«Le conseil municipal est fier d’honorer deux hommes qui ont marqué Sainte-Thérèse, chacun à leur façon. Notre devoir de mémoire en tant que municipalité se manifeste par le biais de gestes concrets, qui rappellent à tous et chacun les moments et les individus qui ont contribué à forger notre communauté actuelle. Et comme le dit si bien l’adage populaire : Pour savoir où on va, il faut savoir d’où on vient», a déclaré la mairesse, madame Sylvie Surprenant.
Place Claude-Dagenais
Né le 22 février 1929 et époux de Mme Huguette Lapierre, M. Dagenais était ingénieur de formation et finissant du Séminaire de Sainte-Thérèse. Sportif accompli, il a occupé un poste d’ingénieur pour la Ville de Saint-Laurent avant d’occuper des fonctions similaires pour la Ville de Sainte-Thérèse. À compter de 1967 et jusqu’en 1999, il agit à titre de gérant de la ville, poste qui deviendra ensuite la fonction de directeur général. Nouvellement retraité de la fonction publique municipale, il sollicite un mandat de conseiller municipal pour le district électoral Verschelden aux élections de novembre 1999. Il siège à ce poste pour six années, soit de novembre 1999 à novembre 2005. Il a été nommé citoyen d’honneur de la Ville de Sainte-Thérèse le 5 juin 2006. Monsieur Dagenais a eu quatre enfants : Benoît, Marc, Louis et Annick. Il décède le 13 mai 2009 à l’âge de 80 ans.
Parc Paul-Gagnon
Marié à Mme Marguerite Gascon, M. Paul Gagnon a été mécanicien de 1926 à 1938 pour le garage Ferdinand-Roux et a fondé, en 1938, un atelier de mécanique auquel s’est greffé en 1939 un commerce de ventes d’automobiles. Par la suite, le garage Paul-Gagnon obtient en 1940 sa franchise de produits Chrysler. M. Gagnon habitait la maison historique de la rue Saint-Charles, le Castel Morris, acquise en 1955. Il a eu trois fils : Claude, Gilles et Paul Jr. qui ont opéré le commerce jusqu’en 1983. Monsieur Gagnon décède le 11 janvier 1978 à 68 ans.

Sainte-Thérèse: désignation de la Place Claude-Dagenais et du Parc Paul-Gagnon

«Cette journée de grève doit officiellement être annoncée avant le 18 septembre, a souligné Sylvie Turgeon, présidente du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL), mais en effet, a-t-elle poursuivi, à moins d’un règlement satisfaisant, il y aura grève des enseignants le 30 septembre.»
Mme Turgeon a ajouté qu’il serait toutefois bien surprenant qu’une entente survienne d’ici là.
«Après 70 rencontres à la table de négociations, aucun point n’a encore été réglé. La partie patronale ne répond pas à nos demandes. Elle arrive plutôt à la table avec les siennes. Il n’y a eu aucune évolution !», s&#8217;est indignée la présidente du SEBL avant de préciser, à titre d’exemple, que les négociations en vue de la signature de la précédente convention collective, en 2010, avaient abouti après 54 rencontres.
Une première de trois journées de grève
Les moyens de pression du SEBL sont par ailleurs loin d’être terminés. Celui-ci, par le biais de sa présidente, a déjà annoncé qu’il profiterait des deux autres journées de grève légales votées par ses membres, le printemps dernier, afin d’exprimer son indignation et sa colère face aux propositions patronales du gouvernement de Philippe Couillard.
«Accepter ce que le gouvernement nous propose, a insisté Sylvie Turgeon, ce serait accepter de reculer de 30 ans en arrière, au niveau de nos conditions, mais également au niveau des services aux élèves.»
Parmi les avancées dont a parlé Mme Turgeon et qui pourraient disparaître advenant l’acceptation par les enseignants des offres actuelles de Québec, soulignons la diminution du nombre d’élèves par classe, les sommes additionnelles octroyées pour aider les élèves en difficulté, les services d’orthopédagogie et la pondération des élèves handicapés.
«Le gouvernement doit arrêter de voir l’éducation comme une dépense. C’est un investissement et c’est pourquoi nous ne lâcherons pas !», a conclu Sylvie Turgeon.

Les enseignants de la CSSMI seront en grève le 30 septembre

C’est avec ces données en main que le président du Syndicat, Daniel Gauthier, compte obtenir une nouvelle rencontre avec la partie patronale. «Nous allons avoir toutes les réponses concernant l&#8217;état de notre régime très bientôt et nous nous attendons à ce que l&#8217;employeur soit rapidement disponible afin d&#8217;avancer dans nos négociations qui se prolongent depuis plus de 40 mois», a-t-il indiqué lors d’un point de presse tenu devant l’Hôtel de ville, ce mercredi, en présence d’une partie des quelque 160 membres qu’il représente.
«Jusqu’ici, nous avions réglé à peu près 90 % de ce qui touche au normatif. Ce qui traîne encore, c’est la question des régimes de retraite», a répondu M. Gauthier à une employée syndiquée qui s’informait de l’avancée des discussions avec la Ville.
Pour ce qui est des régimes de retraite, la question tourne autour du déficit accumulé, la hauteur de ce dernier, la part à payer pour chacun, la manière d’y arriver et jusqu’où faut-il remonter dans le temps pour établir une responsabilité syndicale. Une querelle de chiffres, en fait, qui pourrait, comme l’espère le Syndicat, trouver un début d’issue dès qu’on aura obtenu l’évaluation actuarielle pour l’année 2014.
Une fois l’étude obtenue, le président du Syndicat considère qu’un délai de deux semaines serait raisonnable pour déterminer une date de rencontre qui conviendrait à toutes les parties impliquées dans le dossier. «À la moindre indication de mauvaise foi ou de manque de volonté pour négocier de la part de la Ville, les moyens de pression s&#8217;intensifieront. Aucun moyen n&#8217;est pour le moment exclu pour faire entendre le message des employés», prévient Daniel Gauthier. À noter qu’actuellement, les syndiqués exercent déjà un mandat de grève du temps supplémentaire.