-des-Filion.
Au cours des prochaines semaines, les citoyens seront mis à contribution alors qu’un appel à la mobilisation populaire sera lancé. «On parle de 60 000 personnes qui sont pris dans le trafic à tous les jours. Ensemble, on va tenter de convaincre le ministre que ce serait une bonne chose de respecter l’échéancier», a annoncé M. Larocque.
Première infrastructure au Québec dont les voies réservées au transport collectif et au transport actif sont intégrées à même la planification du projet, le parachèvement de l’autoroute 19 se chiffre actuellement à quelque 500 à 600 millions de dollars.