Dans la foulée d’un projet de construction d’un immeuble d’une quarantaine de logements, le PPCMOI prévoyait la démolition et la reconstruction d’une copie identique de la maison sur la rue Mainville.
Comme le prévoit la procédure légale et démocratique d’un PPCMOI, une consultation par écrit s’est tenue du 6 au 21 octobre derniers afin de permettre aux citoyens de transmettre leurs commentaires concernant le projet au conseil municipal. À la suite de ladite consultation, la mairesse a recommandé aux membres du conseil municipal, lors du dernier comité plénier, de mettre un terme au PPCMOI 2020-04.
«Les citoyens nous ont indiqué préférer l’option du déménagement de la maison plutôt que sa reconstruction. Ainsi, pour rassurer la population, la Ville va s’assurer que le promoteur procède à la relocalisation de la maison avant de délivrer le permis de construction de l’immeuble à logements. Nous avons d’ores et déjà confirmé l’engagement avec le promoteur, soyez assurés que les conditions établies seront respectées», a déclaré la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant.
Au cours des prochaines semaines, le promoteur réévaluera les différentes options pour déménager la maison. Il est important de choisir la solution optimale pour minimiser les impacts sur les composantes originales de la maison. Toutefois, il va sans dire que certains éléments seront irrécupérables, peu importe la méthode utilisée. Ces derniers seront remplacés par des matériaux neufs similaires ou équivalents aux éléments d’origine.
«Les gouvernements de proximité que sont les villes sont dotés de mécanismes démocratiques permettant aux citoyens d’exprimer leur opinion et aux élus municipaux d’en prendre compte dans leur décision. C’est exactement ce que nous vivons avec ce PPCMOI. Je suis fière de pouvoir dire que nous avons entendu les Thérésiennes et les Thérésiens et que nous les plaçons au coeur de nos décisions», a ajouté la mairesse.
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Sainte-Thérèse
Petite maison jaune